La première étape la conduit en France où elle espère obtenir une réhabilitation à Versailles, mais elle n'est pas re?ue par Marie-Antoinette. Elle part pour l'Italie, dont le circuit est devenu un ?classique culturel? chez les élites anglaises. Mais elle ne réalise pas complètement l'itinéraire du Grand Tour, qui est destiné à l'origine, depuis le milieu du XVIIesiècle, à la formation des jeunes gentilshommes anglais. élisabeth Craven néglige l'escale romaine et napolitaine, passant directement de Florence à Venise[6] [6] Article de Pierre Chessex «?Grand Tour?», dans Michel...suite. longchamp pliage pas cher Elle poursuit son voyage car les cours italiennes se montrent décevantes. à Vienne, Varsovie ou Saint-Pétersbourg, Milady Craven demeure une expatriée anglaise distinguée, un peu ?exotique?, certes toujours bien re?ue, mais dans une convivialité temporaire. Elle traverse la Russie l'hiver, pour rejoindre la Crimée récemment conquise par Potemkine. Accueillie ensuite à Constantinople par l'ambassadeur de France, Marie-Gabriel Choiseul-Gouffier, elle visite l'archipel grec[7] [7] Choiseul-Gouffier (1752-1817) est le cousin du duc de Choiseul...suite. sac longchamp pliage Ici, le voyage d'agrément devient inédit car il est féminin. Au XVIIIe siècle, cet archipel est toujours considéré comme un espace dangereux, particulièrement pour les femmes qui ne peuvent guère assumer le r?le du voyageur-explorateur. Les visiteurs britanniques de la Grèce sont le plus souvent des antiquaires occupés à dessiner et à acquérir des pièces de collections, activités qui excluent les femmes. Milady Craven est ainsi la seule femme, auteur de voyage, à visiter la Grèce au XVIIIe siècle[8] [8] Billie Melman, Women's Orients, English Women and the...suite. longchamp pas cher La première voyageuse vers la Grèce, Mary Wortley Montagu, ne l'a vue que de la mer et n'a fait que décrire le rivage sur le chemin qui la menait de l'Angleterre à Constantinople, où son mari avait été nommé au poste d'ambassadeur[9] [9] Mary Wortley Montagu, (1689-1762), Lettres turques, Paris,...suite. Mary Montagu regrettait de ne pouvoir débarquer dans le Péloponnèse en expliquant que les ?voleurs? avaient désormais remplacé les dieux et les héros. Le voyageur occidental est ici confronté à un paradoxe opposant un paysage imaginaire de l'Antiquité classique à une réalité contemporaine, un passé idéalisé à un présent dégénéré[10] [10] Robert Eisner, Travellers to an Antique Land?: The History
Elle poursuit son voyage car les cours italiennes se montrent décevantes. à Vienne, Varsovie ou Saint-Pétersbourg, Milady Craven demeure une expatriée anglaise distinguée, un peu ?exotique?, certes toujours bien re?ue, mais dans une convivialité temporaire. Elle traverse la Russie l'hiver, pour rejoindre la Crimée récemment conquise par Potemkine. Accueillie ensuite à Constantinople par l'ambassadeur de France, Marie-Gabriel Choiseul-Gouffier, elle visite l'archipel grec[7] [7] Choiseul-Gouffier (1752-1817) est le cousin du duc de Choiseul...suite. sac longchamp pliage Ici, le voyage d'agrément devient inédit car il est féminin. Au XVIIIe siècle, cet archipel est toujours considéré comme un espace dangereux, particulièrement pour les femmes qui ne peuvent guère assumer le r?le du voyageur-explorateur. Les visiteurs britanniques de la Grèce sont le plus souvent des antiquaires occupés à dessiner et à acquérir des pièces de collections, activités qui excluent les femmes. Milady Craven est ainsi la seule femme, auteur de voyage, à visiter la Grèce au XVIIIe siècle[8] [8] Billie Melman, Women's Orients, English Women and the...suite. longchamp pas cher
La première voyageuse vers la Grèce, Mary Wortley Montagu, ne l'a vue que de la mer et n'a fait que décrire le rivage sur le chemin qui la menait de l'Angleterre à Constantinople, où son mari avait été nommé au poste d'ambassadeur[9] [9] Mary Wortley Montagu, (1689-1762), Lettres turques, Paris,...suite. Mary Montagu regrettait de ne pouvoir débarquer dans le Péloponnèse en expliquant que les ?voleurs? avaient désormais remplacé les dieux et les héros. Le voyageur occidental est ici confronté à un paradoxe opposant un paysage imaginaire de l'Antiquité classique à une réalité contemporaine, un passé idéalisé à un présent dégénéré[10] [10] Robert Eisner, Travellers to an Antique Land?: The History
To Top