1768, destin233;e aux Mar233;chauss233;es...suite. Selon Dieudonné, à Lille, la tache n'a pas été aisée car le dép?t situé à l'emplacement qui servait auparavant d'h?pital militaire, ne pouvait contenir que deux cents personnes[9] [9] Dieudonn233;, Statistique du d233;partement du Nord, Douai,... longchamp pliage suite. Tandis que l'h?pital général, malgré une capacité bien supérieure, était en constant surpeuplement.3 Après avoir atermoyé au cours de la première année, en mettant en garde les pauvres, relachés s'ils avaient contrevenu aux ordonnances à proximité de leur domicile, et, d'autre part, en laissant aux autorités locales le temps de s'organiser, le duc de Choiseul donna le signal de la fermeté par une lettre écrite à Compiègne le 12 ao?t 1769 adressée au Prév?t Général de la Maréchaussée en Flandres. Il lui précisa alors la nouvelle marche à suivre : Il ne doit plus être question de distinguer la classe de mendiants domiciliés de celle des mendiants de profession, ils doivent être actuellement les uns et les autres arrêtés et conduits dans les prisons, interrogés et envoyés dans les dép?ts, en vertu de vos ordonnances ou de celles de vos Lieutenants… [10] [10] Lettre, Compi232;gne, 12. 08. 1769, N° 13690. . maillot de bain ralph lauren ..suite.4 Voici brossés en quelques traits le contexte et la nature des procédures administratives de mendicité qui ont (pour les années 1769 à 1772 retenues ici) conduit à la décision d'enfermement à Lille de cent vingt-sept femmes, réputées mendiantes. Les femmes ont fait, en tout (du moins pour celles qui ont été fichées et dont le dossier a été conservé au greffe prév?tal), l'objet de cent trente-six captures réalisées pour les deux tiers, non dans les campagnes, domaine prév?tal par excellence, mais en ville, lieu de prédilection des mendiants : l'effort a d'abord porté sur Douai, ville du Parlement, en 1769, puis sur Lille, siège de l'intendance, en 1770, et enfin sur le reste du département en 1771 et 1772.Mais qui étaient réellement ces femmes, comment et pourquoi ont-elles été écartées pour un temps de la cité, et administrativement placées contre leur gré derrière les cl?tures d'un dép?t ou d'une maison de force ? Une sorte de portrait de femmes mendiantes et quelques remarques juridiques répondront à ces questions.Quelques femmes importunes causant un trouble à l'ordre public5 Mendiantes dérangeantes, quelques-unes d'entre elles l'ont été et se sont signalées par leurs débordements : comme Martine Leduc, arrêtée à Armentières en novembre 1769, accusée d'être habituée d'insulter vivement les personnes refusant la charité, leur disant des insolences et même les mena?ant [11] [11] Leduc, 9. sac longchamps promotion pas cher 11. 1769, N° 13711. La mendicit233; insolente constituait...suite. C'était aussi le cas de Barbe Amay, originaire de Bergues, mais arrêtée à Dunkerque, en juillet 1770, pour s'être battue avec un tonnelier, ma?tre Hanno, et avoir blessé sa victime avec un couteau.
started by xcathy147 on 22 Dec 14
suite. Tandis que l'h?pital général, malgré une capacité bien supérieure, était en constant surpeuplement.3 Après avoir atermoyé au cours de la première année, en mettant en garde les pauvres, relachés s'ils avaient contrevenu aux ordonnances à proximité de leur domicile, et, d'autre part, en laissant aux autorités locales le temps de s'organiser, le duc de Choiseul donna le signal de la fermeté par une lettre écrite à Compiègne le 12 ao?t 1769 adressée au Prév?t Général de la Maréchaussée en Flandres. Il lui précisa alors la nouvelle marche à suivre : Il ne doit plus être question de distinguer la classe de mendiants domiciliés de celle des mendiants de profession, ils doivent être actuellement les uns et les autres arrêtés et conduits dans les prisons, interrogés et envoyés dans les dép?ts, en vertu de vos ordonnances ou de celles de vos Lieutenants… [10] [10] Lettre, Compi232;gne, 12. 08. 1769, N° 13690. . maillot de bain ralph lauren ..suite.4 Voici brossés en quelques traits le contexte et la nature des procédures administratives de mendicité qui ont (pour les années 1769 à 1772 retenues ici) conduit à la décision d'enfermement à Lille de cent vingt-sept femmes, réputées mendiantes. Les femmes ont fait, en tout (du moins pour celles qui ont été fichées et dont le dossier a été conservé au greffe prév?tal), l'objet de cent trente-six captures réalisées pour les deux tiers, non dans les campagnes, domaine prév?tal par excellence, mais en ville, lieu de prédilection des mendiants : l'effort a d'abord porté sur Douai, ville du Parlement, en 1769, puis sur Lille, siège de l'intendance, en 1770, et enfin sur le reste du département en 1771 et 1772.Mais qui étaient réellement ces femmes, comment et pourquoi ont-elles été écartées pour un temps de la cité, et administrativement placées contre leur gré derrière les cl?tures d'un dép?t ou d'une maison de force ? Une sorte de portrait de femmes mendiantes et quelques remarques juridiques répondront à ces questions.Quelques femmes importunes causant un trouble à l'ordre public5 Mendiantes dérangeantes, quelques-unes d'entre elles l'ont été et se sont signalées par leurs débordements : comme Martine Leduc, arrêtée à Armentières en novembre 1769, accusée d'être habituée d'insulter vivement les personnes refusant la charité, leur disant des insolences et même les mena?ant [11] [11] Leduc, 9. sac longchamps promotion pas cher
11. 1769, N° 13711. La mendicit233; insolente constituait...suite. C'était aussi le cas de Barbe Amay, originaire de Bergues, mais arrêtée à Dunkerque, en juillet 1770, pour s'être battue avec un tonnelier, ma?tre Hanno, et avoir blessé sa victime avec un couteau.