suite. Peu à peu, les différents milieux bourgeois et universitaires, ceux des juristes et des théologiens, ou des employés des mines et des forêts se développèrent. Parallèlement, à l'échelon le plus bas des réseaux familiaux des nouveaux arrivés, naquit un prolétariat universitaire qui conduisit à la dévaluation progressive des dipl?mes d'étude. Cependant, le système des universités territoriales, confessionnellement marquées, constitua un cadre essentiel pour le processus de confessionnalisation et l'emprise étatique dans les territoires de l'ancien empire[19] [19] Sur cette question : W. Frijhoff, « Grundlagen », dans... sac longchamp pas cher bandoulière 2014 suite. Les différences confessionnelles réduisaient considérablement le choix des juristes à la recherche d'un employeur princier et l'étroitesse des réseaux construits par les oligarchies territoriales limitait leurs chances. à l'inverse des grandes migrations sur un vaste espace à l'époque médiévale, les juristes bourgeois des xviie et xviiie siècles se virent souvent assignés à l'administration d'état de leur territoire d'origine[20] [20] J. Kunisch, « Die deutschen F252;hrungsschichten im Zeitalter...suite. doudoune noire soldes L'état princier moderne et la ville11 L'expérience marquante de leur impuissance militaire pendant la guerre de Trente Ans enclencha chez les princes d'empire et leurs conseillers un processus absolutiste. à partir du second tiers du xviie siècle, ils adoptent des pratiques absolutistes: la mise en place d'une armée permanente et la levée durable de contributions comme source principale de revenus du prince, notamment, la réduction de l'influence de l'assemblée des états (St?nde), ainsi que le développement d'une vie de cour et l'aristocratisation de l'administration centrale. Dans une grande partie de l'ancien empire, l'embour-geoisement de l'administration locale alla de pair avec cette évolution. Les princes essayèrent de confiner la noblesse à ses terres patrimoniales et à des postes honorifiques, sans pouvoir véritable, mais en même temps tentèrent de lui donner le go?t du service du prince. Les nobles ambitieux s'approprièrent désormais et toujours plus fréquemment un savoir faire juridique, mais ne soulignèrent pas moins la qualité spécifique d'un homme de leur sang, affichant ainsi leur supériorité sur les juristes bourgeois. C'est à cette configuration qu'il faut rattacher le discours pédantesque qui tournait en ridicule les savants bourgeois et forcément lourdauds. Au cours du xviie siècle, les nobles occupèrent toujours davantage de postes clés, pas seulement à la cour, dans l'administration des eaux et forêts et dans les corps d'officiers, mais aussi dans l'administration civile. sac a main longchamp 2014 soldes L'aristocratisation ne signifie pas que la noblesse rempla?a complètement les juristes roturiers, mais qu'elle relégua ceux-ci, de plus en plus, au second plan. Cette différenciation toujours plus forte de l'administration princière donna naissance à deux sphères bien distinctes et séparées hiérarchiquement, l'une bourgeoise et l'autre noble.12 Les villes de la seconde moitié du xviie siècle subirent une pression croissante, à la fois politique et militaire. Auparavant, il n'y avait que de faibles différences entre les villes d'empire et les grandes villes, qui certes théoriquement étaient soumises à la tutelle d'un prince suzerain mais continuaient, néanmoins, à jouir d'une large indépendance. Ces villes autonomes, nombreuses surtout dans l'espace hanséatique, furent, à partir de cette période, brisées par le pouvoir du prince territorial (Landesherr)[21] [21] K. Gerteis, Die deutschen St228;dte in der fr252;hen Neuzeit. .
suite. Les différences confessionnelles réduisaient considérablement le choix des juristes à la recherche d'un employeur princier et l'étroitesse des réseaux construits par les oligarchies territoriales limitait leurs chances. à l'inverse des grandes migrations sur un vaste espace à l'époque médiévale, les juristes bourgeois des xviie et xviiie siècles se virent souvent assignés à l'administration d'état de leur territoire d'origine[20] [20] J. Kunisch, « Die deutschen F252;hrungsschichten im Zeitalter...suite. doudoune noire soldes L'état princier moderne et la ville11 L'expérience marquante de leur impuissance militaire pendant la guerre de Trente Ans enclencha chez les princes d'empire et leurs conseillers un processus absolutiste. à partir du second tiers du xviie siècle, ils adoptent des pratiques absolutistes: la mise en place d'une armée permanente et la levée durable de contributions comme source principale de revenus du prince, notamment, la réduction de l'influence de l'assemblée des états (St?nde), ainsi que le développement d'une vie de cour et l'aristocratisation de l'administration centrale. Dans une grande partie de l'ancien empire, l'embour-geoisement de l'administration locale alla de pair avec cette évolution. Les princes essayèrent de confiner la noblesse à ses terres patrimoniales et à des postes honorifiques, sans pouvoir véritable, mais en même temps tentèrent de lui donner le go?t du service du prince. Les nobles ambitieux s'approprièrent désormais et toujours plus fréquemment un savoir faire juridique, mais ne soulignèrent pas moins la qualité spécifique d'un homme de leur sang, affichant ainsi leur supériorité sur les juristes bourgeois. C'est à cette configuration qu'il faut rattacher le discours pédantesque qui tournait en ridicule les savants bourgeois et forcément lourdauds. Au cours du xviie siècle, les nobles occupèrent toujours davantage de postes clés, pas seulement à la cour, dans l'administration des eaux et forêts et dans les corps d'officiers, mais aussi dans l'administration civile. sac a main longchamp 2014 soldes
L'aristocratisation ne signifie pas que la noblesse rempla?a complètement les juristes roturiers, mais qu'elle relégua ceux-ci, de plus en plus, au second plan. Cette différenciation toujours plus forte de l'administration princière donna naissance à deux sphères bien distinctes et séparées hiérarchiquement, l'une bourgeoise et l'autre noble.12 Les villes de la seconde moitié du xviie siècle subirent une pression croissante, à la fois politique et militaire. Auparavant, il n'y avait que de faibles différences entre les villes d'empire et les grandes villes, qui certes théoriquement étaient soumises à la tutelle d'un prince suzerain mais continuaient, néanmoins, à jouir d'une large indépendance. Ces villes autonomes, nombreuses surtout dans l'espace hanséatique, furent, à partir de cette période, brisées par le pouvoir du prince territorial (Landesherr)[21] [21] K. Gerteis, Die deutschen St228;dte in der fr252;hen Neuzeit. .
To Top