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Longchamp LM Lattice La prise - 0 views

Sac à Epaule Longchamp Veau Foulonne LM Lattice Jacquerd

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    Selon le docteur Jérôme Sobel, président de l'association Exit Suisse romande, ouvrir un dossier pour une demande d'aide au suicide équivaut pour certains patients à un premier acte de soulagement. «Seulement un quart d'entre eux vont jusqu'à l'autodélivrance», dit-il. Pour les plus déterminés, un rendez-vous avec un accompagnateur est fixé. Ce dernier n'est pas nécessairement issu du corps médical.Pour Exit, l'assistance au suicide est l'aboutissement d'un long processus démarré au début des années 80 par le refus de l'acharnement thérapeutique. Face à ce que les responsables de l'association désignent comme la «puissance triomphante des médecins», ils proposent une alternative : refuser les mesures de réanimation en cas de maladie incurable ou d'accident gravement handicapant. Les adhérents choisissent désormais de porter sur eux leur «testament biologique» : un petit texte où sont libellées leurs dernières volontés médicales prônant l'euthanasie passive. Sac à Epaule Longchamp Veau FoulonneAu fil du temps, les sollicitations de certains adhérents se font plus précises. Certains malades qui perçoivent leur mort comme une délivrance souhaitent être aidés à mourir. S'appuyant sur un article de la loi suisse qui tolère la mort assistée sous certaines conditions, Exit entre dans la brèche. Les premières «autodélivrances» sont pratiquées dans les années 90.Alors que la Commission nationale suisse d'éthique débat des possibilités de recourir à l'euthanasie active (la mort donnée directement par un tiers), le travail d'Exit et de Dignitas ne fait pas l'unanimité. Marco Vanotti, médecin psychiatre au CHUV, est un opposant. S'appuyant sur ses propres recherches dans l'entourage familial des patients, il considère que «la personne qui décide de se donner la mort avec l'accord de ses proches fait des ravages parmi les survivants. Longchamp LM Lattice La prise de la potion létale est perçue d'ordinaire par la famille comme un reproche».Ambivalence des patientsLe psychiatre note qu'en fin de vie l'ambivalence des patients face à la mort est un phénomène fréquent. Selon lui, Exit ne prend pas suffisamment en compte ce désir ambigu : «La psychologie du mourant est complexe. En phase terminale, le malade souhaite mourir tout en s'accrochant désespérément à la vie. Les accompagnateurs d'Exit deviennent l'écran sur lequel se projette le désir de mourir des patients. Dès lors, il manque quelqu'un sur qui projeter leur désir de vie. Il n'y a plus de place pour la flexibilité. Longchamp LM JacquerdIl regrette que l'association ne fasse pas d'évaluation psychiatrique de ses membres. Un autre détracteur, François Rosselet, aumônier dans un hôpital romand, reproche à Exit l'appropriation de «mots nobles tels que dignité, compassion, autonomie ou liberté». Marco Vanotti renchérit : «Il y a beaucoup de gens qui meurent dans la dignité, avec les soins palliatifs.»En janvier, au Festival du cinéma suisse de Soleure, un documentaire intitulé Exit, le droit de mourir, tableau intimiste des activités de l'association, a reçu le premier prix de sa catégorie. Son auteur, Fernand Melgar, analyse l'attrait grandissant de cette pratique : «On ne veut plus regarder la mort en face. Les médecins et les religieux sont dans une impasse.

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