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longchamp 1623 pas cher . Le - 0 views

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started by opinions1 opinions1 on 22 Aug 14
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    Puis un jour, ils deviennent célèbres. Pour avoir massacré une dizaine d'élèves et de professeurs dans leur collège. Face à ce genre de fait divers, on peut gloser sur le port d'armes aux États-Unis ou l'influence de Marilyn Manson sur une jeunesse désaxée. Dans son dernier roman, Lionel Shriver aborde le problème autrement. Et puisque les mères sont à l'origine de tous les complexes, c'est l'une d'elle qu'elle fait parler. Dans des lettres adressées à son mari, Eva Khatchadourian retrace la chronologie du « Jeudi ». Le jour où son fils a assassiné neuf personnes au lycée. grand sac pliable longchamps
    Il l'a fait sans frénésie, et, une fois sa tâche accomplie, attendu bien sagement d'être cueilli par la police.Haïr la chair de sa chairDans Il faut qu'on parle de Kevin, Eva raconte la genèse de ce tueur à peine pubère, mais nous confesse surtout son aversion pour ce monstre né de ses entrailles. Car c'est bien d'entrailles qu'il s'agit dans cette histoire, beaucoup plus que de sociologie ou de criminologie. Subtilement, par la voix d'une mère, Shriver soulève une question taboue : peut-on haïr la chair de sa chair ? Eva répond. Avoue qu'elle ne voulait pas d'enfants, décrit le vide émotionnel qu'elle a ressenti à la naissance de Kevin, les faux câlins qu'elle s'est forcée à prodiguer, alors que son mari se pâmait d'adoration pour le petit être. Si seulement les médecins avaient trouvé à Kevin une tare ou un syndrome, peut-être aurait-elle éprouvé un soupçon de compassion.. longchamp 1623 pas cher . Le monstre est-il bien celui qu'on croit ? Lionel Shriver, qui refuse toute sensiblerie, ne nous dit pas lequel, de la mère ou du fils, plaindre ou craindre. Eva bouleversera certains par sa franchise, en révulsera d'autres par sa froideur. Au fil de ses aveux, elle joue tous les rôles de cette tragédie : bourreau, suspecte, témoin, victime. Elle est plurielle, tout comme les niveaux de lecture de cette histoire. Il faut qu'on parle de Kevin, qui est devenu aux États-Unis un emblème féministe, aurait dissuadé Lionel Shriver d'être mère. Gare aux effets secondaires implacables de ce roman terrible. sac longchamp cuir pas cher
    Il faut qu'on parle de Kevin, de Lionel Shriver traduit de l'anglais (États-Unis) par Françoise Cartano Belfond, 480 p., 22 € . Après pas mal d'autres, Stéphane Bérard, artiste farfelu à qui l'on doit déjà Le Problème martien, essai paru chez Al Dante en 2002, se lance dans une traduction de l'épisode le plus fameux de La Divine comédie, celui où Dante, sous la conduite de son confrère Virgile, visite les cercles du Tartare, là où les damnés expient leurs péchés. Mais pas question d'une version classique et complète : Bérard choisit, abrège, et modernise ! Et même aux Enfers, sur la barque de Charon, la croisière s'amuse, se permet jeux de mots et coq-à-l'âne, plaisanteries grivoises et raccourcis audacieux : « Je m'appelle Béatrice, je viens d'un lieu/Et je ne voudrais surtout pas y retourner/ Pourriez-vous me dépanner ? » Après tout, avant d'être divine, l' oeuvre de Dante était une comédie... Et Dante chez Al Dante, dans le genre humour de potache, c'est plutôt réussi.

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