La banque allemande proposait quant à elle à la Schweizerische Bankgesellschaft à Zurich de prendre conjointement avec elle des participations dans le groupe Paribas[55] [55] Rapport sur la visite de M. Carl Goetz, doc. cit233;. La Soci233;t233;...suite. Burberry pas cher Le point de vue comparatif fait appara?tre que les stratégies des banques allemandes dans l'Europe occidentale occupée suivaient des priorités définies par le ministère de l'économie du Reich, mais qui co?ncidaient aussi avec leurs propres intérêts commerciaux. L'objectif d'une collaboration étroite avec des banques locales amies, dans la perspective de liens capitalistiques réalisés de leur plein gré, était au premier plan. Les relations entre la Deutsche Bank et la SGB, ou celles entre la Dresdner Bank ou Paribas, basées sur la coopération, correspondaient à cet état d'esprit. Il s'avéra dès l'automne 1940 que la disposition de l'économie des pays ouest-européens à collaborer avait été surestimée. Seules quelques entreprises acceptèrent des opérations capitalistiques alors que le Reich n'avait pas définitivement gagné la guerre. En Belgique, les banques n'étaient pas prêtes à participer au financement de commandes d'armement. En faisant établir des banques d'appui à Amsterdam et à Bruxelles, les autorités allemandes reconnaissaient que leur première idée ne s'était pas concrétisée. sac longchamp bandouliere pas cher Pour le ministère de l'économie et pour les grandes banques allemandes, ces établissements ne relevaient pas d'une stratégie d'expansion cohérente, suivie depuis le début - comme cela apparut rétrospectivement -, mais constituaient une solution de remplacement, proposée en réponse au refus des banques belges et néerlandaises de prises de participations sous hégémonie allemande. Les banques d'appui s'avérèrent nécessaires pour mettre en pratique, en Belgique et aux Pays-Bas, des directives importantes de la politique d'occupation, dans lesquelles les banques locales ne voulaient pas s'engager, ou seulement de manière limitée: attribution de crédits pour l'exécution de commandes d'armements, imbrication des capitaux et exploitation de biens juifs dérobés par les autorités allemandes.En France en revanche, le modèle des intermédiaires, à l'origine développé en priorité par l'occupant en lien avec la Belgique et les Pays-Bas, persista. Les grandes banques allemandes n'ouvrirent pas de filiales, mais se contentèrent de représentations et traitèrent l'essentiel de leurs activités en coopération avec les autorités nationales et les banques partenaires. Cette différence entre la politique d'occupation pratiquée en Belgique et aux Pays-Bas, d'une part, et en France, d'autre part, ne tient pas à l'inégale propension de l'économie à collaborer. En règle générale, les banques et industries fran?aises n'adoptèrent pas à l'égard de l'occupant une attitude différente de celle des établissements belges et néerlandais sur la question des prises de participation. Les variables liées aux formes des régimes d'occupation, mais, plus encore, aux structures des marchés des capitaux et des secteurs, furent sans doute plus déterminantes. Nouveau sac vanessa bruno pas cher La France était plus oberbanked que les autres pays d'Europe occidentale. Grace à la forte capitalisation de leur pays, les banques nationales étaient plus à même que leurs homologues belges ou néerlandaises de financer tous les crédits demandés par la puissance occupante.Par rapport à leurs attentes, les affaires des grandes banques berlinoises ne furent pas plus florissantes aux Pays-Bas et en Belgique qu'en France. Cela tient à l'erreur d'appréciation initiale qui détermina toute la politique allemande d'occupation dans l'Europe occidentale, à savoir la supposition que l'économie de ces pays, croyant à une victoire allemande, se livrerait de son propre gré à un régime établi par la contrainte. Les interlocuteurs des banques allemandes acceptèrent certes la collaboration économique, mais ils surent aussi exploiter les marges de man?uvre et éviter les engagements qui n'étaient pas dans leur intérêt. De leur c?té, les banques allemandes n'avaient pas intérêt à utiliser la pression politique avec leurs partenaires des pays occidentaux occupés dans la mesure où elles souhaitaient avant tout établir des relations commerciales à long terme. On peut aussi supposer que, dans leur propre intérêt, elles n'étaient pas favorables à une transformation durable du paysage bancaire européen avant une victoire allemande.
Le point de vue comparatif fait appara?tre que les stratégies des banques allemandes dans l'Europe occidentale occupée suivaient des priorités définies par le ministère de l'économie du Reich, mais qui co?ncidaient aussi avec leurs propres intérêts commerciaux. L'objectif d'une collaboration étroite avec des banques locales amies, dans la perspective de liens capitalistiques réalisés de leur plein gré, était au premier plan. Les relations entre la Deutsche Bank et la SGB, ou celles entre la Dresdner Bank ou Paribas, basées sur la coopération, correspondaient à cet état d'esprit. Il s'avéra dès l'automne 1940 que la disposition de l'économie des pays ouest-européens à collaborer avait été surestimée. Seules quelques entreprises acceptèrent des opérations capitalistiques alors que le Reich n'avait pas définitivement gagné la guerre. En Belgique, les banques n'étaient pas prêtes à participer au financement de commandes d'armement. En faisant établir des banques d'appui à Amsterdam et à Bruxelles, les autorités allemandes reconnaissaient que leur première idée ne s'était pas concrétisée. sac longchamp bandouliere pas cher Pour le ministère de l'économie et pour les grandes banques allemandes, ces établissements ne relevaient pas d'une stratégie d'expansion cohérente, suivie depuis le début - comme cela apparut rétrospectivement -, mais constituaient une solution de remplacement, proposée en réponse au refus des banques belges et néerlandaises de prises de participations sous hégémonie allemande. Les banques d'appui s'avérèrent nécessaires pour mettre en pratique, en Belgique et aux Pays-Bas, des directives importantes de la politique d'occupation, dans lesquelles les banques locales ne voulaient pas s'engager, ou seulement de manière limitée: attribution de crédits pour l'exécution de commandes d'armements, imbrication des capitaux et exploitation de biens juifs dérobés par les autorités allemandes.En France en revanche, le modèle des intermédiaires, à l'origine développé en priorité par l'occupant en lien avec la Belgique et les Pays-Bas, persista. Les grandes banques allemandes n'ouvrirent pas de filiales, mais se contentèrent de représentations et traitèrent l'essentiel de leurs activités en coopération avec les autorités nationales et les banques partenaires. Cette différence entre la politique d'occupation pratiquée en Belgique et aux Pays-Bas, d'une part, et en France, d'autre part, ne tient pas à l'inégale propension de l'économie à collaborer. En règle générale, les banques et industries fran?aises n'adoptèrent pas à l'égard de l'occupant une attitude différente de celle des établissements belges et néerlandais sur la question des prises de participation. Les variables liées aux formes des régimes d'occupation, mais, plus encore, aux structures des marchés des capitaux et des secteurs, furent sans doute plus déterminantes. Nouveau sac vanessa bruno pas cher
La France était plus oberbanked que les autres pays d'Europe occidentale. Grace à la forte capitalisation de leur pays, les banques nationales étaient plus à même que leurs homologues belges ou néerlandaises de financer tous les crédits demandés par la puissance occupante.Par rapport à leurs attentes, les affaires des grandes banques berlinoises ne furent pas plus florissantes aux Pays-Bas et en Belgique qu'en France. Cela tient à l'erreur d'appréciation initiale qui détermina toute la politique allemande d'occupation dans l'Europe occidentale, à savoir la supposition que l'économie de ces pays, croyant à une victoire allemande, se livrerait de son propre gré à un régime établi par la contrainte. Les interlocuteurs des banques allemandes acceptèrent certes la collaboration économique, mais ils surent aussi exploiter les marges de man?uvre et éviter les engagements qui n'étaient pas dans leur intérêt. De leur c?té, les banques allemandes n'avaient pas intérêt à utiliser la pression politique avec leurs partenaires des pays occidentaux occupés dans la mesure où elles souhaitaient avant tout établir des relations commerciales à long terme. On peut aussi supposer que, dans leur propre intérêt, elles n'étaient pas favorables à une transformation durable du paysage bancaire européen avant une victoire allemande.
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