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femme lacoste pas cher Fourmillant - 0 views

started by xangle44556 on 29 Nov 14
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    5 Le chapitre 4 s'intéresse aux années 1800-1810, alors que continue de se développer l'iconographie de l'adolescent mourant 150; image de la fin de l'innocence et de la nostalgie pour un age révolu 150; à travers plusieurs représentations contemporaines du mythe de Hyacinthe et Apollon dont Fend se demande quel rapport elles entretiennent avec la perception de l'homosexualité en ce début de XIXe siècle. Or c'est à ce moment que les théoriciens de l'art appellent les artistes à réintroduire la binarité sexuelle et à construire un Beau idéal qui serait davantage conforme à la Nature. L'auteure revient ensuite sur l'art des années 1810-1820 qui montre l'androgyne non plus comme un adolescent à la beauté parfaite et éphémère, mais comme un homme efféminé, subissant la domination des femmes et de leur sexualité. On passe ainsi de l'image récurrente de la mort accidentelle du jeune Hyacinthe aimé d'Apollon, à celle de l'agression sexuelle d'Hermaphrodite par la nymphe Salmacis. L'androgyne devient le symbole de la passivité et de l'échec masculins, mais aussi 150; à travers la figure d'Anacréon dont Girodet fait une sorte de 160;dominé volontaire160; 150; l'incarnation nouvelle de l'artiste créateur. Fend cl?t son étude par une analyse de Sarrasine, une nouvelle de Balzac parue en 1830, qui peint l'androgyne en male castré, à la fois dangereux et pathétique, produit d'une réaction 160;partiellement homophobe160; de Balzac (et, au-delà, de son époque) au trouble introduit par l'Endymion quarante ans plus t?t. 6 Relevant moins de l'histoire que de la théorie de l'art, Les limites de la masculinité est un ouvrage qui s'adresse d'abord aux historien-ne-s de l'image et aux philosophes. femme lacoste pas cher
    Fourmillant de développements brillants et de descriptions poétiques, recourant souvent à la sémiotique ou à la psychanalyse, le livre prend quelques libertés avec la chronologie (notamment en n'évitant pas toujours l'écueil de considérer la période étudiée comme une sorte de bloc synchronique où, par exemple, la culture visuelle des artistes de 1780 et de 1820 serait équivalente). En outre, l'auteure fournit malheureusement une contextualisation historique a minima des ?uvres évoquées160;qui frustrera sans doute la lectrice ou le lecteur historien-ne ou sociologue160;: qui sont les artistes et les théoriciens du 160;Beau idéal160; évoqués, diffuseurs de cette esthétique mélancolique de l'androgyne160;? Quels étaient leurs rapports avec les détenteurs du pouvoir160;? Quels intérêts le monde politique pouvait-il avoir à investir ce registre esthétique160;? Dans quelles conditions ces ?uvres étaient-elles produites160;? Comment ont-elles été re?ues par la critique et le public160;? Enfin, que représentent, en termes quantitatifs, les groupes d'?uvres analysées par l'auteure, rapporté au nombre d'?uvres produites à l'époque160;? Si l'adolescent diaphane est bien une figure récurrente de l'art du tournant du XIXe siècle, on pourrait finalement en dire autant du guerrier (dans le cadre des représentations de la Guerre de Troie, par exemple) ou du vieillard (dans le contexte des légendes d'Ossian). De même, il est surprenant que l'auteure ne mentionne jamais le fait que, en particulier après 1810, le go?t pour l'Antiquité (qui a marqué le second XVIIIe siècle et fut largement encouragé par le pouvoir) décline ostensiblement au profit d'une passion générale (tout aussi encouragée par le pouvoir160;!) pour le Moyen ?ge et l'histoire nationale. Voilà un contexte qui a indéniablement joué dans la création et la réception des images mythologiques analysées dans les chapitres 4 et 5. Or, peut-on accorder le même statut d'ic?ne emblématique à telle ?uvre qui se situe explicitement dans une esthétique politiquement dominante, et à telle autre relevant d'une mode surannée que le succès (et donc 160;l'?il160; de l'époque, au sens de Baxandall) a depuis longtemps déserté160;? Mais il s'agit peut-être là de questions pour un tout autre livre.""Issu d'une journée d'études à l'Université de Strasbourg qui souhaitait renouveler le regard autour de 160;voyage et genre160;, ce recueil de sept articles réunit des contributions d'historien(ne)s, dont une historienne de l'art, et de littéraires, comparant ainsi leurs approches diverses au voyage lettré ou littéraire du XIXe siècle surtout et du début du XXe siècle. Dans sa présentation magistrale s'appuyant sur l'ouvrage de B. lacoste pas cher Monicat, Itinéraires de l'écriture au féminin. Voyageuses du 19e siècle (Rodopi, 1996) N. Bourguinat fait la synthèse des résultats de recherches des vingt dernières années, avec une abondante et récente bibliographie, surtout anglo-saxonne en raison de l'intérêt plus précoce des spécialistes anglo-américaines pour des problématiques issues des théories post-coloniales, inspirées largement par l'ouvrage célèbre d'Edward Sa?d, Orientalism, (1979). à ce titre, on peut regretter que l'auteur ne fasse pas mention de travaux qui s'intéressent particulièrement aux écritures des voyageuses francophones en Orient[1][1] Voir par exemple Sarga Moussa, 160;La part des voyageuses160;:...suite. chemise lacoste pas cher
    2 L'ambition de ce recueil est de partir des 160;acquis160; de la recherche dans une perspective critique et de proposer quelques nouvelles pistes possibles pour analyser le 160;paradigme du genre160; dans l'historiographie du voyage. Si chaque contribution s'efforce selon N. Bourguinat de 160;traquer la spécificité d'une approche féminine de l'expérience de la mobilité, des paysages et des peuples ou personnages rencontrés160;, l'auteur ajoute une mise en garde en soulignant 160;que cela ne change pas forcément tout d'être femme, voyageuse et observatrice160; (p.160;14). Ainsi plusieurs auteur(e)s ici cherchent plut?t à interroger ou à remettre en question une approche spécifique du voyage au féminin en montrant par exemple l'importance de l'intertextualité, des idées re?ues et des facteurs autres que le genre dans le conditionnement des regards (appartenances sociale ou nationale). 3 On pourrait discuter les conclusions de N. Bourguinat selon lesquelles le voyage féminin 160;est loin de toujours faire bouger les codes sociaux et les normes de genre collectives, surtout dans le long terme160; (ibid.

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