La répartition des pièces est bien connue pour le chateau de Saint-Germain-en-Laye, dans les premières années du règne de Henri II. Seule une minorité de seigneurs possède un logement décent dans les chateaux du roi. Princesses et grands officiers - comme le connétable de Montmorency - sont les mieux traités.5 Grace aux notations des observateurs étrangers, l'emploi du temps du monarque peut être restitué avec précision, du lever au coucher, en passant par la messe, le conseil, le d?ner, la chasse et le bal. Regardée souvent avec étonnement par les Italiens, la cour de France para?t tout à la fois fastueuse et familière, car l'étiquette demeure particulièrement souple et l'accès au prince relativement aisé. Au c?ur des guerres civiles, Henri III s'emploie à mettre en ordre le cadre de la majesté. Les premiers véritables règlements de cour datent de ce règne. doudoune sans manche L'appartement royal, dont la partie publique comporte, depuis le temps de Henri II, trois pièces - la salle, l'antichambre, la chambre -, est même remodelé en 1585, afin d'allonger la distance symbolique entre le monarque et ses sujets (une chambre d'état et une chambre d'audience sont introduites entre l'antichambre et la chambre). Pièces réservées, la garde-robe et le cabinet accueillent, en revanche, les proches du souverain.6 La connaissance du logis des autres membres de la famille royale est également l'un des points forts de cette étude, car l'on a trop souvent tendance à oublier que la cour n'est pas structurée autour du seul monarque. Enfin, après avoir présenté les modifications apportées à l'ordre quotidien du palais à l'occasion des fêtes, puis les réceptions du roi chez ses sujets - à une époque où l'expression ?chambre du roi? s'impose, dans les grandes résidences privées, pour désigner la plus belle pièce de la maison, qui est en réalité souvent la chambre du propriétaire -, l'ouvrage s'achève sur un chapitre consacré au travail de l'architecte, où sont évoqués les grands projets du siècle.7 Magnifiquement illustré, ce livre offre une analyse stimulante de la société de cour au XVIe siècle, dont il évoque non seulement les mutations du cadre de vie, mais aussi la culture particulière, encore fondée sur l'idéal d'une relation directe entre le prince et la noblesse.8 Nicolas Le RouxBernard CHEDOZEAU, Bossuet et les protestants. ?La voie de charité et les distri butions de livres aux nouveaux convertis (1685-1687)?, LIAME, Bulletin du Centre d'Histoire moderne et contemporaine de l'Europe méditerranéenne et de ses périphé ries, Montpellier, 2002, juillet-déc. sac de voyage longchamp surf soldes , n°10, 134 p.9 Il est fort regrettable qu'une erreur d'édition prête au livret de Bernard Chedozeau un titre erroné qui le rend incompréhensible. Il n'est pas question de Bossuet dans l'histoire puisque l'auteur étudie le manuscrit 7054 conservé dans les fonds fran?ais de la Bibliothèque nationale de France. Il s'agit d'un livre de comptes conservé dans les cartons de M. de La Reynie, contenant ?différents mémoires concernant la fourniture de livres faites aux N. C. pour leur instruction?. sac à main en ligne soldes L'édit de Révocation de 1685 a, en effet, été accompagné d'un envoi dans les provinces de près de mille caisses de livres destinés à être distribués aux anciens protestants pour faciliter leur insertion dans la communauté catholique. On ignore presque tout des aspects matériels de ces distributions (chap. 1) qui s'inscrivent dans la ?voie de charité?, à savoir la conversion par la douceur (chap. 2). Mais dès 1687, les distributions s'estompèrent et ainsi s'acheva le temps de la modération. Le choix des titres a été fait par l'archevêque Harlay, prélat politique, et par le père de La Chaise, jésuite, le propre confesseur du roi. C'est dire l'importance reconnue à l'opération.
started by viet77896 on 30 Dec 14
L'appartement royal, dont la partie publique comporte, depuis le temps de Henri II, trois pièces - la salle, l'antichambre, la chambre -, est même remodelé en 1585, afin d'allonger la distance symbolique entre le monarque et ses sujets (une chambre d'état et une chambre d'audience sont introduites entre l'antichambre et la chambre). Pièces réservées, la garde-robe et le cabinet accueillent, en revanche, les proches du souverain.6 La connaissance du logis des autres membres de la famille royale est également l'un des points forts de cette étude, car l'on a trop souvent tendance à oublier que la cour n'est pas structurée autour du seul monarque. Enfin, après avoir présenté les modifications apportées à l'ordre quotidien du palais à l'occasion des fêtes, puis les réceptions du roi chez ses sujets - à une époque où l'expression ?chambre du roi? s'impose, dans les grandes résidences privées, pour désigner la plus belle pièce de la maison, qui est en réalité souvent la chambre du propriétaire -, l'ouvrage s'achève sur un chapitre consacré au travail de l'architecte, où sont évoqués les grands projets du siècle.7 Magnifiquement illustré, ce livre offre une analyse stimulante de la société de cour au XVIe siècle, dont il évoque non seulement les mutations du cadre de vie, mais aussi la culture particulière, encore fondée sur l'idéal d'une relation directe entre le prince et la noblesse.8 Nicolas Le RouxBernard CHEDOZEAU, Bossuet et les protestants. ?La voie de charité et les distri butions de livres aux nouveaux convertis (1685-1687)?, LIAME, Bulletin du Centre d'Histoire moderne et contemporaine de l'Europe méditerranéenne et de ses périphé ries, Montpellier, 2002, juillet-déc. sac de voyage longchamp surf soldes , n°10, 134 p.9 Il est fort regrettable qu'une erreur d'édition prête au livret de Bernard Chedozeau un titre erroné qui le rend incompréhensible. Il n'est pas question de Bossuet dans l'histoire puisque l'auteur étudie le manuscrit 7054 conservé dans les fonds fran?ais de la Bibliothèque nationale de France. Il s'agit d'un livre de comptes conservé dans les cartons de M. de La Reynie, contenant ?différents mémoires concernant la fourniture de livres faites aux N. C. pour leur instruction?. sac à main en ligne soldes
L'édit de Révocation de 1685 a, en effet, été accompagné d'un envoi dans les provinces de près de mille caisses de livres destinés à être distribués aux anciens protestants pour faciliter leur insertion dans la communauté catholique. On ignore presque tout des aspects matériels de ces distributions (chap. 1) qui s'inscrivent dans la ?voie de charité?, à savoir la conversion par la douceur (chap. 2). Mais dès 1687, les distributions s'estompèrent et ainsi s'acheva le temps de la modération. Le choix des titres a été fait par l'archevêque Harlay, prélat politique, et par le père de La Chaise, jésuite, le propre confesseur du roi. C'est dire l'importance reconnue à l'opération.