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Doudoune Peuterey pas cher La vue la plus - 0 views

started by xowen11158 on 03 Nov 14
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    Les choses aper?ues ne filent pas sans qu'on ait le temps de les saisir (away dans Dombey and Son), on les passe (past) : le voyageur reprend ses droits, et avec ceux-ci le temps de l'observation.21 C'est ce double phénomène de confusion et de fragmentation du paysage qui est évoqué, parfois seulement dans l'un de ses aspects, par la plupart des voyageurs en train. Les descriptions sont souvent hachées, une simple succession de lieux, de choses proéminentes que l'on a eu le temps d'attraper au vol. On trouve par exemple dans le vieux journal d'Elizabeth Thomson King ce récit d'un trajet effectué le 24 mai 1839 :22 Avant Warrington, la campagne très plate, mais d'apparence prospère et joliment diversifiée par des arbres. Un long arrêt à Warrington, avec bouffées de vapeur sonores; après, paysage ondoyant. Maintenant nous passons à travers une tranchée profonde - maintenant un tunnel ! Maintenant des arbres filant à toute vitesse ! Une belle région - un canal - à travers une vallée.[25] [25] « Before Warrington the country very flat, but rich-looking. Doudoune Prada Homme pas cher
    ..suite23 Fragmentation jusque dans le style donc, qui tente de s'adapter à la vue offerte par le train.L'une des conséquences de cette fa?on d'appréhender le paysage est que ce dernier semble devenir monotone. Dans ce tourbillon où émergent seulement quelques éléments aussit?t oubliés, l'uniformité règne, et lasse le spectateur.Les heures passées dans un compartiment de train font en général partie des heures les plus calmes et ennuyeuses d'une vie. Collines, vallées, arbres, villes, larges rivières sinueuses, et même quelquefois des aper?us de la mer elle-même, semblent voler devant nous avec une telle rapidité qu'ils aveuglent le regard et lassent l'esprit. Doudoune Peuterey pas cher La vue la plus belle ne laisse aucune trace dans la mémoire ; sa beauté pittoresque, ses retraites ombragées, ses berceaux de verdure, si agréables pour le voyageur qui prend son temps, n'ont pas de charme de la fenêtre d'un wagon. Nous pouvons voler d'un bout du pays à l'autre, sans autres sentiments que ceux de notre profonde lassitude, et de notre gratitude lorsque le voyage s'achève enfin.[26] [26] « The hours spent in a railway-carriage are generally among...suiteOn décèle mieux ici les caractéristiques du sentiment de perte, né de la disparition de tous les charmes du paysage traversé à l'occasion d'un voyage en train. Là encore, tout va trop vite pour que les endroits parcourus puissent être d'abord connus, puis appréciés à leur juste valeur. Kleidung North Face
    Le trajet en chemin de fer est monotone, et donc stérile : nulle imprégnation par la beauté des lieux n'est possible. Cet effacement de la singularité du paysage et des traces qu'il laissait auparavant dans la mémoire des voyageurs provoque au mieux la tristesse, au pire la colère, des pourfendeurs du chemin de fer. Car, pour ces derniers, voyager ce n'est pas simplement aller d'un point à un autre en ignorant les régions parcourues, c'est bien au contraire découvrir ces dernières, participer à leur individualité et en même temps à ce qu'elles évoquent cette old England qui ne saurait s'exprimer mieux qu'en ses paysages.Ruskin et le voyageur-colis24 Nul n'a exprimé ces idées avec plus de force et d'obstination que John Ruskin. Ce grand penseur de la vision, ce défenseur infatigable de la beauté - ou ce qu'il considérait tel - dans la peinture et la nature, n'a jamais cessé ses invectives contre le train, qui agressait précisément ce qui est au c?ur de son ?uvre : la vue. Philip Mallett[27] [27] Philip Mallett, « The city and the self », dans Michael

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