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  #1 xdora2211133 on 30 Dec 14

   

  Fondé sur l'équivalence du microcosme et du macrocosme, le saint-simonisme s'efforce de rassembler association et hiérarchie, esprit et matière, Orient et Occident, féminin et masculin, le vivant et la machine… Le modèle de la circulation sanguine et la notion de réseau assurent la cohésion et le dynamisme de l'ensemble, d'où l'intérêt (et la réussite) des saint-simoniens pour les chemins de fer et le crédit, leur préférence pour des ?rues sinueuses? plut?t que pour les plans géométriques.49 Antoine Picon insiste sur la portée limitée de leur pensée industrielle, ébauchée dans une France encore dominée par l'artisanat et les manufactures, ainsi que sur les lacunes de leur pensée sociale, insensible à la condition prolétaire et incapable de résoudre les conflits. D'après l'auteur, ?L'aventure saint-simonienne pourrait bien constituer l'une des meilleures introductions à la saisie de ce mélange d'églises et d'usines, de machines à vapeur et de tables tournantes au sein duquel s'est décidé le sort de la civilisation industrielle naissante? (p. 302), en somme, un résumé des contradictions propres au XIXe siècle.50 Au titre des regrets, la comparaison avec le positivisme, réduite aux théories scientifiques, mériterait d'être davantage fouillée, ainsi que la question de l'exportation du saint-simonisme. Antoine Picon donne quelques exemples qui auraient besoin d'être plus amplement étayés. Ainsi, la réception de la doctrine au Brésil (p. Doudoune moncler noir pas cher
  243) para?t très surévaluée et appelle, de toute fa?on, des recherches spécifiques.51 Armelle EndersEnquêtes Rurales 9. Réinterroger la France rurale. Huit chercheurs ouvrent leurs frontières, Caen, Cahiers de la MRSH- Caen, XXXII, 2003, 208 p.52 Rompant avec l'habitude des numéros thématiques, Enquêtes Rurales propose un aper?u des thèses récemment soutenues sur l'espace rural fran?ais, qu'il s'agisse de travaux d'histoire, d'anthropologie, d'archéologie ou encore de géographie.53 Pour les périodes moderne et contemporaine, on retiendra les travaux d'anthropologie de C. Rendu sur la montagne d'Enveig (Pyrénées-Orientales). boutique en ligne ralph lauren L'auteur confronte ici ce que disent les textes en matière d'organisation de l'estive au XIXe siècle et ce que nous apprend l'archéologie. Si les règlements communaux semblent obliger les propriétaires à former un troupeau commun pour l'estive des ovins, l'archéologie révèle en fait l'existence de plusieurs lieux d'estives et nous enseigne que la réglementation ne concerne que les espaces périphériques. L'usage des communs ne fait l'objet d'aucune réglementation écrite quand il concerne l'espace principal de l'estive. L'historien G. Quenet étudie les séismes en France aux XVIIe et XVIIIe siècles et fait part de son expérience d'une ?collaboration poussée? avec des sismologues. Cette collaboration ?n'est pas contradictoire avec une pluridisciplinarité restreinte qui ne nécessite ni des questions identiques, ni une définition commune de l'objet?. Si le séisme est autant un phénomène naturel qu'un fait social et historique, il reste cependant un risque particulièrement difficile à étudier en milieu rural à l'époque moderne. survette lacoste enfant
  Les villes savent se faire entendre du pouvoir royal en ces circonstances, contrairement aux communautés villageoises. Cette inégalité du discours montre qu'une catastrophe naturelle est aussi question de perception. L'histoire rurale du risque reste à écrire.54 P. Cornu offre une très intéressante réflexion sur le sens de la déprise dans un Massif Central t?t dépeuplé. S'appuyant notamment sur la littérature, il montre comment une ?déprise humaine? s'accompagne d'une ?emprise symbolique? renforcée à travers un processus de ré-appropriation identitaire.55 Les géographes réunis dans cet ouvrage trouvent dans l'histoire un solide appui à leur réflexion.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Fondé sur l'équivalence du microcosme et du macrocosme, le saint-simonisme s'efforce de rassembler association et hiérarchie, esprit et matière, Orient et Occident, féminin et masculin, le vivant et la machine… Le modèle de la circulation sanguine et la notion de réseau assurent la cohésion et le dynamisme de l'ensemble, d'où l'intérêt (et la réussite) des saint-simoniens pour les chemins de fer et le crédit, leur préférence pour des ?rues sinueuses? plut?t que pour les plans géométriques.49 Antoine Picon insiste sur la portée limitée de leur pensée industrielle, ébauchée dans une France encore dominée par l'artisanat et les manufactures, ainsi que sur les lacunes de leur pensée sociale, insensible à la condition prolétaire et incapable de résoudre les conflits. D'après l'auteur, ?L'aventure saint-simonienne pourrait bien constituer l'une des meilleures introductions à la saisie de ce mélange d'églises et d'usines, de machines à vapeur et de tables tournantes au sein duquel s'est décidé le sort de la civilisation industrielle naissante? (p. 302), en somme, un résumé des contradictions propres au XIXe siècle.50 Au titre des regrets, la comparaison avec le positivisme, réduite aux théories scientifiques, mériterait d'être davantage fouillée, ainsi que la question de l'exportation du saint-simonisme. Antoine Picon donne quelques exemples qui auraient besoin d'être plus amplement étayés. Ainsi, la réception de la doctrine au Brésil (p. <a rel="nofollow" title="Doudoune moncler noir pas cher" href="http://www.agrh2013.fr/doudoune-moncler-noir-pas-cher/">Doudoune moncler noir pas cher</a> <br /> 243) para?t très surévaluée et appelle, de toute fa?on, des recherches spécifiques.51 Armelle EndersEnquêtes Rurales 9. Réinterroger la France rurale. Huit chercheurs ouvrent leurs frontières, Caen, Cahiers de la MRSH- Caen, XXXII, 2003, 208 p.52 Rompant avec l'habitude des numéros thématiques, Enquêtes Rurales propose un aper?u des thèses récemment soutenues sur l'espace rural fran?ais, qu'il s'agisse de travaux d'histoire, d'anthropologie, d'archéologie ou encore de géographie.53 Pour les périodes moderne et contemporaine, on retiendra les travaux d'anthropologie de C. Rendu sur la montagne d'Enveig (Pyrénées-Orientales). <a rel="nofollow" title="boutique en ligne ralph lauren" href="http://www.aviculturehaguenau.fr/t-shirt-ralph-lauren-pas-cher/">boutique en ligne ralph lauren</a> L'auteur confronte ici ce que disent les textes en matière d'organisation de l'estive au XIXe siècle et ce que nous apprend l'archéologie. Si les règlements communaux semblent obliger les propriétaires à former un troupeau commun pour l'estive des ovins, l'archéologie révèle en fait l'existence de plusieurs lieux d'estives et nous enseigne que la réglementation ne concerne que les espaces périphériques. L'usage des communs ne fait l'objet d'aucune réglementation écrite quand il concerne l'espace principal de l'estive. L'historien G. Quenet étudie les séismes en France aux XVIIe et XVIIIe siècles et fait part de son expérience d'une ?collaboration poussée? avec des sismologues. Cette collaboration ?n'est pas contradictoire avec une pluridisciplinarité restreinte qui ne nécessite ni des questions identiques, ni une définition commune de l'objet?. Si le séisme est autant un phénomène naturel qu'un fait social et historique, il reste cependant un risque particulièrement difficile à étudier en milieu rural à l'époque moderne. <a rel="nofollow" title="survette lacoste enfant" href="http://www.p2e.fr/veste-lacoste-pas-cher/">survette lacoste enfant</a> <br /> Les villes savent se faire entendre du pouvoir royal en ces circonstances, contrairement aux communautés villageoises. Cette inégalité du discours montre qu'une catastrophe naturelle est aussi question de perception. L'histoire rurale du risque reste à écrire.54 P. Cornu offre une très intéressante réflexion sur le sens de la déprise dans un Massif Central t?t dépeuplé. S'appuyant notamment sur la littérature, il montre comment une ?déprise humaine? s'accompagne d'une ?emprise symbolique? renforcée à travers un processus de ré-appropriation identitaire.55 Les géographes réunis dans cet ouvrage trouvent dans l'histoire un solide appui à leur réflexion.</div>

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