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started by xshirely445589 on 03 Jan 15
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    Le nombre des réfugiés fran?ais atteindrait 2 millions à son point culminant, en 1918. La dernière année de la guerre est en effet celle où le nombre de réfugiés fran?ais est le plus important. Plusieurs vagues de ?réfugiés? fran?ais se sont en effet superposées au cours de la guerre. Dès les premiers jours de la guerre, des habitants des départements du Nord et de l'Est de la France, effrayés par le récit des atrocités commises par les Allemands, notamment en Belgique, ou réellement confrontés aux pillages, incendies et viols, cherchent refuge à l'intérieur du pays. S'ajoutent ensuite les populations qui veulent échapper aux bombardements, par exemple les habitants de Reims, les ?libérés? (notamment des Picards, après le repli allemand sur la ligne Hindenburg en 1917), les ?rapatriés?, renvoyés par les Allemands, notamment par la Suisse et évian, après avoir subi l'occupation dans les dix départements envahis, et ceux qui, au printemps 1918, fuient la nouvelle offensive allemande.4 Ces réfugiés sont répartis sur l'ensemble du territoire, même si on observe certaines concentrations. En 1917, les Belges sont particulièrement présents dans la Seine (93000), la Seine-Inférieure (35000), le Calvados (13000) et la Seine-et-Oise (12650). doudoune moncler homme noir pas cher
    Leur présence en Normandie s'explique par l'installation à Sainte-Adresse, près du Havre, du gouvernement belge en exil. Les réfugiés fran?ais souhaitent ne pas s'éloigner de leurs domiciles d'origine, d'où leur grand nombre dans les parties non envahies des départements envahis (Nord, Pas-de-Calais). Mais les autorités, surtout les autorités militaires, ne partagent pas ce souhait et tentent de limiter la pression démographique dans les départements les plus proches du front en envoyant les réfugiés à l'intérieur, où ils sont répartis dans l'ensemble des communes.5 L'état, dont le r?le s'accro?t pendant la guerre, doit répondre de fa?on rapide aux problèmes posés par l'existence de ces réfugiés. Or, en 1914, rien n'avait été prévu. Qu'il puisse y avoir des réfugiés était en effet inconcevable, puisque les armées fran?aises, vouées à l'offensive, devaient aller porter la désolation en terre ennemie. C'est donc à une situation inattendue que sont confrontés les pouvoirs publics. sac longchamp soldes avis 2014 La loi du 5 ao?t 1914 attribue à l'autorité militaire, qui peut le déléguer à l'autorité civile, ?le droit de pourvoir, par voie de réquisitions, au logement, à la nourriture, au chauffage et, en cas de maladie, au traitement des individus et à la subsistance des individus qui, ayant été évacués comme bouches inutiles par le gouverneur d'une place forte, auront déclaré se trouver sans moyens d'existence?. Des secours en argent, de valeur variable, sont distribués dans les départements de l'intérieur. Une circulaire du ministre de l'Intérieur du 1er décembre 1914 précise ensuite que ?le principe essentiel de l'assistance aux réfugiés sans ressources est que l'état fran?ais doit pourvoir, avec le concours patriotique des populations, à leur logement, à leur subsistance et à leur entretien?. Est alors créée une allocation versée aux réfugiés, dont le taux est fixé au même niveau que celui des allocations versées aux femmes de mobilisés?: 1 fr. 25 par jour pour les adultes, 50 centimes pour les enfants. Pendant toute la durée de la guerre, soumis aux pressions des élus des départements envahis, actifs en particulier au sein du groupe des parlementaires représentant les régions envahies, le gouvernement renforce l'arsenal réglementaire et législatif, l'administration des réfugiés étant sous la responsabilité du ministère de l'Intérieur. Constamment enrichis d'articles nouveaux, les textes deviennent si complexes que Jules Pams, ministre de l'Intérieur du deuxième gouvernement Clemenceau, juge plus prudent de les réunir dans une véritable ?charte des réfugiés?, parue au Journal officiel le 17 février 1918. sac balzane longchamp soldes
    6 Pris en charge par l'état, les réfugiés le sont aussi par une multitude d'associations, qui répondent aux appels lancés en faveur des réfugiés par les pouvoirs publics à la fin de 1914. Parmi celles-ci, il faut distinguer les associations philanthropiques dirigées par des personnalités des départements de l'intérieur qui se multiplient à Paris et en province (par exemple le foyer franco-belge, au sein duquel l'écrivain André Gide joue un r?le majeur jusqu'en mars 1916) et les comités mis en place par les réfugiés eux-mêmes (dix comités nationaux pour les réfugiés fran?ais, le comité belge fondé à Paris à la fin de janvier 1915 par des réfugiés désireux de venir en aide à leurs compatriotes nécessiteux, des comités installés dans les villes de province). Ces comités distribuent des secours en nature et, le cas échéant, en argent?; ils servent de bureau de placement?; ils permettent de maintenir des solidarités entre les réfugiés, par exemple en organisant, pour les Belges, des cérémonies à l'occasion de la Fête nationale ou de la fête du Roi-Albert?; ils forment des ?communautés de deuil??; ils essaient également de reconstituer les familles séparées.7 La prise en charge par l'état et par les associations, si elle a pour vocation première de résoudre les difficultés matérielles auxquelles se heurtent les réfugiés, devrait également contribuer à soulager leurs traumatismes. Par ce qu'ils ont subi avant leur arrivée en France libre, mais aussi par ce qu'ils endurent pendant leur exil, les réfugiés apparaissent en effet comme un groupe victime des traumatismes psychiques de la guerre.8 Lors de leur arrivée dans les départements de l'intérieur, les réfugiés ont subi divers traumatismes.9 Ceux qui ont fui dès 1914 ont connu les exactions de la période d'invasion, mises en valeur dès la période de la guerre par ?la Commission d'enquête en vue de constater les actes commis par l'ennemi en violation du droit des gens?, instituée par décret du 23 ao?t 1914.

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