207. ...suite.9 Gallicans et Catholiques anglais interprètent le schisme comme hérésie alors que les rois Henry VIII et Henri II auraient voulu en faire une affaire purement politique. On peut, néanmoins, justifier la comparaison entre Gallicanisme et Anglicanisme que les propos du secrétaire du Parlement de Paris même, Jean du Tillet, semblent encou-rager[15] [15] Jean du Tillet, Memoire et advis de M. doudoune homme sans manche soldes Jean du Tillet, Protenotaire...suite. En effet la crise de 1551 permet aux juristes de fourbir leurs armes et de réitérer, voire de réinventer, les libertés de l'église gallicane, dans un sens qui pourrait être interprété comme encourageant le schisme[16] [16] Jean du Tillet, Recueil des Roys de France, Paris, Jean... doudoune femme longue suite.10 Mais si certains juristes Gallicans veulent que le roi de France suive son homologue Anglais en matière de suprématie, cela ne fait pas d'eux des hérétiques, au contraire. Pour preuve, dix ans plus tard, alors que la couronne engage une politique de conciliation avec les hérétiques, ce sont les contre-pouvoirs qui sont l'université et le parlement qui défendent la vieille religion gallicane. La politique de conciliation inaugurée par le colloque de Poissy, faisant du roi l'arbitre des conflits confessionnels, offre peut-être la meilleure comparaison avec l'exemple anglais. Le Gallicanisme royal s'exprime alors avec force et fait appel à des précédents historiques qui ne sont pas toujours du go?t des théologiens de la Sorbonne[17] [17] Alain Tallon, La France et le concile de Trente 1518-1563,... sac de voyage longchamp prix pas cher suite. Peu de Gallicans y auraient trouvé à redire si cette autorité avait été utilisée dans le sens de la répression plut?t que dans celui de la conciliation. L'université et le parlement, pourtant rarement d'accord sur d'autres points, s'unissent pour condamner les initiatives royales de conciliation à commencer par le colloque de Poissy. Ce qui choque les traditionalistes au sein de l'église gallicane, pourtant sensibles à l'idée d'un concile national pour résoudre le problème de l'hérésie, c'est le fait que des hérétiques étrangers y soient eux-mêmes conviés. Le Parlement et l'université s'accordent avec la couronne sur ce point : l'hérésie relève de la seule responsabilité du roi ; mais l'appel répété à la croisade s'oppose sans ambigu?té à tout effort de modération[18] [18] Luc Racaut, « The polemical use of the Albigensian Crusade...
Jean du Tillet, Protenotaire...suite. En effet la crise de 1551 permet aux juristes de fourbir leurs armes et de réitérer, voire de réinventer, les libertés de l'église gallicane, dans un sens qui pourrait être interprété comme encourageant le schisme[16] [16] Jean du Tillet, Recueil des Roys de France, Paris, Jean... doudoune femme longue suite.10 Mais si certains juristes Gallicans veulent que le roi de France suive son homologue Anglais en matière de suprématie, cela ne fait pas d'eux des hérétiques, au contraire. Pour preuve, dix ans plus tard, alors que la couronne engage une politique de conciliation avec les hérétiques, ce sont les contre-pouvoirs qui sont l'université et le parlement qui défendent la vieille religion gallicane. La politique de conciliation inaugurée par le colloque de Poissy, faisant du roi l'arbitre des conflits confessionnels, offre peut-être la meilleure comparaison avec l'exemple anglais. Le Gallicanisme royal s'exprime alors avec force et fait appel à des précédents historiques qui ne sont pas toujours du go?t des théologiens de la Sorbonne[17] [17] Alain Tallon, La France et le concile de Trente 1518-1563,... sac de voyage longchamp prix pas cher
suite. Peu de Gallicans y auraient trouvé à redire si cette autorité avait été utilisée dans le sens de la répression plut?t que dans celui de la conciliation. L'université et le parlement, pourtant rarement d'accord sur d'autres points, s'unissent pour condamner les initiatives royales de conciliation à commencer par le colloque de Poissy. Ce qui choque les traditionalistes au sein de l'église gallicane, pourtant sensibles à l'idée d'un concile national pour résoudre le problème de l'hérésie, c'est le fait que des hérétiques étrangers y soient eux-mêmes conviés. Le Parlement et l'université s'accordent avec la couronne sur ce point : l'hérésie relève de la seule responsabilité du roi ; mais l'appel répété à la croisade s'oppose sans ambigu?té à tout effort de modération[18] [18] Luc Racaut, « The polemical use of the Albigensian Crusade...