Et battre ainsi les objectifs fixés par Bruxelles.La situation est plus délicate pour Volkswagen : la première marque ne pointe qu'au 14e rang en matière d'amélioration avec une moyenne de 159 grammes de CO2 pour l'ensemble des voitures figurant à son catalogue 2005. C'était prévisible : la firme de Wolfsbourg vend beaucoup de grosses cylindrées de haut de gamme dévoreuses d'énergie. Les constructeurs japonais qui commercialisent moins de petites voitures équipées de moteurs Diesel ferment la marche. Nissan affiche la plus faible amélioration des 20 marques vendues en Europe lors de ces huit dernières années. La marque se défend en indiquant que de nouveaux modèles récemment commercialisés permettront d'améliorer cette moyenne.LE CANCER du poumon est une maladie souvent fatale. sac longchamp La gravité tient au fait que dans la majorité des cas, le mal est déjà très évolué quand le diagnostic est porté. Les essais de dépistage systématique chez les fumeurs par une radiographie systématique régulière se sont avérés peu efficaces : quand une tumeur devient visible sur une radio des poumons, il est souvent déjà trop tard. Avec plus de 28 000 nouveaux cas par an et 27 000 décès, cette maladie, qui concerne des fumeurs dans 90 % des cas, est le premier cancer en France, par ordre de fréquence. D'où l'idée, qui se développe depuis quelques années, d'utiliser de nouveaux outils d'imagerie pour tenter un dépistage précoce efficace et réduire la mortalité. L'enquête publiée aujourd'hui dans le New England Journal of Medicine ouvre de nouvelles perspectives pour élargir un tel diagnostic grâce à un examen par scanner dit spiralé qui permet de visualiser des lésions de petite taille dans les poumons.L'essai mené sous l'égide de l'université Cornell à New York a été lancé en 1993 et porte sur 31 567 personnes de plus de 40 ans, toutes à risque de cancer du poumon du fait d'un tabagisme actif ou d'une exposition professionnelle à l'amiante. Elles ont bénéficié tous les ans pendant dix ans d'un examen par scanner spiralé. dimension Les nodules pas forcément cancéreux découverts lors de cet examen ont fait alors l'objet d'un protocole spécifique en fonction de leur taille. Pour ceux mesurant entre 5 et 14 millimètres de diamètre, un nouveau scanner trois mois plus tard est programmé pour examiner l'évolution de la taille. S'il a grossi, une biopsie est réalisée. S'il est stable, le volontaire poursuit le dépistage annuel. Pour ceux de plus de 15 millimètres de diamètre, après un traitement antibiotique, un nouvel examen est programmé, avec biopsie s'il persiste. Toute la difficulté d'un tel dépistage est d'éviter au maximum des interventions intempestives, non dénuées de risque pour des petites lésions qui ne seraient pas des cancers.Questions en suspensAu bout de dix ans, sur les 27 500 personnes s'étant réellement pliées à un dépistage annuel, 484 cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués, dont 85 % (412), c'est-à-dire la grande majorité, étaient au stade 1, considéré comme curable. sac longchamps taille m Rappelons qu'en l'absence de dépistage seulement 10 % des tumeurs bronchiques sont détectées à ce stade 1. Le taux de survie au bout de dix ans pour l'ensemble de ces malades est estimé à 80 %. Sur les 412 personnes ayant un cancer stade 1, 39 décès liés à la maladie ont été observés pendant la période de surveillance. « Le dépistage par scanner spiralé est capable de détecter le cancer du poumon au stade 1 quand il est encore curable par la chirurgie chez une grande proportion de personnes, concluent les auteurs. Le coût d'un examen est d'environ 200 dollars et celui de la chirurgie pour tumeur pulmonaire au stade 1 est de moitié inférieur à celui du traitement d'un stade plus tardif de la maladie. Nous considérons donc que le rapport efficacité/coût du dépistage est très favorable. »Dans un éditorial publié aujourd'hui également dans le New England, Michael Hunger, du département de diagnostic et de prévention du cancer du poumon du centre Chase (Philadelphie), explique notamment que si cette étude apporte beaucoup d'informations importantes, certaines questions restent en suspens.
La gravité tient au fait que dans la majorité des cas, le mal est déjà très évolué quand le diagnostic est porté. Les essais de dépistage systématique chez les fumeurs par une radiographie systématique régulière se sont avérés peu efficaces : quand une tumeur devient visible sur une radio des poumons, il est souvent déjà trop tard. Avec plus de 28 000 nouveaux cas par an et 27 000 décès, cette maladie, qui concerne des fumeurs dans 90 % des cas, est le premier cancer en France, par ordre de fréquence. D'où l'idée, qui se développe depuis quelques années, d'utiliser de nouveaux outils d'imagerie pour tenter un dépistage précoce efficace et réduire la mortalité. L'enquête publiée aujourd'hui dans le New England Journal of Medicine ouvre de nouvelles perspectives pour élargir un tel diagnostic grâce à un examen par scanner dit spiralé qui permet de visualiser des lésions de petite taille dans les poumons.L'essai mené sous l'égide de l'université Cornell à New York a été lancé en 1993 et porte sur 31 567 personnes de plus de 40 ans, toutes à risque de cancer du poumon du fait d'un tabagisme actif ou d'une exposition professionnelle à l'amiante. Elles ont bénéficié tous les ans pendant dix ans d'un examen par scanner spiralé. dimension Les nodules pas forcément cancéreux découverts lors de cet examen ont fait alors l'objet d'un protocole spécifique en fonction de leur taille. Pour ceux mesurant entre 5 et 14 millimètres de diamètre, un nouveau scanner trois mois plus tard est programmé pour examiner l'évolution de la taille. S'il a grossi, une biopsie est réalisée. S'il est stable, le volontaire poursuit le dépistage annuel. Pour ceux de plus de 15 millimètres de diamètre, après un traitement antibiotique, un nouvel examen est programmé, avec biopsie s'il persiste. Toute la difficulté d'un tel dépistage est d'éviter au maximum des interventions intempestives, non dénuées de risque pour des petites lésions qui ne seraient pas des cancers.Questions en suspensAu bout de dix ans, sur les 27 500 personnes s'étant réellement pliées à un dépistage annuel, 484 cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués, dont 85 % (412), c'est-à-dire la grande majorité, étaient au stade 1, considéré comme curable. sac longchamps taille m
Rappelons qu'en l'absence de dépistage seulement 10 % des tumeurs bronchiques sont détectées à ce stade 1. Le taux de survie au bout de dix ans pour l'ensemble de ces malades est estimé à 80 %. Sur les 412 personnes ayant un cancer stade 1, 39 décès liés à la maladie ont été observés pendant la période de surveillance. « Le dépistage par scanner spiralé est capable de détecter le cancer du poumon au stade 1 quand il est encore curable par la chirurgie chez une grande proportion de personnes, concluent les auteurs. Le coût d'un examen est d'environ 200 dollars et celui de la chirurgie pour tumeur pulmonaire au stade 1 est de moitié inférieur à celui du traitement d'un stade plus tardif de la maladie. Nous considérons donc que le rapport efficacité/coût du dépistage est très favorable. »Dans un éditorial publié aujourd'hui également dans le New England, Michael Hunger, du département de diagnostic et de prévention du cancer du poumon du centre Chase (Philadelphie), explique notamment que si cette étude apporte beaucoup d'informations importantes, certaines questions restent en suspens.
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