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xlinda55236

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started by xlinda55236 on 10 Jan 15
  • xlinda55236
     
    Se référer à la différence sexuelle, et s'y repérer, relève donc d'une xA0;prise de positionxA0; du sujet. Quant au xA0;choix d'objetxA0;, du moment que l'on distingue celui que l'on aime de celui que l'on désire, il s'avère que le premier type de choix ne se rapporte pas à la différence sexuelle (mais plut?t au narcissisme et au rapport archa?que à la mère), et que le second est déterminé par le phallus, ou plus exactement par la fa?on dont on élit un objet pour ce qu'il est supposé détenir de brillance phallique.10 Dès lors, définir l'homosexualité par l'attrait exercé par les personnes de même sexe que soi n'a, on le comprend, plus grand sens. Encore faut-il savoir de quel sexe et de quel attrait il s'agit. Encore faut-il, autrement dit, déplier sur différents plans, et indexer au phallus, xA0;l'identité sexuellexA0; du sujet, ainsi que celle de l'objet qu'il désire, formant ainsi, dans le strict prolongement 150; et la radicalisation 150; de la proposition freudienne figurant à la fin de l'article Sur la psychogenèse d'un cas d'homosexualité féminine, un tableau explicitant les différentes combinaisons possiblesxA0;: anatomie du sujet homme femme position sexuelle psychique masculine féminine objet désiré identifié comme viril(détenteur du phallus) féminin(incarnant le phallus) anatomie de l'objet désiré homme femme 11 Qu'appelle-t-on, couramment, homosexualitéxA0;? Le fait qu'il y ait identité entre la première et la dernière case du tableau. Mais tout le mérite de celui-ci consiste justement à montrer, d'une part, qu'aucune dimension psychique n'est prise en compte dans un tel cas et qu'il y a peut-être for?age, ou simplification abusive, à le qualifier de la sorte, et, d'autre part et surtout, que ce qui relève de l'homosexualité correspond en fait à plusieurs types de combinaisons possibles. Ainsi, par exemple, un homme, anatomiquement parlant, occupant une position psychique féminine et désirant des objets xA0;virilsxA0;, est-il véritablement à considérer comme homosexuelxA0;? Ou, en tout cas, xA0;davantagexA0; homosexuel qu'un homme occupant une position féminine et désirant des objets féminins, ou encore qu'une femme occupant une position masculine et désirant des objets xA0;virilsxA0;xA0;?12 Accordons que ces dernières configurations sont plus théoriques qu'autre chose. chemises burberry femme pas cher
    Il n'en reste pas moins l'intérêt, que l'on vient de souligner, de ce tableauxA0;: mettre en valeur le fait que xA0;l'homosexualitéxA0; (tout comme xA0;l'hétérosexualitéxA0;, d'ailleurs) correspond à la combinaison de plusieurs éléments (et, bien s?r, à la valeur réciproque qu'on leur attribue). Ce qui conduit très vite à comprendre que, derrière ce qu'on désigne globalement comme homosexualité, se répartissent de facto plusieurs positions subjectives bien distinctes, qui sont à saisir comme autant de formes d'homosexualités différentes. La clinique, d'ailleurs, n'en atteste-t-elle pas, et parfois de manière presque caricaturalexA0;? Qu'y a-t-il de commun, par exemple, entre les xA0;hommes masculinsxA0; désirant les xA0;hommes virilsxA0;, les xA0;hommes masculinsxA0; désirant les xA0;hommes efféminésxA0;, les xA0;hommes efféminésxA0; désirant…, les xA0;femmes masculinesxA0; désirant les xA0;femmes masculinesxA0;, les xA0;femmes masculinesxA0; désirant les xA0;femmes fémininesxA0;, etc.xA0;? Et, a fortiori, qu'y a-t-il de commun 150;, si ce n'est par moments certaines formes de condamnations ou d'exclusions sociales 150; entre ces figures de l'homosexualité masculine et celles de l'homosexualité féminine[10][10] Une remarque, quand même, à ce proposxA0;: est-il vraiment...suitexA0;?13 14 Qu'est-ce que l'homosexualité, nous demandions-nous d'entrée de jeuxA0;? Et de commencer par montrer que la réponse n'avait rien d'une évidence. doudoune monclerc enfant soldes Puis d'essayer de réunir, malgré tout, les éléments permettant d'en proposer une. Que penser de celle à laquelle nous parvenons maintenantxA0;? Radicalisons-laxA0;: l'homosexualité n'existe pas, avan?ons-nous (pas plus, d'ailleurs, que l'hétérosexualité)xA0;; il n'y a que des homosexualités 150; soit des fa?ons diverses de s'inscrire dans la logique du partage des sexes et du choix de l'objet de désir, lesquelles s'avèrent, au gré des combinaisons, mettre le sujet en rapport avec du même, plut?t qu'avec de l'autre.15 L'homosexualité n'existe pas, donc. Soit. Pourtant autre chose existexA0;: le fait de se reconna?tre, de se dire 150; voire de se proclamer 150; homosexuel. En d'autres termes, si l'homosexualité ne peut guère prétendre au statut de forme clinique singulière, elle s'avère néanmoins pour certains faire identité, contrairement à l'hétérosexualité. Qu'est-ce là que cette identitéxA0;? Est-elle à entendre au sens de la psychologie socialexA0;? N'est-elle, par exemple, que le produit de la stigmatisation sociale 150; du regard de l'AutrexA0;? Peut-être, s?rement 150; mais pas seulement. doudoune bleu marine femme soldes
    Car une telle xA0;identitéxA0; est aussi un signifiant, un trait, voire une bannière, sous lesquels se ranger. Et dès lors que l'on isole un signifiant pour dire sa vérité, que l'on s'identifie à un trait donné, que l'on élit une bannière pour être représenté, cela a des effets 150; subjectifs 150; dont la prise en compte ramène directement au champ de la psychanalyse.16 Quels effetsxA0;? Ceux de toute identitéxA0;: leurrants, bien s?r, aliénants, certainement, pacifiants, parfoisxA0;; et, presque toujours, effets de reconnaissance, mêlés de sentiments d'étrangeté, d'indécision, voire de révolte. Je suis… celaxA0;! Certes. Mais ne suis-je que celaxA0;? Certes non. Que suis-je donc, alors, moi qui cherche tant à être ce que je suis censé être, et encore plus à n'être pas ce que je me découvre être, alors que je m'en soucie le moinsxA0;?17 être homosexuel 150; mais commentxA0;? Malgré soi 150; à son xA0;corpsxA0; défendantxA0;? De manière décidéexA0;? En équilibrant sa tendance perverse par son fond névrotiquexA0;? Ou, plus ironiquement, comme par inadvertancexA0;? Hu?tres ou escargotsxA0;? 18 Cette dernière éventualité peut sembler quelque peu saugrenue. Elle a pourtant sa place ici, dans la mesure où elle correspond à ce qui est une fa?on, pour certains, d'accentuer le caractère dérisoire que prend quelque identité qu'on se donne 150; et celle que représente l'homosexualité tout aussi bien 150;, en réduisant celle-ci à ce qu'elle est, après toutxA0;: affaire de go?t.suitexA0;?7 Admettons donc cette distinction radicale de l'objet du désir et de l'objet d'amour, et ne considérons que la question du xA0;choixxA0; de ce dernier. Qu'est-ce qui en décidexA0;? Si un début de réponse se dégage, pour qui veut bien faire l'effort de l'entendre, de l'ensemble de la littérature accumulée depuis quelques millénaires sur ce thème, c'est celui-cixA0;: ce qui conduit un sujet à aimer n'est pas la présence, chez xA0;l'éluxA0;, de tel ou tel caractère proprement sexuel, mais plut?t l'opportunité qui s'offre d'y saisir, et d'y retrouver, xA0;quelque chosexA0; de nettement plus archa?que. Ce que Lacan résume, avec sa concision habituelle, en déclarant que xA0;l'amour n'a rien à voir avec le sexe[7][7] J. Lacan, Le Séminaire, Livre XX, Encore, Paris, Le Seuil,... Lacoste soldes
    suitexA0; 150; formulation où comprendre aussi bien que l'amour est décidément au-delà, ou en-de?à, de la sexualité, que le fait qu'il ne s'adresse pas à l'être sexué comme tel, mais à ce qu'on pourrait appeler l'incarnation de l'objet du manque, de l'objet fondamentalement inaccessible, désigné par lui comme objet a.8 Venons-en enfin au xA0;choix d'objet de désirxA0;, puisque c'est de fait ce qui nous intéresse le plus ici. à quoi tient-ilxA0;? N'oublions pas, tout d'abord, que ce furent les pervers et les enfants qui fournirent à Freud les premiers éléments de réponse à cette question. Ce qu'il apprit d'eux, sur ce plan, peut être synthétisé en trois pointsxA0;: l'existence d'un xA0;primat phalliquexA0;. C'est d'abord en regard du phallus que se construit et s'ordonne la sexualité humaine, qu'elle soit masculine ou fémininexA0;; son caractère de xA0;perversion polymorphexA0;. N'importe quel trait s'avère en définitive susceptible de supporter ou de relayer le désir produit par l'objet phallique. La sexualité humaine est donc par essence perverse, et polymorphexA0;; xA0;l'orientation désirantexA0; est fonction de la structure. Moncler pas cher Si, originairement, il n'est pas d'objets sur lesquels le désir ne puisse se porter, il n'en demeure pas moins que, pour la plupart des sujets, s'effectue ensuite une forme de sélection 150; d'orientation 150;, différente selon leur structure. Ainsi, là où le pervers élit un substitut phallique et sait dorénavant ce qu'il désire, le névrosé maintient une sorte d'indécision xA0;polymorphiquexA0; (le savoir de son désir lui reste inaccessible, ce qui fait aussi bien le jeu du doute obsessionnel que de l'insatisfaction hystérique), mais limite néanmoins le champ de son désir du fait de toutes sortes de restrictions secondaires, parmi lesquelles, bien s?r, le dégo?t figure en bonne place. Qu'est-ce à dire, sinon admettre que, pour le sujet humain, le xA0;choixxA0; de l'objet qu'il croit désirer est un processus éminemment contraintxA0;? Ne voyons-nous pas là, d'ailleurs, transpara?tre la formidable ironie de Freud, baptisant xA0;choixxA0; cette temporalité où le sujet s'avère finalement n'en avoir aucun, doublement déterminé qu'il est, par le phallus, d'abord, par ce que sa structure psychique le presse de trouver comme substitut à ce dernier, ensuitexA0;? Ce que Freud entend montrer là, en d'autres termes, est, d'une part, que l'on ne désire jamais une femme, ou un homme, qu'au titre du phallus (en tant que cette femme peut, par exemple, se prêter à l'incarner, ou en tant que cet homme peut, lui, se prêter à laisser croire qu'il le possède), et, d'autre part, que l'objet xA0;éluxA0; comme substitut phallique (homme, femme, enfant, fétiche, etc.[8][8] On aurait pu tout aussi bien dire, en l'occurrencexA0;:...suite) ne l'est que parce que l'histoire et la structure du sujet conduisent à ce que ce soit ce trait-là, plut?t qu'un autre, qui fasse fonction de réceptacle à la brillance phallique. Acheter sac vanessa bruno soldes
    En ajoutant que c'est évidemment la structure perverse qui permet de révéler au mieux ce processus, puisque s'il est un sujet capable d'isoler un trait quelconque en le reconnaissant pour phallique, soit-il d'ailleurs le seul à pouvoir le distinguer comme tel dans la réalité[9][9] Ne songeons qu'au cas princeps de Freud, ce patient qui...suite, c'est bien le pervers. La combinatoire freudienne 9 Récapitulons. être homme, ou femme, ne dépend pas que de l'anatomie. Il y faut encore un consentement du sujet, une forme d'adhésion à ce qui n'est identité que parce que le jeu des identifications y pousse.

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