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    #1 opinions1 opinions1 on 03 Jun 14
     
    Décidé à arracher un statut dans l'année pour le Kosovo, l'envoyé spécial de l'ONU pour la région, le Finlandais Martti Ahtisaari, a encouragé José Manuel Barroso à se rendre sur place avec Oli Rehn pour rassurer les dirigeants serbes et albanais.A Belgrade et à Pristina, José Manuel Barroso n'a pas ménagé sa peine. Malgré le problème du Kosovo, et le manque de coopération avec le TPI en Bosnie, les négociations techniques entre Bruxelles et les pays de l'ex-Yougoslavie en vue de leur intégration avancent au pas cadencé, ce qui fait râler certaines capitales. Pays le plus pauvre du continent, très fragilisé par le crime organisé, l'Albanie est ainsi sur le point de conclure un accord de stabilisation et d'association avec l'Union européenne, premier stade vers la candidature officielle. Plus avancées, la Serbie-Monténégro et la Bosnie ont déjà entamé à l'automne dernier des négociations avec Bruxelles en vue de conclure leur accord d'association. A Belgrade, José Manuel Barroso a même promis la conclusion de cet accord à l'automne prochain, à la condition, bien sûr, que la Serbie coopère sincèrement avec le TPI, en livrant notamment le criminel de guerre en cavale, Radko Mladic. «Pour nous, cet accord d'association avec l'UE est très important», répète le président serbo-monténégrin, Svetozar Marovic. http://www.fams.fr/
    «Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas satisfaire aux obligations du TPI», a-t-il déclaré. José Manuel Barroso a mis une pression identique sur la Bosnie, priée de livrer Karadzic, avant de franchir une nouvelle étape. Une dernière république balkanique pourrait bientôt s'ajouter à la liste des prétendants à l'UE : le Monténégro, qui devrait organiser un référendum sur son indépendance par rapport à la Serbie le 30 avril prochain. Chiites et sunnites : une vision différente de l'Islam LES CHIITES représentent environ 60% de la population irakienne et sont principalement établis dans le sud du pays. Après des années d'oppression par le régime de Saddam Hussein, ils ont accédé au pouvoir pour la première fois à l'occasion des élections générales de janvier 2005. Leur prépondérance politique s'est renforcée lors des législatives du 15 décembre 2005.La longue exclusion des chiites du processus politique commence dans les années 1920, quand ils boycottent les élections organisées par l'occupant britannique. Chaussure lacoste Une marginalisation qui s'accélère dans les années 1970, avec la montée en puissance du clan sunnite des Tikriti de Saddam Hussein. Lorsqu'il arrive au pouvoir, celui-ci interdit certaines fêtes religieuses, dont l'Achoura. S'ensuit une répression sanglante des leaders religieux chiites, dont le plus important, l'ayatollah Mohammad Baqer Sadr, exécuté en 1980.En 1991, juste après la défaite irakienne pendant la guerre du Golfe, une insurrection populaire éclate dans les régions du sud. Ce vaste mouvement d'hostilité au pouvoir est réprimé dans le sang.La chute du régime de Saddam Hussein en avril 2003 permet aux chiites de pratiquer leurs rites au grand jour. Mais ils sont rapidement frappés par de sanglants attentats : A Najaf en août 2003 (au moins 83 morts, dont le dignitaire religieux Mohammad Baqer Hakim), puis à Kerbala et à Bagdad en mars 2004 pendant le deuil sacré de l'Achoura (plus de 170 morts). Chaussure lacoste pas cher
    En février 2005, Hilla, ville à majorité chiite, est la cible de l'attentat le plus meurtrier depuis la chute du régime, revendiqué par le groupe du chef d'Al-Qaïda en Irak Abou Moussab al-Zarqaoui (118 morts). Depuis la proclamation par Zarqaoui d'une « guerre totale » contre les chiites en septembre 2005, les attentats se sont encore multipliés.L'Irak est un haut-lieu du chiisme. Les événements fondateurs de cette branche de la foi musulmane s'y sont déroulés et six des douze imams vénérés y sont enterrés. Notamment Ali, cousin et gendre du prophète Mahomet, dont le mausolée est à Najaf, et Hussein, fils d'Ali et petit fils du prophète, à Kerbala. Y sont également enterrés les imams Ali al-Hadi et Hassan al-Askari, dont le mausolée à Samarra a été partiellement détruit par la double explosion de mercredi.LES SUNNITES entendent représenter l'orthodoxie, celle qui applique les doctrines, normes et usages établis par le prophète Mahomet, face au chiisme.

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