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burberry pas cher Des clivages - 0 views

started by xfiona3322116 on 02 Dec 14
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    Deux ténors d'AlleanzaNazionale, le ministre des Postes et Télécommunications, Maurizio Gaspari, et le gouverneur de la région Latium, Francesco Storace, très impliqués dans les organisations de jeunesse du MSI dans les années 1970, ont tenté de relancer le dossier judiciaire du ?rogo di Primavalle??: le 16 avril 1973, des militants du groupe d'extrême gauche Potere Operaio incendiaient le domicile d'un militant du MSI dont les deux fils moururent carbonisés. Début 2005, bénéficiant de la prescription, l'un des trois incendiaires condamnés a affirmé que six personnes avaient pris part à l'incendie et l'avocat de la partie civile a accusé l'ancien leader de Potere Operaio, Franco Piperno, d'avoir mandaté le crime. La publication dans la presse de la photo des corps calcinés des deux victimes, les accusations de l'avocat et des deux politiciens, la réplique de Franco Piperno (reprochant aux représentants d'AlleanzaNazionale ?une fa?on irresponsable d'alimenter un climat de guerre civile? et avan?ant que ?le passé doit être affronté sur le terrain politique et non sur le terrain judiciaire?) et les prises de position de journalistes ont alimenté cette énième polémique. 12 En mai 2005, le verdict de la Cour de cassation, qui a acquitté tous les présumés coupables de l'attentat de piazza Fontana (des membres des groupes d'extrême droite Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale), a suscité une autre polémique qui n'a pas manqué de choquer et ce d'autant plus que la plus haute cour a condamné les parties civiles (les familles des victimes) à payer les frais du procès. L'intervention indignée du président de la République et les réactions de nombreux journalistes ont contraint le président du Conseil à garantir que l'état prendrait en charge cette dépense. Pour beaucoup de commentateurs, de représentants des associations de victimes et d'anciens activistes d'extrême gauche, cette décision de justice prouve une fois de plus que la vérité sur la ?stratégie de la tension? s'avère quasi impossible du fait de l'implication des services secrets italiens et américains. Une conviction qui a pu s'exprimer publiquement le 2 ao?t 2005 à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de l'attentat de la gare de Bologne, de loin le plus meurtrier de l'après-guerre en Italie (85 morts et 200 blessés). burberry pas cher
    Comme chaque année depuis 1999, le ministre dépêché par le gouvernement a été contesté par la foule. Ce 2 ao?t 2005, le vice-président du Conseil, Giulio Tremonti (Forza Italia), a été sifflé par une grande partie des dix mille participants dont plusieurs milliers ont quitté la place durant le discours officiel. Si Romano Prodi et le maire de Bologne, Sergio Cofferatti, ont jugé excessif ce mode d'expression, le député écologiste Paolo Cento y a vu une ?manière de lutter contre le révisionnisme historique qui, depuis plusieurs années, cherche à occulter la matrice néofasciste de l'attentat?. Francesco Cossiga et deux députés d'AlleanzaNazionale venaient à peine de relancer la ?piste arabe?, l'ex-président de la République allant jus-qu'à mettre en cause le juge Libero Mancuso, le premier en charge du dossier et dont l'enquête avait abouti à la condamnation à perpétuité de deux activistes du groupe d'extrême droite des NAR (Valerio Fioravanti et Francesca Mambro, qui bénéficient de la liberté conditionnelle) et à la condamnation pour ?dépistage des enquêtes? de l'agent des services secrets Francesco Pazienza et de l'ancien Grand Ma?tre de la loge ma?on-nique couverte P2, Licio Gelli. Le président de l'association des familles de victimes, Paolo Bolognesi, a réclamé la levée du secret d'état pour les actes terroristes et autres ?massacres?, une demande réitérée depuis plusieurs années, il a aussi critiqué l'insuffisance de la loi entrée en vigueur en 2004 sur les réparations financières et les allègements fiscaux en faveur des victimes du terrorisme. Ainsi, à gauche, nombre de porte-parole s'opposent aux projets d'amnistie, notamment au nom des victimes des ?stragi?, ces attentats perpétrés par des activistes d'extrême droite qui ont bénéficié de complicités au sein des secteurs étatiques, et estiment que ?justice doit être faite?. Les veto s'entrecroisent et compliquent les clivages. burberry pas cher Des clivages compliqués13 Ceux qui envisagent l'amnistie comme une solution et même comme la seule fa?on de clore cette période douloureuse pour le pays demeurent pour le moment très minoritaires. En dehors d'anciens activistes ou de l'ancien président de la République, Francesco Cossiga, seuls des représentants du Parti radical, de Rifondazione Comunista et des Verts défendent unanimement cette tentative de ?tourner la page?.14 Si des points de vue initialement très éloignés ont fini par se rejoindre durant les années 1990?[13] [13] . ?Ainsi, Roberta Cappelli, ancienne membre de la «?colonne...suite, les clivages ont eu tendance à se figer depuis. femme moncler pas cher
    Les tenants de l'amnistie ont pu s'appuyer sur une nouvelle prise de position publique de Francesco Cossiga en faveur d'une telle solution. ? (?stragi?) de la ?stratégie de la tension?. Face aux accusations pointant son implication dans cette ?stratégie de la tension?, il a même fait l'éloge de la structure clandestine Gladio et qualifié les membres de la loge P2 de ?patriotes?. Pour justifier le retrait de son soutien au gouvernement D'Alema, le premier exécutif dirigé par un ex-communiste, il affirmait en 1999?: ?son arrivée à palazzo Chigi [la présidence du Conseil, (nda)] avait un sens précis?: historiciser les cinquante dernières années et tirer un trait sur les comptes du passé, tous.?[14] [14] . ?Cit233; in Sergio Flamigni, I fantasmi del passato, op.

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