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xcute489

burberry pas cher 20 Claudie - 0 views

started by xcute489 on 02 Dec 14
  • xcute489
     
    13 La deuxième partie du livre porte sur les rois sorciers (la mère sorcière du titre se rapporte plus à la première partie). Là encore, l'analyse détaillée d'Adler mériterait un long commentaire. Le roi sorcier est paradoxal?: il garantit l'ordre, mais il peut recevoir une surpuissance. Plus encore que d'autres penseurs, il témoigne, par son cheminement, qu'une pensée n'est jamais un système clos en dépit des efforts des épigones pour tenter de la faire appara?tre comme tel. Ainsi, la part de paternité du fascisme italien attribuée à Georges Sorel, via le syndicalisme révolutionnaire, en vertu de l'écho que rencontrent ses ?uvres dans ce pays, illustre bien les avatars des interprétations.17 à travers ?l'enchevêtrement des références?, Willy Gianinazzi suit minutieusement la trace qui mène à l'émergence d'une des catégories centrales de la pensée sorélienne, le mythe, empruntant une démarche qu'il situe au croisement de l'histoire de la pensée politique et de celle de la mythographie. Contre l'utopie et ce que sa projection sur l'avenir peut comporter de réifiant, Georges Sorel réhabilite le mythe en tant que facteur agissant de la transformation sociale, à l'opposé des mythes passéistes impliquant une réécriture de l'histoire afin d'assurer la cohésion sociale comme c'est le cas des mythes nationaux tout au long du XIXe siècle, voire du XXe. burberry femme pas cher
    Le mythe est pour Sorel un principe d'action dans le présent qui déploie toutes ses potentialités dans la forme majeure des luttes ouvrières, à savoir la grève générale, donnant corps à l'acteur collectif qu'est le prolétariat.18 Bien que considéré comme un théoricien du syndicalisme révolutionnaire, Georges Sorel n'en est pas moins resté à l'écart de ce mouvement social de masse qui a fait l'objet de ses analyses, allant toutefois jusqu'à rallier un temps le léninisme.19 Sa biographie a été retracée par maint auteur, tant elle semble receler de questions. Aussi, Willy Gianinazzi s'est-il employé à en débusquer quelques aspects méconnus, à partir d'inédits, mais surtout des nombreuses éditions de sources effectuées par les Cahiers Georges Sorel auxquels a succédé Mil Neuf Cent. Revue d'histoire intellectuelle. Et on découvre qu'autour du pivot que constitue cette revue s'est développé tout un réseau. Les références - de Willy Gianinazzi cette fois - en révèlent toute la vivacité et toute la richesse. burberry pas cher 20 Claudie WeillSerge Latouche, Le pari de la décroissance, Paris, Fayard, 2006.21 L'idée de Latouche - partagée heureusement par beaucoup d'autres dans la vie quotidienne - est qu'il faut faire advenir une société de la décroissance, c'est-à-dire une société où la nature et l'économique seraient enchassés dans le social (comme le disait déjà Polanyi), une société où l'économique ne dominerait pas. Disciple de Castoriadis (entre autres), Latouche pense que c'est par une transformation volontaire de l'imaginaire occidental - économicisé, instrumentalisé, ethno-centralisé - que l'advenue de la société de décroissance peut se faire. Elle tiendra compte du local, tout en respectant le global?: l'universalité de certains principes et surtout la protection de l'environnement.22 Latouche appuie son choix sur l'état dans lequel a été mis la planète depuis à peu près 1960. Non qu'auparavant aucun risque ne se présentait, avec la croissance et la décroissance à coups de crises. Mais une certaine limite n'avait jamais été franchie. burberry homme pas cher
    Or, depuis 1960, le pillage de la planète, la production de toxiques (comme l'amiante), de pesticides, la surconsommation, etc., a continuellement augmenté, au point que les habitants de la Terre sont en train d'épuiser trois planètes à la fois, alors qu'il n'y en qu'une. L'impossibilité de cette mise en ab?me est évidente et ne peut aboutir qu'à une (des) catastrophe(s).23 Le livre se veut donc une pédagogie non répressive de la décroissance. Elle doit, selon Latouche, se faire d'abord dans les têtes où le mythe de la croissance à tout prix et de l'économique à tout va, prévalant sur toutes les autres dimensions de la vie en commun, doit peu à peu dispara?tre. Latouche ne prêche nullement pour la disparition du Marché et du salariat, mais il appelle à une mise en cause des instruments économiques (le PNB, par exemple, qui ne mesure que l'économique, alors que d'autres ?biens? sont en jeu) et surtout à bien voir que des mesures apparemment ?bonnes? peuvent se retourner en mesures nocives. Par exemple, un agriculteur faisant du profit en pratiquant des cultures sans pesticides, peut, avec ses profits, acheter des camions qui vont consommer beaucoup d'essence.

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