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started by xfiona3322116 on 29 Nov 14
  • xfiona3322116
     
    Au cours des années 1990, elle a consacré une thèse de doctorat à la question de la représentation du masculin dans les beaux-arts de cette époque. C'est cette recherche qui est au fondement des Limites de la masculinité, paru pour la première fois en allemand en 2003. L'ouvrage présente donc les avantages et les inconvénients d'une recherche 160;datée160; (au sens 150; positif160;! 150; de 160;située160;)160;: on y cherchera moins, en effet, les dernières avancées en matière d'études de genre en histoire de l'art qu'un bilan, tout à fait intéressant du point de vue de l'histoire des idées, de ce qui se faisait alors de plus neuf dans ce domaine en Allemagne (voir, à cet égard, l'emblématique note 9 p.160;266 sur une théorie queer qui commen?ait à peine à exister). C'est donc dix ans après sa première parution que ce livre est publié en fran?ais (dans une très belle traduction de Jean Torrent) au sein de la collection 160;Genre et sexualité160; dirigée par E. Fassin et E. Dorlin. moncler pas cher
    On en profitera, d'ailleurs, pour noter le confort de lecture offert par ce livre, doté de très nombreuses images, d'un remarquable appareil de notes et d'une bibliographie abondante, tout en regrettant l'absence de table des illustrations et d'index des noms qui auraient facilité la 160;circulation160; dans cet ouvrage particulièrement dense. 2 Au moment de sa publication en allemand, le terrain choisi par Fend est déjà largement balisé160;: d'A. Solomon-Godeau à T. Crow, en passant par C. Duncan ou A. Potts, l'évolution du masculin dans la culture visuelle du XVIIIe siècle est un sujet fort documenté, du moins dans l'histoire de l'art anglophone. Fend combine ainsi toutes ces approches (et bien d'autres160;: L. burberry femme pas cher Hunt, G. Levitine…) en une riche synthèse, pour revenir sur ce bref moment de l'histoire des représentations au cours duquel, du milieu du XVIIIe siècle au début du XIXe, le 160;Beau idéal160; est incarné par des figures masculines féminisées 150; androgynes 150; systématiquement associées à un contexte de faiblesse, de passivité ou de mort. Elle montre comment l'éphèbe néoclassique domine l'art des années 1780-1800, puis se transforme progressivement, avant d'être définitivement supplanté par le nu féminin, nouvelle incarnation érotisée de la beauté par excellence. 3 Fend part des études de Thomas Laqueur sur l'émergence de la binarité sexuelle pour décrire le traitement, par la littérature des Lumières, de l'androgyne et de l'hermaphrodite con?us soit comme des êtres mythiques, soit comme des malformations pathologiques. Le chapitre suivant aborde la théorie de l'art élaborée par J.J. Winckelmann, pour qui l'Antiquité grecque est un age d'or artistique où le Beau idéal s'incarne dans la figure de l'adolescent d'apparence androgyne. homme lacoste pas cher
    Fend explique ainsi que, de même que l'Antiquité est irrémédiablement perdue, désormais accessible uniquement par des fragments d'?uvres, de même l'adolescence male est un moment de beauté éphémère, une transition destinée à dispara?tre. D'où la mélancolie nostalgique de l'esthétique de Winckelmann, qui trace les contours d'un art perdu, comme Dibutade ceux de son amant bient?t absent. L'art inspiré de ces principes néoclassiques met donc en valeur des corps surnaturels, sans sexe déterminé (mais pas sans sexualité160;!), par une ligne claire qui, selon l'auteure, 160;enferme les corps160; et s'oppose alors au dessin ondoyant du rococo. 4 Le troisième chapitre évoque la politisation des théories de Winckelmann par la Révolution fran?aise qui les associent à l'?uvre de David. L'auteure consacre une étude longue (et un peu 160;tous azimuts160;) à l'Endymion de Girodet (1791) et au Bara de David (1794), incarnations absolues, selon elle, de la mélancolie winckelmanienne. C'est sans doute dans cette partie du livre que le déficit de contextualisation sociale et politique se fait le plus sentir160;(on y reviendra). L'analogie construite entre l'androgyne érotisé de Girodet et l'enfant-martyr peint par David dans un tableau qu'on peut difficilement considérer comme achevé (ce que soutient pourtant bizarrement l'auteure) est certes brillante du point de vue rhétorique, mais guère convaincante au niveau historique.

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