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  #1 xcathy147 on 30 Oct 14

   

  Cette dévalorisation de l'école et des ma?tres a des conséquences néfastes sur la fa?on dont les seconds per?oivent leurs élèves. Sachant qu'un élève sur deux échoue au collège, pour les professeurs l'élève idéal est celui qui réussit moyennement et l'élève type est celui qui échoue. La relation pédagogique est focalisée sur l'échec et ce dernier sort renforcé, cristallisant la double fonction des enseignants (pédagogie et sélection). Le problème (désormais bien connu 150; cf. plus haut), c'est que, autant les ma?tres acceptent la responsabilité de la réussite, qui les justifie dans leur r?le, autant ils récusent celle de l'échec, qui les déresponsabilise par rapport à l'élève. En effet, dans l'esprit des enseignants, l'échec n'est pas le négatif de la réussite. Le couple échec-réussite renvoie à une opposition objet-sujet. cabas vanessa bruno cuir
  L'élève qui réussit accède au statut de sujet au sein de l'institution et dans la relation avec le ma?tre. L'élève qui échoue devient un objet pour l'institution et le ma?tre. Cette opposition, implicite mais centrale, renvoie à un autre débat160;: qui est responsable de l'échec scolaire160;? Tout dépend du degré. La réussite extrême est per?ue comme non modifiable, la moyenne comme modifiable. L'échec extrême est le fait de la société, le moyen de l'élève. Par conséquent, face à la réussite, les enseignants adoptent une attitude pédagogiquexA0;; face à l'échec, ils répondent par l'idéologie et se mettent à tenir un discours. L'échec scolaire devient une interface entre l'école et la société, l'angle d'attaque de tout discours sur l'école, un problème de société qui échappe à la relation ma?tre-élève mais dont eux-mêmes et l'institution qu'ils représentent sont victimes. burberry boutique en ligne Alors que la relation est une condition de la réussite, cette dernière devient la condition de la première. 44 à la typologie des enseignants, correspond donc la typologie des élèves. Celle-ci va être enrichie par Gayet (1998). Il souligne que l'élève inadapté est non seulement en échec d'apprentissage (dans son rapport au savoir), mais aussi en échec d'obéissance (dans son rapport aux adultes) et en échec d'intégration sociale (dans son rapport aux autres enfants). C'est pourquoi, bien souvent, les pronostics personnels des ma?tres sur leurs élèves sont associés à l'agressivité de ceux-ci et à leur fermeture, en même temps qu'à leur impopularité. Il existe donc une acception scolaire de l'inadaptation160;: c'est l'incompétence à fonctionner selon les règles dispensées par l'institution ou par celui qui est chargé de les faire appliquer (et qui est vécu comme un prédicateur d'exclusion sociale). Elle recouvre en fait trois situations qui impliquent toutes une rupture du lien social160;: insuffisances cognitives, conduites perturbatrices antisociales, conduites d'inhibition. longchamps moins cher
  Ce qui suppose que l'on peut repérer trois types d'enfants en difficulté. La première, cognitive, correspond à un 160;retard160; dans l'acquisition des connaissances et des compétences. L'enseignant, obligé de comparer en permanence les enfants, ne peut s'empêcher de les classer et d'opposer les plus vifs aux plus lents. Les élèves, eux, se savent bons ou mauvais. Malgré ce qu'elle en dit, l'école est encore marquée par l'idée que les hiérarchies entre enfants consistent d'abord en une hiérarchie de l'intelligence dont témoignent les difficultés de l'apprentissage. 45 La deuxième forme d'enfant inadapté se nomme perturbé ou perturbateur (exemple160;: 160;caractériel160;). L'agressivité, tournée en général vers les autres enfants ou vers le professeur, est le signe de cette inadaptation

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Cette dévalorisation de l'école et des ma?tres a des conséquences néfastes sur la fa?on dont les seconds per?oivent leurs élèves. Sachant qu'un élève sur deux échoue au collège, pour les professeurs l'élève idéal est celui qui réussit moyennement et l'élève type est celui qui échoue. La relation pédagogique est focalisée sur l'échec et ce dernier sort renforcé, cristallisant la double fonction des enseignants (pédagogie et sélection). Le problème (désormais bien connu 150; cf. plus haut), c'est que, autant les ma?tres acceptent la responsabilité de la réussite, qui les justifie dans leur r?le, autant ils récusent celle de l'échec, qui les déresponsabilise par rapport à l'élève. En effet, dans l'esprit des enseignants, l'échec n'est pas le négatif de la réussite. Le couple échec-réussite renvoie à une opposition objet-sujet. <a rel="nofollow" title="cabas vanessa bruno cuir" href="http://www.lesgils.fr/pages/cabas-vanessa-bruno-cuir.html">cabas vanessa bruno cuir</a> <br /> L'élève qui réussit accède au statut de sujet au sein de l'institution et dans la relation avec le ma?tre. L'élève qui échoue devient un objet pour l'institution et le ma?tre. Cette opposition, implicite mais centrale, renvoie à un autre débat160;: qui est responsable de l'échec scolaire160;? Tout dépend du degré. La réussite extrême est per?ue comme non modifiable, la moyenne comme modifiable. L'échec extrême est le fait de la société, le moyen de l'élève. Par conséquent, face à la réussite, les enseignants adoptent une attitude pédagogiquexA0;; face à l'échec, ils répondent par l'idéologie et se mettent à tenir un discours. L'échec scolaire devient une interface entre l'école et la société, l'angle d'attaque de tout discours sur l'école, un problème de société qui échappe à la relation ma?tre-élève mais dont eux-mêmes et l'institution qu'ils représentent sont victimes. <a rel="nofollow" title="burberry boutique en ligne" href="http://www.motoclubduparc.fr/FR/burberry-boutique-en-ligne.html">burberry boutique en ligne</a> Alors que la relation est une condition de la réussite, cette dernière devient la condition de la première. 44 à la typologie des enseignants, correspond donc la typologie des élèves. Celle-ci va être enrichie par Gayet (1998). Il souligne que l'élève inadapté est non seulement en échec d'apprentissage (dans son rapport au savoir), mais aussi en échec d'obéissance (dans son rapport aux adultes) et en échec d'intégration sociale (dans son rapport aux autres enfants). C'est pourquoi, bien souvent, les pronostics personnels des ma?tres sur leurs élèves sont associés à l'agressivité de ceux-ci et à leur fermeture, en même temps qu'à leur impopularité. Il existe donc une acception scolaire de l'inadaptation160;: c'est l'incompétence à fonctionner selon les règles dispensées par l'institution ou par celui qui est chargé de les faire appliquer (et qui est vécu comme un prédicateur d'exclusion sociale). Elle recouvre en fait trois situations qui impliquent toutes une rupture du lien social160;: insuffisances cognitives, conduites perturbatrices antisociales, conduites d'inhibition. <a rel="nofollow" title="longchamps moins cher" href="http://www.graindeseneve.fr/image/longchamps-moins-cher.html">longchamps moins cher</a> <br /> Ce qui suppose que l'on peut repérer trois types d'enfants en difficulté. La première, cognitive, correspond à un 160;retard160; dans l'acquisition des connaissances et des compétences. L'enseignant, obligé de comparer en permanence les enfants, ne peut s'empêcher de les classer et d'opposer les plus vifs aux plus lents. Les élèves, eux, se savent bons ou mauvais. Malgré ce qu'elle en dit, l'école est encore marquée par l'idée que les hiérarchies entre enfants consistent d'abord en une hiérarchie de l'intelligence dont témoignent les difficultés de l'apprentissage. 45 La deuxième forme d'enfant inadapté se nomme perturbé ou perturbateur (exemple160;: 160;caractériel160;). L'agressivité, tournée en général vers les autres enfants ou vers le professeur, est le signe de cette inadaptation</div>

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