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blouson moncler soldes 18 Dans - 0 views

started by xangle44556 on 25 Nov 14
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    10 Les hauts gestionnaires de l'éducation vivent, d'une certaine manière, le même ?tomber de haut?. Ils donnent le spectacle de gens qui oscillent entre le durcissement de la loi scolaire traditionnelle - ?plus de lecture?, ?plus d'instruction civique??- et un laxisme démagogique?: en cas de turbulence, ?le moins de vagues possible?. Ils ne savent donc plus très bien comment on fait, de nos jours, pour se maintenir dans le camp des pères totémiques de l'école avec toute l'auréole fantasmatique qui était jusqu'alors censée accompagner leur fonction.De la classe sans père à la classe-bataille ?soft?11 On dira que tout ce qui précède n'est pas de l'ordre de l'inhumain, mais de l'ennui et d'une certaine perte de fiabilité à l'égard des adultes, et qu'il faut aussi, dans la vie, apprendre à faire des choses qui ennuient en s'accommodant d'une certaine désacralisation de l'autorité. Mais c'est là où l'on voit que les temps ont changé?: les élèves vivent de plus en plus comme mortifère et inadmissible d'être l'objet d'une non-reconnaissance et d'un formalisme qui équivalent, pour eux, à un manque à vivre, à s'habiter, à se construire. Ils supportent beaucoup plus mal qu'avant les étiquetages, collectifs ou individuels, négatifs?: ?votre classe est nulle?, ?votre avenir est fichu?. Paradoxalement chez ces jeunes qui affectent de n'être sensibles qu'à l'immédiateté du plaisir, l'angoisse de l'avenir, à laquelle l'école ne répond pas, est considérable. polo ralph lauren pas cher
    Et ils sont plus conscients qu'on ne le croit du caractère artificiel de leurs propres acquisitions. Ils ne sont pas dupes du fait que ce sont des acquisitions par picorage, par imitation sans compréhension. Ces acquisitions, insuffisamment opérationnelles pour la suite, sont souvent per?ues par eux comme confinant à l'hypocrisie et à la tricherie.12 Ce climat délétère qui, par imprégnation, affecte inévitablement tous les élèves de la classe - et pas seulement quelques-uns -, toutes les classes d'un établissement - et pas seulement quelques-unes - renforce la tendance naturelle des élèves et des professeurs à faire, de toute classe, une ?classe-bataille?.13 La classe-bataille ?soft? est celle dont on dit qu'on y chahute trop, que les professeurs on du mal à s'y faire entendre, que le travail est trop souvent entravé par des incidents de discipline. Les agressions sur l'enseignant y sont très rares, mais les affrontements physiques mineurs entre élèves sont constants et il arrive que le ma?tre, excédé, après avoir multiplié les qualificatifs dévalorisants, rudoie les plus récalcitrants.14 Si l'on y regarde de plus près, on voit que ce climat, loin d'être d? au hasard, tient souvent à la conjonction de deux éléments?: à la fragilité de la personnalité de l'enseignant, fragilité vite décelée par les élèves, et à une composition trop hétérogène de la classe hétérogène, c'est-à-dire un nombre trop grand d'élèves en opposition, ou déjà installés dans la marginalité. longchamp Pas Cher 15 Toutefois, dans la classe-bataille soft, les dérèglements ne vont pas trop loin. Ils sont contenus par des processus d'autorégulation. Entre enseignant et élèves s'installe tacitement une complicité pour éviter que la classe-bataille soft ne devienne une classe-bataille hard. Tant?t ce sont les élèves accrochés au travail scolaire qui protestent contre les perturbateurs, tant?t l'enseignant fait marche arrière en matière de sanctions ou, au contraire, fait un rappel salutaire au principe de réalité, ou encore parvient à recentrer la classe sur un projet pédagogique qui arrête à temps les situations limite.De la classe-bataille soft à la classe-bataille hard16 Lorsque, dans la composition de la classe, ce qui est le cas dans certains secteurs, le nombre d'élèves en opposition ou en situation de marginalité dépasse le seuil du supportable et qu'ils peuvent d'autant moins être contenus qu'ils sont soutenus, et même encouragés, de l'extérieur, par les grands frères ou la bande, on passe à une classe-bataille très éprouvante pour les enseignants, le chef d'établissement et pour la majorité des élèves.17 Pour saisir ce phénomène, il faut bien voir l'engrenage dont sont victimes beaucoup d'enfants de ces classes. Leur famille est souvent une ?famille-bataille??: couples qui se déchirent, parents en dérive, maltraitance. blouson moncler soldes
    18 Dans ce contexte, les premières séparations, lorsqu'elles sont insuffisamment ?transitionalisées?, deviennent des ?séparations-bataille?. L'obligation de séparation, qui est à la base de la loi, verse alors dans le défi à la loi ou dans une peur de la loi, non assortie de sa compréhension. L'enfant entre à la Maternelle avec un ?corps-bataille? porteur des habitudes de violence ou de désarroi de la maison et l'on assiste alors, dans cette ?Maternelle-bataille? à un accroissement de cas de mutisme, de non-pactisation, d'agitation. Les enseignants, dont beaucoup font preuve d'une extraordinaire inventivité - méconnue - leur font dessiner la maison, l'école, le chemin qui va de l'une à l'autre, pour leur donner des repères et leur faire comprendre que ce qui se fait à la maison est différent de ce qui se fait à l'école. Mais la Maternelle va trop vite pour ces enfants, d'autant plus que la psychose de la lecture transforme trop souvent la grande section en propédeutique du cours préparatoire. Les remarquables outils de la Maternelle, pour faire passer de l'emprise physique aux réalisations concrètes, puis aux premières formes de la pensée écrite, sont, dans leur cas, sous-utilisés. Si les blessures de la famille-bataille ne sont pas pansées à la Maternelle, le CP devient, à son tour, un ?CP-bataille?.

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