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  #1 opinions1 opinions1 on 07 Aug 14

   

  Son architecture actuelle repose presque exclusivement sur les contributions des salariés et des entreprises. Or, le modèle social peut-il être regardé comme socialement juste et économiquement pertinent, quand son financement est supporté par les seuls actifs, y compris pour des dépenses - telles les prestations familiales - dont aucune logique n'explique qu'elles soient à leur entière charge ?Il est donc impératif d'élargir la base de cotisation du financement de la protection sociale.Plusieurs options sont envisageables : TVA sociale, élargissement de l'assiette de la CSG, cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Il convient d'aborder cette question avec pragmatisme. La solidarité profite à tous, son financement doit donc être l'affaire de chacun, à la mesure de ses capacités contributives. Nous avons un préjugé favorable pour la TVA sociale, qui ouvrirait la voie à un financement plus large, plus efficient et mieux réparti. La modernisation du modèle social passe également par l'instauration d'une nouvelle donne dans les relations entre les salariés et les employeurs. http://www.groupecipa.fr/
  D'abord, en développant la négociation dans les petites et très petites entreprises qui n'ont pas d'instance syndicale ; nous proposons par exemple que soient soumis aux salariés des projets d'accord émanant du chef d'entreprise, portant en particulier sur l'aménagement de la durée du travail, et qui seraient adoptés par ratification aux deux tiers.Ensuite, en préconisant un assouplissement du Code du travail, permettant notamment un meilleur recours aux contrats de mission, une extension du CNE aux contrats saisonniers ou d'usage, ou encore une uniformisation à terme, dans le droit du travail et de la protection sociale, du régime des salariés et des non-salariés.Enfin, en veillant à ce que l'État laisse davantage de place à l'initiative contractuelle et aux partenaires sociaux.Pour garantir la pérennité du modèle social, il faudra assurément que nos compatriotes consentent certains efforts ; et je ne suis pas sûr que la dichotomie entre salariés du secteur public protégés et salariés du privé exposés soit indéfiniment tenable. Mais l'avenir est aussi, peut-être, dans l'acquisition de nouveaux droits, avec des contreparties claires. Que notre modèle social soit ou non exceptionnel, une chose est sûre : nous ne sommes pas seuls au monde. Nous devrons bien nous adapter aux exigences de la compétition mondiale. Accessories Burberry Homme Et nous le ferons soit dans la concertation et l'innovation, soit de façon contrainte sous l'effet de la concurrence. La première voie s'impose d'elle-même, pour autant qu'on préfère agir plutôt que subir.Il se peut que la crise actuelle déclenchée par la décision de Kim Jong-il de faire exploser une bombe atomique souterraine, aboutisse in fine à un compromis boiteux suivi d'interminables négociations qui ont au moins pour vertu d'empêcher le pire. Mais, au regard des bouleversements considérables qui affectent le continent asiatique, nous parions plutôt en faveur d'une transformation radicale de la scène pour des raisons qui n'ont en réalité rien à voir avec la Corée du Nord. En 2001, la situation de la Chine s'est mise à ressembler de façon frappante à celle du Japon en 1914. Alliée désormais importante de la coalition antiterroriste qui se mettait en place, la Chine en profitait pour asseoir sans discussion son hégémonie régionale, avec désormais l'acquiescement gêné des États-Unis, qui, occupés ailleurs, n'en pouvaient mais. C'est ainsi que Washington, en vain, atténuait considérablement ses sympathisants pour l'expérience de gouvernement indépendantiste à Taïwan, et s'en remit, faute de mieux, aux principes énoncés par Clinton face à la Corée du Nord : Pyongyang pourrait obtenir une aide économique et technique considérable si le régime acceptait de renoncer à l'usage de sa bombe. http://www.acorpsdmoi.fr/
  Du coup, certains éléments à la direction de l'État chinois en étaient venus à penser que ne demeurait plus comme obstacle à leur volonté de puissance que le Japon, qui lui, ne peut guère déménager de l'autre côté du Pacifique... Or, les campagnes chauvines antijaponaises ont fait long feu.Ce que les gouvernements ne parviennent pas à concevoir, les sociétés respectives le font, sans même en avoir planifié toutes les conséquences. Ainsi, alors que les négociations sur la réunification chinoise avec Taïwan marquent le pas, l'industrie taïwanaise a déjà engendré une économie unique avec Pékin, en devenant le premier investisseur direct en République populaire. Alors que l'État japonais rêve encore de boucliers antimissiles en association avec les États-Unis, l'industrie japonaise a fini par désenliser son économie déflationniste en la tirant en avant par des exportations sans cesse croissantes vers la Chine.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Son architecture actuelle repose presque exclusivement sur les contributions des salariés et des entreprises. Or, le modèle social peut-il être regardé comme socialement juste et économiquement pertinent, quand son financement est supporté par les seuls actifs, y compris pour des dépenses - telles les prestations familiales - dont aucune logique n'explique qu'elles soient à leur entière charge ?Il est donc impératif d'élargir la base de cotisation du financement de la protection sociale.Plusieurs options sont envisageables : TVA sociale, élargissement de l'assiette de la CSG, cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Il convient d'aborder cette question avec pragmatisme. La solidarité profite à tous, son financement doit donc être l'affaire de chacun, à la mesure de ses capacités contributives. Nous avons un préjugé favorable pour la TVA sociale, qui ouvrirait la voie à un financement plus large, plus efficient et mieux réparti. La modernisation du modèle social passe également par l'instauration d'une nouvelle donne dans les relations entre les salariés et les employeurs. <a rel="nofollow" title="http://www.groupecipa.fr/" href="http://www.groupecipa.fr/">http://www.groupecipa.fr/</a> <br /> D'abord, en développant la négociation dans les petites et très petites entreprises qui n'ont pas d'instance syndicale ; nous proposons par exemple que soient soumis aux salariés des projets d'accord émanant du chef d'entreprise, portant en particulier sur l'aménagement de la durée du travail, et qui seraient adoptés par ratification aux deux tiers.Ensuite, en préconisant un assouplissement du Code du travail, permettant notamment un meilleur recours aux contrats de mission, une extension du CNE aux contrats saisonniers ou d'usage, ou encore une uniformisation à terme, dans le droit du travail et de la protection sociale, du régime des salariés et des non-salariés.Enfin, en veillant à ce que l'État laisse davantage de place à l'initiative contractuelle et aux partenaires sociaux.Pour garantir la pérennité du modèle social, il faudra assurément que nos compatriotes consentent certains efforts ; et je ne suis pas sûr que la dichotomie entre salariés du secteur public protégés et salariés du privé exposés soit indéfiniment tenable. Mais l'avenir est aussi, peut-être, dans l'acquisition de nouveaux droits, avec des contreparties claires. Que notre modèle social soit ou non exceptionnel, une chose est sûre : nous ne sommes pas seuls au monde. Nous devrons bien nous adapter aux exigences de la compétition mondiale. <a rel="nofollow" title="Accessories Burberry Homme" href="http://www.cercleaqua.fr/Accessories-Burberry-Homme">Accessories Burberry Homme</a> Et nous le ferons soit dans la concertation et l'innovation, soit de façon contrainte sous l'effet de la concurrence. La première voie s'impose d'elle-même, pour autant qu'on préfère agir plutôt que subir.Il se peut que la crise actuelle déclenchée par la décision de Kim Jong-il de faire exploser une bombe atomique souterraine, aboutisse in fine à un compromis boiteux suivi d'interminables négociations qui ont au moins pour vertu d'empêcher le pire. Mais, au regard des bouleversements considérables qui affectent le continent asiatique, nous parions plutôt en faveur d'une transformation radicale de la scène pour des raisons qui n'ont en réalité rien à voir avec la Corée du Nord. En 2001, la situation de la Chine s'est mise à ressembler de façon frappante à celle du Japon en 1914. Alliée désormais importante de la coalition antiterroriste qui se mettait en place, la Chine en profitait pour asseoir sans discussion son hégémonie régionale, avec désormais l'acquiescement gêné des États-Unis, qui, occupés ailleurs, n'en pouvaient mais. C'est ainsi que Washington, en vain, atténuait considérablement ses sympathisants pour l'expérience de gouvernement indépendantiste à Taïwan, et s'en remit, faute de mieux, aux principes énoncés par Clinton face à la Corée du Nord : Pyongyang pourrait obtenir une aide économique et technique considérable si le régime acceptait de renoncer à l'usage de sa bombe. <a rel="nofollow" title="http://www.acorpsdmoi.fr/" href="http://www.acorpsdmoi.fr/">http://www.acorpsdmoi.fr/</a> <br /> Du coup, certains éléments à la direction de l'État chinois en étaient venus à penser que ne demeurait plus comme obstacle à leur volonté de puissance que le Japon, qui lui, ne peut guère déménager de l'autre côté du Pacifique... Or, les campagnes chauvines antijaponaises ont fait long feu.Ce que les gouvernements ne parviennent pas à concevoir, les sociétés respectives le font, sans même en avoir planifié toutes les conséquences. Ainsi, alors que les négociations sur la réunification chinoise avec Taïwan marquent le pas, l'industrie taïwanaise a déjà engendré une économie unique avec Pékin, en devenant le premier investisseur direct en République populaire. Alors que l'État japonais rêve encore de boucliers antimissiles en association avec les États-Unis, l'industrie japonaise a fini par désenliser son économie déflationniste en la tirant en avant par des exportations sans cesse croissantes vers la Chine.</div>

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