numérique
L’étude de controverses pour expérimenter la culture numérique
vendredi 19 avril 2013 par Marion Carbillet
J’ai pris le terme « expérimenter » dans le titre de cet atelier : Transmettre ou expérimenter ? Atelier sur l’enseignement de la culture numérique
En quoi l’étude de controverses permet-elle de développer chez nos élèves une culture numérique ? Je vous propose sur le sujet une infographie (que vous pouvez retrouver en ligne) qui résume les principaux éléments de la démarche :
Petite histoire de la germanophobie - Georges Valance - Google Livres - 1 views
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Elles sont surs, nées de la même terre, lempire de Charlemagne. Pourtant elles ne cessent de sobserver, de se méfier lune de lautre, de senvier, de saimer, de se haïr. Elles ? La France et lAllemagne, les deux nations phares de lEurope, qui se sont construites depuis toujours sur des modèles antithétiques : le royaume et lempire. Est-ce pour cela que les Français et les Allemands ont tant de mal à se comprendre ? Depuis les Croisades, les premiers reprochent aux seconds leur lourdeur, leur goût de lordre, une discipline glaçante, quoique fascinante. Les chroniques du Moyen Âge, les ambassades du Grand Siècle, les récits populaires et même la littérature (ce cher baron de Nücingen...) ont colporté des images des Allemands qui sont autant de clichés. Les anecdotes fourmillent, qui montrent à quel point ceux-ci sont vivaces, chez le soldat agonisant dans les tranchées comme chez nos présidents les plus lettrés. Car il nest jusquà la langue et la syntaxe qui nous opposent, comme si le style français était exclusivement légèreté et brio... Et linverse, la francophobie ? Et toutes les tentatives de rapprochement, les traités, les programmes interculturels, la pompe des commémorations, létrange sabir des diplomates, la volonté duvrer à quatre mains pour construire une Europe pacifiée ? Il fallait un auteur né dans les Vosges pour raconter cette histoire damour et de haine entre deux pays, en décrypter les moments clés, et proposer une généalogie vivante et incarnée dune germanophobie qui affleure aujourdhui plus que jamais. Création Studio Flammarion daprès une photo dun casque de soldat allemand des collections de la Mairie de La Ferté-Gaucher (Seine et Marne).
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Elles sont surs, nées de la même terre, lempire de Charlemagne. Pourtant elles ne cessent de sobserver, de se méfier lune de lautre, de senvier, de saimer, de se haïr. Elles ? La France et lAllemagne, les deux nations phares de lEurope, qui se sont construites depuis toujours sur des modèles antithétiques : le royaume et lempire. Est-ce pour cela que les Français et les Allemands ont tant de mal à se comprendre ? Depuis les Croisades, les premiers reprochent aux seconds leur lourdeur, leur goût de lordre, une discipline glaçante, quoique fascinante. Les chroniques du Moyen Âge, les ambassades du Grand Siècle, les récits populaires et même la littérature (ce cher baron de Nücingen...) ont colporté des images des Allemands qui sont autant de clichés. Les anecdotes fourmillent, qui montrent à quel point ceux-ci sont vivaces, chez le soldat agonisant dans les tranchées comme chez nos présidents les plus lettrés. Car il nest jusquà la langue et la syntaxe qui nous opposent, comme si le style français était exclusivement légèreté et brio... Et linverse, la francophobie ? Et toutes les tentatives de rapprochement, les traités, les programmes interculturels, la pompe des commémorations, létrange sabir des diplomates, la volonté duvrer à quatre mains pour construire une Europe pacifiée ? Il fallait un auteur né dans les Vosges pour raconter cette histoire damour et de haine entre deux pays, en décrypter les moments clés, et proposer une généalogie vivante et incarnée dune germanophobie qui affleure aujourdhui plus que jamais. Création Studio Flammarion daprès une photo dun casque de soldat allemand des collections de la Mairie de La Ferté-Gaucher (Seine et Marne).
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Pourquoi utiliser la méthode du document de collecte ?
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travail approfondi sur les notions de source, de document et d’information.
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L'éducation aux médias est-elle nécessaire ? A quelles conditions ? / E-dossi... - 1 views
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Par contraste avec le modèle client-serveur du Web 1.0, où les pourvoyeurs de service fournissaient des applications fermées aux consommateurs, les entreprises du Web 2.0 utilisent l’architecture distribuée des réseaux via la coordination pair-à-pair (P2P) et les ressources partagées (comme le stockage sur disque ou la bande passante) pour mettre à disposition des usagers des espaces de services « prêt à médiatiser » (sur des plateformes comme Facebook, YouTube ou Second Life). Ce tournant historique dans l’environnement médiatique se démarque du « post-modernisme » de Jean-François Lyotard, du « nouvel esprit du capitalisme » décrit par Luc Boltanski et Eve Chiapello ou encore de la « seconde modernité » d’Anthony Giddens, en ce qu’il s’inscrit de plain-pied dans la troisième révolution industrielle, celle de l’information en réseaux. Dans ce changement de paradigme, de l’ère post-moderniste à l’ère cybériste, le comportement des utilisateurs, à mesure qu’ils deviennent des collaborateurs et des producteurs d’information, a tendance à se déplacer d’une culture alphabétique à une culture visuelle, et de la simple consommation de médias comme spectacles à celle de médias comme services. La direction future de ce changement de paradigme a une importance capitale pour l’éducation aux médias comme processus de fabrication du sens et comme pratique collective (Frau-Meigs, 2011a, 2010b).
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Compréhension réfère à la capacité d’invoquer les matrices, scripts et schèmes pour contrôler les récits engageants et les situations à risque.- Critique renvoie à la capacité d’évaluer la fiabilité des contenus et comportements proposés par les actes-en-société que sont les spectacles médiatiques.- Créativité évoque la capacité à prendre en main les outils pour mieux comprendre les rôles sociaux et résoudre les problèmes liés aux attentes culturelles en termes de valeurs et de comportements.- Consommation consiste en la capacité à s’approprier les récits engageants comme des événements nécessitant attention et motivation, notamment pour décrypter les manipulations du marché et de la publicité mais aussi pour produire des biens relationnels, hors marché - Citoyenneté relève de la capacité à tester des modèles dynamiques du monde et, ce faisant, à renforcer ainsi un certain nombre de tendances éthiques et civiques.- Communication inter-culturelle insiste sur la capacité à replacer le récit engageant et ses dilemmes éthiques dans une culture en réseau et une intelligence distribuée. - Conflit fait allusion à la double capacité à résoudre les conflits cognitifs créés par les récits engageants, notamment autour de contenus et comportements à risque, et à réviser positions et valeurs en utilisant le pluralisme des médias pendant les situations de conflit (émeute, guerre, génocide…).
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l’éducation aux médias est interprétée comme l’autorégulation par le public, qui doit notamment traiter individuellement la privatisation du risque en-ligne et hors-ligne
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