Dévasté. Tout est à reconstruire, les infrastructures, les institutions, la vie sociale. Aux côtés des forces de l'Otan, la mission de l'ONU s'y emploie. Le Kosovo mobilise des millions d'hommes, militaires et civils de plus de trente-cinq nations, et des milliards d'euros. Les années passent. Le chômage avoisine les 60%, les trafics en tous genres se développent, les Serbes se sont regroupés dans des enclaves, les Albanais majoritaires (90% de la population) élisent une Assemblée, un président, Ibrahim Rugova, et le Kosovo s'installe durablement dans un entre-deux. Ni réellement province serbo-monténégrine ni formellement État kosovar.tshirt ralph lauren pas cher Ni asservi ni souverain.Toute perspective paraît plus hasardeuse que ce statu quo. Dans une région où se sont dressés entre les ethnies des murs cimentés de haine, la communauté internationale cherche l'unité, même factice, l'équilibre, même instable. Elle colmate, elle ravaude... Faute de mieux.tshirt ralph lauren homme pas cherElle sait que le Kosovo n'aspire qu'à l'indépendance. Elle sait que Belgrade ne saurait se résoudre à être amputée de cette partie de son territoire. Elle laisse les amitiés particulières des grandes puissances suivre leur cours et donne du temps au temps. Pour que la haine laisse place à l'inimitié et la méfiance au dialogue, comme y parvint, en d'autres temps, une «vieille Europe» qui s'accorda en Communauté avant de s'organiser en Union. Pour que le Kosovo et ses voisins balkaniques tournent la page du communisme, se dotent d'institutions démocratiques, se mettent aux normes européennes.La poussée de fièvre de mars 2004 fit apparaître que laisser filer le calendrier n'était pas un facteur de progrès. Des émeutes antiserbes provoquèrent plus d'une trentaine de morts, quelque six cents blessés et le départ de plusieurs milliers de Serbes, en dépit des protections militaires et policières de l'Otan et de l'ONU.tshirt ralph lauren femme pas cher Mise en cause, la communauté internationale accélère l'allure et, clairement, affiche sa volonté de poser la question du statut du Kosovo, avec ou sans l'assentiment de Belgrade. Elle ne peut indéfiniment prolonger une logique de protectorat qui gèle tout développement économique local et fige la partition de fait avec l'entité serbe du nord. Comme les Albanais au temps de Milosevic, les Serbes kosovars mettent en place des structures parallèles financées par Belgrade, usent du dinar quand Pristina adopte l'euro. Des générations d'enfants serbes n'apprennent plus l'albanais, pas davantage que les enfants albanais n'apprennent le serbe. Ce n'est pas le meilleur chemin vers un avenir commun.Le statu quo n'est plus «défendable». La communauté internationale le répète à l'envi.
Ni asservi ni souverain.Toute perspective paraît plus hasardeuse que ce statu quo. Dans une région où se sont dressés entre les ethnies des murs cimentés de haine, la communauté internationale cherche l'unité, même factice, l'équilibre, même instable. Elle colmate, elle ravaude... Faute de mieux. tshirt ralph lauren homme pas cherElle sait que le Kosovo n'aspire qu'à l'indépendance. Elle sait que Belgrade ne saurait se résoudre à être amputée de cette partie de son territoire. Elle laisse les amitiés particulières des grandes puissances suivre leur cours et donne du temps au temps. Pour que la haine laisse place à l'inimitié et la méfiance au dialogue, comme y parvint, en d'autres temps, une «vieille Europe» qui s'accorda en Communauté avant de s'organiser en Union. Pour que le Kosovo et ses voisins balkaniques tournent la page du communisme, se dotent d'institutions démocratiques, se mettent aux normes européennes.La poussée de fièvre de mars 2004 fit apparaître que laisser filer le calendrier n'était pas un facteur de progrès. Des émeutes antiserbes provoquèrent plus d'une trentaine de morts, quelque six cents blessés et le départ de plusieurs milliers de Serbes, en dépit des protections militaires et policières de l'Otan et de l'ONU. tshirt ralph lauren femme pas cher
Mise en cause, la communauté internationale accélère l'allure et, clairement, affiche sa volonté de poser la question du statut du Kosovo, avec ou sans l'assentiment de Belgrade. Elle ne peut indéfiniment prolonger une logique de protectorat qui gèle tout développement économique local et fige la partition de fait avec l'entité serbe du nord. Comme les Albanais au temps de Milosevic, les Serbes kosovars mettent en place des structures parallèles financées par Belgrade, usent du dinar quand Pristina adopte l'euro. Des générations d'enfants serbes n'apprennent plus l'albanais, pas davantage que les enfants albanais n'apprennent le serbe. Ce n'est pas le meilleur chemin vers un avenir commun.Le statu quo n'est plus «défendable». La communauté internationale le répète à l'envi.
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