Et il y a ses articles dans la "New York Review of Books", qui ont la taille de novellas. Sans parler de ses cours à Princeton (elle prend sa retraite cette année, mais continuera d'en donner à New York à partir de la rentrée 2014).«Elle joue du piano, elle marche, elle fait du jardinage», dit encore Philippe Rey. «Et elle a son mari !» Il oublie son chat.Résumons : plus de cinquante romans publiés, trente-six recueils de nouvelles, trois douzaines de livres pour enfants, des pièces de théâtre, des recueils de poésie, des essais, un livret d'opéra, un scénario avec Martin Scorsese qui, faute de moyens, n'a finalement pas donné lieu à un film. Comme si ça ne suffisait pas, Joyce Carol Oates est aussi l'auteur d'une oeuvre secrète, écrivant sous des pseudonymes divers : Lauren Kelly, Rosamond Smith. Mais nous avons beaucoup d'avance: deux romans inédits et cinq recueils de nouvelles sont en attente. Sac Longchamp Pas Cher Pliage Rayures En librairie, c'est le grand embouteillage. Oates, ça représente huit nouveaux titres par an: trois ouvrages inédits, deux ou trois poches en Points Seuil, nos rééditions et les rééditions de Stock, qui détient les droits de beaucoup de ses romans.Autre victime collatérale de cette intense activité, sa traductrice française, Claude Seban. C'est avec «Blonde» qu'elle a mis pour la première fois les mains dans le cambouis«Depuis l'année dernière, c'est devenu du plein-temps.Une fois, je lui ai posé une question mais elle m'a répondu: "Si ce n'est pas clair, vous supprimez." J'ai l'impression que, pour elle, les livres l'intéressent moins quand ils sont publiés.N'est-elle pas étouffée sous le poids de sa production ? «Ça m'imprègne pas mal, c'est vrai. Sac Longchamp Pas Cher Planètes Souvent, je me surprends, dans une conversation, à citer un dialogue ou une réflexion qui figure dans un de ses livres.» C'est grâce à elle, en tout cas, que Joyce Carol Oates a trouvé sa superbe voix française, limpide et expressive à la fois. Beaucoup ont cru le percer enfin, au palace Four Seasons George V à Paris, lors du dîner annuel organisé, le 6 juin dernier, par l'American Library of Paris. Après William Styron ou Paul Auster, c'était Joyce Carol Oates qui était invitée à parler de son sujet favori : l'inspiration.Vêtue d'un ensemble gris souris et arborant un chapeau de paille, la romancière fait son entrée dans un salon privé où 250 invités et donateurs ont pris place.Nous étions suspendus à ses lèvres,se souvient Philippe Rey. Elle allait enfin s'expliquer. Sac Longchamp Pas Cher Veau Foulonne Hélas, elle a parlé de Proust, de Joyce, de Hawthorne ou de Melville, mais pas d'elle. Je lui ai demandé pourquoi, et elle m'a répondu que cela aurait été déplacé, après avoir évoqué tous ces grands noms.Dans son nouveau livre, le puissant et magnifique «Mudwoman» (littéralement «femme de boue»), elle raconte l'itinéraire d'une présidente d'université dont l'exceptionnelle réussite tranche avec ses lugubres origines d'enfant abandonnée, dans les Adirondacks, dans le nord-est de l'Etat de New York. Un passé qu'elle met toute son énergie à refouler pour parvenir au sommet.Je voulais écrire sur une femme qui a une position de pouvoir, ce qui n'est pas si fréquent aux Etats-Unis, explique l'auteur dans un filet de voix. Une de mes amies est devenue présidente de l'université de Pennsylvanie, et ça marche très bien. Il y a eu de gros progrès, même s'il y a aussi de nombreuses réactions antiféministes, encore aujourd'hui, chez les politiciens.
En librairie, c'est le grand embouteillage. Oates, ça représente huit nouveaux titres par an: trois ouvrages inédits, deux ou trois poches en Points Seuil, nos rééditions et les rééditions de Stock, qui détient les droits de beaucoup de ses romans.Autre victime collatérale de cette intense activité, sa traductrice française, Claude Seban. C'est avec «Blonde» qu'elle a mis pour la première fois les mains dans le cambouis«Depuis l'année dernière, c'est devenu du plein-temps.Une fois, je lui ai posé une question mais elle m'a répondu: "Si ce n'est pas clair, vous supprimez." J'ai l'impression que, pour elle, les livres l'intéressent moins quand ils sont publiés.N'est-elle pas étouffée sous le poids de sa production ? «Ça m'imprègne pas mal, c'est vrai. Sac Longchamp Pas Cher Planètes Souvent, je me surprends, dans une conversation, à citer un dialogue ou une réflexion qui figure dans un de ses livres.» C'est grâce à elle, en tout cas, que Joyce Carol Oates a trouvé sa superbe voix française, limpide et expressive à la fois. Beaucoup ont cru le percer enfin, au palace Four Seasons George V à Paris, lors du dîner annuel organisé, le 6 juin dernier, par l'American Library of Paris. Après William Styron ou Paul Auster, c'était Joyce Carol Oates qui était invitée à parler de son sujet favori : l'inspiration.Vêtue d'un ensemble gris souris et arborant un chapeau de paille, la romancière fait son entrée dans un salon privé où 250 invités et donateurs ont pris place.Nous étions suspendus à ses lèvres,se souvient Philippe Rey. Elle allait enfin s'expliquer. Sac Longchamp Pas Cher Veau Foulonne
Hélas, elle a parlé de Proust, de Joyce, de Hawthorne ou de Melville, mais pas d'elle. Je lui ai demandé pourquoi, et elle m'a répondu que cela aurait été déplacé, après avoir évoqué tous ces grands noms.Dans son nouveau livre, le puissant et magnifique «Mudwoman» (littéralement «femme de boue»), elle raconte l'itinéraire d'une présidente d'université dont l'exceptionnelle réussite tranche avec ses lugubres origines d'enfant abandonnée, dans les Adirondacks, dans le nord-est de l'Etat de New York. Un passé qu'elle met toute son énergie à refouler pour parvenir au sommet.Je voulais écrire sur une femme qui a une position de pouvoir, ce qui n'est pas si fréquent aux Etats-Unis, explique l'auteur dans un filet de voix. Une de mes amies est devenue présidente de l'université de Pennsylvanie, et ça marche très bien. Il y a eu de gros progrès, même s'il y a aussi de nombreuses réactions antiféministes, encore aujourd'hui, chez les politiciens.
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