Pour l'instant, le premier ministre «n'a pas encore pris» la décision de se rendre sur place, et laisse le soin à ses ministres d'occuper le terrain. Mercredi, il leur a d'ailleurs demandé d'assurer une sorte de «roulement» sur l'île. Accompagnant le président de la République en Thaïlande et en Inde, le ministre délégué au Tourisme, Léon Bertrand, a brusquement changé ses plans. A la demande du chef de l'Etat, ce ministre d'origine guyanaise devrait arriver dès demain à la Réunion et non pas le 23 février comme prévu initialement afin de «marquer son soutien aux professionnels du tourisme».Vendredi soir, le ministre de l'Outre-Mer, François Baroin, n'avait pas encore calé de déplacements. Mais pour la seconde fois en un mois, celui de la Santé, Xavier Bertrand, devrait retourner à la Réunion. Le 29 janvier, il s'était déplacé en urgence avec un aréopage de médecins ainsi que du matériel.Sac Hermès Kelly «Jouer la transparence»A l'époque, il avait cherché à calmer le début de polémique naissante, orchestrée par des personnalités locales, sur le manque de réaction de la part de la métropole. L'épidémie a en effet démarré mi-2005, avec un pic depuis la fin de l'année, sans que personne, aux yeux des Réunionnais, ne semble s'en émouvoir. Depuis, François Goulard, ministre délégué à la Recherche, a diligenté quatre chercheurs (Inserm et IRD) pour étudier le virus et un possible vaccin. Ces derniers seront reçus demain soir au ministère. Tout en donnant des signes forts de l'implication de l'Etat français, le gouvernement va aussi devoir gérer la communication autour de la maladie. Le nombre de cas va crescendo, atteignant le chiffre de 110 000, et nul ne sait s'il y aura une surmortalité liée à l'épidémie. Craignant un parallèle avec le cafouillage sur le nombre de décès lors de l'été caniculaire de 2003, le gouvernement a donc décidé de «jouer la transparence».Sac Hermès LindyUn ministre impliqué dans le dossier résume : «Il faut arriver à montrer que la métropole a pris la mesure de la chose. Car le sentiment d'abandon des habitants d'outre-mer, lui, demeurera toujours un peu.» Pour des raisons juridiques », le gouvernement ne peut pas décréter à La Réunion l'état de catastrophe naturelle, mais «le fonctionnement [de la gestion de l'épidémie] sera identique», a assuré François Barouin. « On va gérer cette crise, dans toutes ses dimensions, santé et économie, comme si c'était lié à une catastrophe naturelle », a-t-il ajouté. Il a cité notamment la création d'un fonds de secours, dont il n'a pas donné le montant, et la mise en place d'un guichet unique et de procédures simplifiées pour les entreprises en difficulté. Le ministre a précisé qu'il y a désormais « plus de 115.000 personnes actuellement touchées par le virus ».sac Hermès Bolide 27 Arrivé mercredi matin pour une visite de deux jours à La Réunion, le ministre s'est rendu à Saint-Benoît dans l'est de l'île, pour présenter ses « condoléances personnelles et celles du gouvernement à la famille » de Tricia, une fillette de 10 ans atteinte par le virus et dont le décès a été annoncé mardi. La grippe aviaire n'est pas un phénomène nouveau. Pourquoi s'inquiéter plus aujourd'hui ?Charles PILET. Sur le plan historique, la première description de la grippe aviaire, avant que le virus en cause ne soit découvert, a été faite en 1878 en Lombardie, Peroncito. A l'époque, c'est le nom de peste aviaire qui avait été donné à cette maladie des oiseaux. En réalité, le virus de la grippe a été découvert chez le porc en 1931, chez l'homme en 1933 et, quelques décennies, plus tard chez les oiseaux.Progressivement, on s'est rendu compte que les virus de la grippe composaient une grande famille divisée en types et sous-types.
«Jouer la transparence»A l'époque, il avait cherché à calmer le début de polémique naissante, orchestrée par des personnalités locales, sur le manque de réaction de la part de la métropole. L'épidémie a en effet démarré mi-2005, avec un pic depuis la fin de l'année, sans que personne, aux yeux des Réunionnais, ne semble s'en émouvoir. Depuis, François Goulard, ministre délégué à la Recherche, a diligenté quatre chercheurs (Inserm et IRD) pour étudier le virus et un possible vaccin. Ces derniers seront reçus demain soir au ministère. Tout en donnant des signes forts de l'implication de l'Etat français, le gouvernement va aussi devoir gérer la communication autour de la maladie. Le nombre de cas va crescendo, atteignant le chiffre de 110 000, et nul ne sait s'il y aura une surmortalité liée à l'épidémie. Craignant un parallèle avec le cafouillage sur le nombre de décès lors de l'été caniculaire de 2003, le gouvernement a donc décidé de «jouer la transparence». Sac Hermès Lindy Un ministre impliqué dans le dossier résume : «Il faut arriver à montrer que la métropole a pris la mesure de la chose. Car le sentiment d'abandon des habitants d'outre-mer, lui, demeurera toujours un peu.» Pour des raisons juridiques », le gouvernement ne peut pas décréter à La Réunion l'état de catastrophe naturelle, mais «le fonctionnement [de la gestion de l'épidémie] sera identique», a assuré François Barouin. « On va gérer cette crise, dans toutes ses dimensions, santé et économie, comme si c'était lié à une catastrophe naturelle », a-t-il ajouté. Il a cité notamment la création d'un fonds de secours, dont il n'a pas donné le montant, et la mise en place d'un guichet unique et de procédures simplifiées pour les entreprises en difficulté. Le ministre a précisé qu'il y a désormais « plus de 115.000 personnes actuellement touchées par le virus ». sac Hermès Bolide 27
Arrivé mercredi matin pour une visite de deux jours à La Réunion, le ministre s'est rendu à Saint-Benoît dans l'est de l'île, pour présenter ses « condoléances personnelles et celles du gouvernement à la famille » de Tricia, une fillette de 10 ans atteinte par le virus et dont le décès a été annoncé mardi. La grippe aviaire n'est pas un phénomène nouveau. Pourquoi s'inquiéter plus aujourd'hui ?Charles PILET. Sur le plan historique, la première description de la grippe aviaire, avant que le virus en cause ne soit découvert, a été faite en 1878 en Lombardie, Peroncito. A l'époque, c'est le nom de peste aviaire qui avait été donné à cette maladie des oiseaux. En réalité, le virus de la grippe a été découvert chez le porc en 1931, chez l'homme en 1933 et, quelques décennies, plus tard chez les oiseaux.Progressivement, on s'est rendu compte que les virus de la grippe composaient une grande famille divisée en types et sous-types.
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