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started by tomscheapshoe tomscheapshoe on 06 Jun 14
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    Le sud du pays paralysé par la guérilla EN COLOMBIE, les élections approchent, la violence redouble. Quatre ans après la rupture du processus de paix entre le président conservateur Andres Pastrana et la guérilla des Farc, le pays s'éloigne tous les jours un peu plus du règlement de son interminable guerre civile. Depuis le début de l'année, les guérilleros des Farc multiplient les démonstrations de force en vue de saboter les législatives du 12 mars et la présidentielle du 28 mai. Leurs ennemis jurés, les paramilitaires d'extrême droite, bénéficiaires d'une généreuse loi de réinsertion, s'apprêtent à accroître leur pouvoir politique au Parlement, tout en faisant ouvertement campagne pour la réélection de l'actuel président, Alvaro Uribe, largement en tête des sondages.Selon un récent rapport d'Amnesty International, les menaces et les intimidations des groupes armés de tout bord contre les candidats, les opposants, et des journalistes en état d'autocensure permanente, «risquent sérieusement de miner l'Etat de droit et de mettre en doute les résultats des élections».Si le Nord colombien vit sous la botte de la mafia paramilitaire, cinq départements du Sud sont partiellement paralysés par les Farc. La guérilla marxiste, forte d'au moins 17 000 combattants et de plusieurs milliers de miliciens urbains, y a décrété la semaine dernière un «paro armado» : quiconque s'aventure sur les routes risque d'être abattu ou de voir son véhicule incendié.polo Lacoste Homme pas cher
    Au moins douze bus ont déjà été brûlés dans le seul département du Caqueta. En ce moment, nul ne se risque à circuler sur la route reliant la capitale régionale, Florencia, à San Vicente del Caguan, celle-là même où était enlevée, voilà quatre ans, Ingrid Betancourt. Même situation dans les départements du Putumayo, du sud du Huila, du Meta et du Guaviare. L'armée est forcée d'organiser des convois militaires pour escorter les rares véhicules prêts à braver les menaces des rebelles.Dans son rapport 2005, qui contraste fortement avec l'enthousiasme affiché par Bogota, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU dénonce une recrudescence des exactions de l'armée colombienne, disparitions forcées et exécutions sommaires de civils notamment.En toile de fond, des combats quotidiens dans tout le pays. Rien que dans le parc naturel de La Macarena, sanctuaire historique des Farc où le président Uribe a lancé une grande campagne d'arrachage des champs de coca assortie de bombardements aériens, plus d'une quarantaine de soldats et policiers ont été tués dans des embuscades depuis fin décembre. POLO lacoste L.12.12 Classic fit Deux autres sont morts dans le Putumayo, à la frontière avec l'Equateur. Le paisible pays voisin s'alarme des fréquentes incursions sur son territoire des guérilleros comme de l'armée colombienne et proclame plus que jamais sa neutralité.C'EST UN TYPE CARRÉ, soigné, qui n'enlève jamais ses lunettes de soleil et ne sourit pas. «Luis, commerçant», dit-il pour se résumer. De ses cinq années aux mains des Farc, il se remémore l'essentiel : «J'ai marché, marché, marché sans cesse, j'ai d'ailleurs mis un mois à revenir. Perdu 40 kg. Aucun médicament. POLO lacoste L.12.12 Classic fit pas cher
    Toujours surveillé par des gosses armés, menotté, avec un collier comme un chien.»C'est en allant passer un week-end avec son épouse et leurs deux enfants dans leur finca (ferme) situé à une heure de Bogota que le cauchemar de Luis et de sa famille a débuté en janvier 2000. Une camionnette chargée de quinze hommes armés bloque la voiture de Luis et, laissant sa famille au bord de la route, l'embarque «vers la montagne». Le groupe est un «prestataire de services» des Farc : il ne fait que livrer le prisonnier aux guérilleros, après huit jours de marche dans des régions où les paysans sont habitués à ces «livraisons». «Ces paysans sont des gens pauvres et tranquilles, les Farc tuent ceux qui ne veulent pas les aider», raconte Luis.Les Farc contrôlent ces paysans auxquels ils réclament un «impôt révolutionnaire» sur les cultures, et en particulier la feuille de coca dont les insurgés ont le monopole. Les guérilleros sont riches, ils n'ont donc pas besoin de l'argent des enlèvements.

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