Les protestations plutôt molles des autres pays, qui ironisent sur le « lyrisme oriental », sont tout simplement révoltantes.Que reste-t-il alors d'autre que le recours à l'opinion pour rappeler le danger aux pays de la communauté à laquelle nous appartenons et tirer la sonnette d'alarme ? Certes, on glosera : « Il parle d'Israël et non des Juifs ». Chaque chose en son temps. En outre, il suggère à ses voisins de se joindre à cette position car, selon lui, là est la cause de tous leurs malheurs, Israël, et il suffit qu'il soit rayé de la carte pour que chacun puisse jouir de la paix et du bonheur. La malfaisance se double donc d'une tartuferie proférée dans l'indifférence générale. Je n'ai pas besoin d'attendre que la situation atteigne l'inhumain pour me joindre à la mobilisation. Les considérations commerciales et économiques ne font que rendre toute passivité encore plus honteuse. gants nike keystone v pas chere André Green, psychanalyste« C'est aujourd'hui qu'il faut bouger »En tant qu'artiste, je considère que les mythes sont plus essentiels, plus présents, plus vrais que les faits de l'histoire. Les mythes de la Bible, en particulier, sont fondateurs pour notre culture, et de façon permanente. Mais ces racines juives originelles de notre culture sont le plus souvent oubliées, mal assumées, ou même refoulées. Aujourd'hui, à la tête de l'Iran, un homme redoutable annonce son intention de supprimer Israël et personne ne bouge. Le danger iranien est connu de tous, mais il ne fait pas l'objet d'un vrai débat public. Si le président Ahmadinejad affichait l'intention de rayer de la carte n'importe quel pays d'Afrique ou d'Asie, on en parlerait différemment. À mes yeux,le silence actuel a donc des relations profondes avec l'inconscient de notre culture. nike blazer gris pas chere Le premier devoir est de parler, d'informer, de prendre position, et d'agir avant qu'il ne soit trop tard. Le jour où une bombe atomique détruirait Israël, la compassion et l'indignation seraient extrêmes... alors que c'est aujourd'hui qu'il faut bouger.Gérard Garouste, peintreFolamour chez KhomeyniQuestionPourquoi l'Iran n'aurait pas sa bombe ? La France en possède tant et plus, et avec elle près d'une dizaine de pays, dont certains guère recommandables. Rien à craindre, dit-on : l'équilibre de la terreur incitera Téhéran à la prudence, la guerre froide n'est-elle pas demeurée « froide » parce que les deux blocs ennemis se dissuadèrent mutuellement de monter aux extrêmes ?Réponses1. montre nike+ gps pas chere L'équilibre de la terreur n'est pas automatique, nous frôlâmes plusieurs fois l'escalade catastrophique (guerre de Corée, crise des missiles à Cuba, installation des SS 20...)2. La prudence de Moscou et de Washington se soutint de deux tabous partagés, celui d'Hiroshima (stipulant qu'il n'y aura pas de vainqueur si deux adversaires nucléaires vont « jusqu'au bout »), celui d'Auschwitz et des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, dont le souvenir cuisant et proche contraint les protagonistes, même Staline, à une relative retenue.Ces deux crans d'arrêt mentaux sautent explicitement avec Ahmadinejad qui persifle la « religion de la Shoah » et dont l'entourage théologique voit dans la bombe atomique une arme de guerre pure et simple, donc n'exclut pas la possibilité d'un Djihad nucléaire contre les Juifs, les croisés, l'Occident, les infidèles et les apostats.À bon entendeur, salut : la bombe de la révolution islamique n'est pas « comme les autres », elle véhicule un danger spécifique en multipliant les risques de dérapage apocalyptique.
André Green, psychanalyste« C'est aujourd'hui qu'il faut bouger »En tant qu'artiste, je considère que les mythes sont plus essentiels, plus présents, plus vrais que les faits de l'histoire. Les mythes de la Bible, en particulier, sont fondateurs pour notre culture, et de façon permanente. Mais ces racines juives originelles de notre culture sont le plus souvent oubliées, mal assumées, ou même refoulées. Aujourd'hui, à la tête de l'Iran, un homme redoutable annonce son intention de supprimer Israël et personne ne bouge. Le danger iranien est connu de tous, mais il ne fait pas l'objet d'un vrai débat public. Si le président Ahmadinejad affichait l'intention de rayer de la carte n'importe quel pays d'Afrique ou d'Asie, on en parlerait différemment. À mes yeux,le silence actuel a donc des relations profondes avec l'inconscient de notre culture. nike blazer gris pas chere Le premier devoir est de parler, d'informer, de prendre position, et d'agir avant qu'il ne soit trop tard. Le jour où une bombe atomique détruirait Israël, la compassion et l'indignation seraient extrêmes... alors que c'est aujourd'hui qu'il faut bouger.Gérard Garouste, peintreFolamour chez KhomeyniQuestionPourquoi l'Iran n'aurait pas sa bombe ? La France en possède tant et plus, et avec elle près d'une dizaine de pays, dont certains guère recommandables. Rien à craindre, dit-on : l'équilibre de la terreur incitera Téhéran à la prudence, la guerre froide n'est-elle pas demeurée « froide » parce que les deux blocs ennemis se dissuadèrent mutuellement de monter aux extrêmes ?Réponses1. montre nike+ gps pas chere
L'équilibre de la terreur n'est pas automatique, nous frôlâmes plusieurs fois l'escalade catastrophique (guerre de Corée, crise des missiles à Cuba, installation des SS 20...)2. La prudence de Moscou et de Washington se soutint de deux tabous partagés, celui d'Hiroshima (stipulant qu'il n'y aura pas de vainqueur si deux adversaires nucléaires vont « jusqu'au bout »), celui d'Auschwitz et des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, dont le souvenir cuisant et proche contraint les protagonistes, même Staline, à une relative retenue.Ces deux crans d'arrêt mentaux sautent explicitement avec Ahmadinejad qui persifle la « religion de la Shoah » et dont l'entourage théologique voit dans la bombe atomique une arme de guerre pure et simple, donc n'exclut pas la possibilité d'un Djihad nucléaire contre les Juifs, les croisés, l'Occident, les infidèles et les apostats.À bon entendeur, salut : la bombe de la révolution islamique n'est pas « comme les autres », elle véhicule un danger spécifique en multipliant les risques de dérapage apocalyptique.
To Top