longchamp noir pas cher Douze - 0 views

• 
  #1 tomscheapshoe tomscheapshoe on 08 Dec 14

   

  Alors beaucoup de chrétiens s'en sont allés. «Le nombre de chrétiens diminue un peu partout au Proche-Orient, nous confiait en août dernier le patriarche maronite Nasrallah Sfeir. Ils avaient encore au Liban une situation confortable. Ils venaient ici trouver un climat de liberté et de démocratie. Mais si leur nombre continue à diminuer, alors je ne saurais vous dire dans quel pays du Proche-Orient ils se trouveront en sécurité.» Pourtant, le pays du Cèdre semble faire exception et l'exode chrétien aurait pu être surestimé : «Selon les informations tirées des livrets de famille réclamés aux électeurs lors des élections législatives de juin 2005, explique Antoine Sfeir, spécialiste du Moyen-Orient et directeur de la rédaction des Cahiers de l'Orient, la communauté chrétienne représente 42% des 2,2 millions de votants, dont 22% de maronites, face à 25,2% de sunnites et 25,8% de chiites.» Une statistique à contre-courant alors que les observateurs tablaient sur un accroissement de la population chiite. longchamp pliage pas cher
  Pour l'heure, la menace la plus immédiate pourrait bien venir de l'intérieur même de la famille chrétienne. Car l'histoire des chrétiens du Liban est hantée de trahisons, d'alliances et de ruptures dignes du théâtre antique.Des divisions profondes«Le pouvoir politique des chrétiens, même s'il fut amoindri en 1989 par les accords de Taëf (1), est aujourd'hui incontestable, explique Marie-Joelle Zahar, spécialiste du Liban et professeur de sciences politiques à l'université de Montréal. Ce qui les affaiblit le plus désormais, ce sont leurs divisions internes.»D'ordre religieux d'abord. Au Liban, les chrétiens sont scindés en douze communautés où les maronites (avec les Druzes, ils furent les premiers Libanais), les Grecs orthodoxes, les Grecs catholiques et les Arméniens grégoriens constituent les groupes les plus importants. Viennent aussi les Arméniens catholiques, les Chaldéens, les coptes, les nestoriens, les Syriens catholiques, l'Eglise latine, évangélique, syrienne orthodoxe. longchamp noir pas cher Douze communautés dont la moitié ne reconnaît pas l'autorité du pape.Mais le schisme - qui s'est encore accentué depuis la mort de Pierre Gemayel, le ministre de l'Industrie assassiné le 21 novembre à Beyrouth et les heurts entre chrétiens anti et pro-syriens observés cette semaine - est surtout visible sur la scène politique. Sans doute parce que au Liban, la politique se pratique féodalement et qu'une part importante du pouvoir est partagée par quelques grandes familles. Aux histoires teintées d'éblouissantes réussites et d'ignobles malheurs.Des clans puissants et violentsLa famille Gemayel d'abord. Le grand-père, Pierre, est le fondateur du parti Kataëb des phalangistes, très actifs durant la guerre civile (1975 et 1990). Anti-palestiniens affirmés et proches des Israéliens, les phalangistes perpètrent les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982. sac longchamp pas cher
  La même année, Béchir, fils de Pierre, est élu président et assassiné avant même sa prise de fonction. Il sera remplacé par son frère, Amine. Or Amine est le père de Pierre Gemayel, le ministre assassiné la semaine dernière. Destinées violentes, livrées en héritage, génération après génération, à l'instar de celles des membres de la famille Chamoun. Camille, le grand-père, président de 1952 à 1958, fonde le Parti national libéral (PNL). En 1975, son fils, Dany, crée quant à lui sa milice, les Tigres, et occupe rapidement une place importante dans la classe politique libanaise. Les affrontements interchrétiens font rage.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Alors beaucoup de chrétiens s'en sont allés. «Le nombre de chrétiens diminue un peu partout au Proche-Orient, nous confiait en août dernier le patriarche maronite Nasrallah Sfeir. Ils avaient encore au Liban une situation confortable. Ils venaient ici trouver un climat de liberté et de démocratie. Mais si leur nombre continue à diminuer, alors je ne saurais vous dire dans quel pays du Proche-Orient ils se trouveront en sécurité.» Pourtant, le pays du Cèdre semble faire exception et l'exode chrétien aurait pu être surestimé : «Selon les informations tirées des livrets de famille réclamés aux électeurs lors des élections législatives de juin 2005, explique Antoine Sfeir, spécialiste du Moyen-Orient et directeur de la rédaction des Cahiers de l'Orient, la communauté chrétienne représente 42% des 2,2 millions de votants, dont 22% de maronites, face à 25,2% de sunnites et 25,8% de chiites.» Une statistique à contre-courant alors que les observateurs tablaient sur un accroissement de la population chiite. <a title="longchamp pliage pas cher" href="http://www.edengym.fr/sac-longchamp-pas-cher" rel="nofollow">longchamp pliage pas cher</a> <br /> Pour l'heure, la menace la plus immédiate pourrait bien venir de l'intérieur même de la famille chrétienne. Car l'histoire des chrétiens du Liban est hantée de trahisons, d'alliances et de ruptures dignes du théâtre antique.Des divisions profondes«Le pouvoir politique des chrétiens, même s'il fut amoindri en 1989 par les accords de Taëf (1), est aujourd'hui incontestable, explique Marie-Joelle Zahar, spécialiste du Liban et professeur de sciences politiques à l'université de Montréal. Ce qui les affaiblit le plus désormais, ce sont leurs divisions internes.»D'ordre religieux d'abord. Au Liban, les chrétiens sont scindés en douze communautés où les maronites (avec les Druzes, ils furent les premiers Libanais), les Grecs orthodoxes, les Grecs catholiques et les Arméniens grégoriens constituent les groupes les plus importants. Viennent aussi les Arméniens catholiques, les Chaldéens, les coptes, les nestoriens, les Syriens catholiques, l'Eglise latine, évangélique, syrienne orthodoxe. <a title="longchamp noir pas cher" href="http://www.edengym.fr/sac-longchamp-pas-cher" rel="nofollow">longchamp noir pas cher</a> Douze communautés dont la moitié ne reconnaît pas l'autorité du pape.Mais le schisme - qui s'est encore accentué depuis la mort de Pierre Gemayel, le ministre de l'Industrie assassiné le 21 novembre à Beyrouth et les heurts entre chrétiens anti et pro-syriens observés cette semaine - est surtout visible sur la scène politique. Sans doute parce que au Liban, la politique se pratique féodalement et qu'une part importante du pouvoir est partagée par quelques grandes familles. Aux histoires teintées d'éblouissantes réussites et d'ignobles malheurs.Des clans puissants et violentsLa famille Gemayel d'abord. Le grand-père, Pierre, est le fondateur du parti Kataëb des phalangistes, très actifs durant la guerre civile (1975 et 1990). Anti-palestiniens affirmés et proches des Israéliens, les phalangistes perpètrent les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982. <a title="sac longchamp pas cher" href="http://www.edengym.fr/sac-longchamp-pas-cher" rel="nofollow">sac longchamp pas cher</a> <br /> La même année, Béchir, fils de Pierre, est élu président et assassiné avant même sa prise de fonction. Il sera remplacé par son frère, Amine. Or Amine est le père de Pierre Gemayel, le ministre assassiné la semaine dernière. Destinées violentes, livrées en héritage, génération après génération, à l'instar de celles des membres de la famille Chamoun. Camille, le grand-père, président de 1952 à 1958, fonde le Parti national libéral (PNL). En 1975, son fils, Dany, crée quant à lui sa milice, les Tigres, et occupe rapidement une place importante dans la classe politique libanaise. Les affrontements interchrétiens font rage.</div>

  ...

  Cancel

To Top