«Un projet de mariage incestueux pour faire avancer la loi.» L'information transmise par l'AFP était suffisamment insolite pour déclencher la curiosité des radios nationales et prêter parole à Arnaud Leroux, trublion de l'affaire et jeune Quimpérois de 29 ans. C'est donc devant une flopée de journalistes que l'homme a retiré les documents de l'état civil nécessaires à son mariage en mairie de Quimper. Une alliance contestée puisque la future épouse n'est autre que sa soeur de sang dont il est séparé depuis son plus jeune âge. Arnaud, adopté à 6 mois - par adoption plénière - décide à 19 ans de retrouver ses parents biologiques. Dès lors, il veut reprendre son identité d'origine, d'autant plus qu'il dit avoir tissé des liens fraternels avec sa «nouvelle» soeur. Mais «la législation nie l'existence légale de la famille biologique», clame-t-il. De fait, son acte de naissance présenté à la mairie de Quimper, en vue de son mariage,lacoste pas cher stipule qu'il est le fils de ses parents adoptifs sans mentionner le nom de sa famille biologique. L'article 355 du code civil précise en effet : «Tout enfant ayant fait l'objet d'une adoption plénière dit que la filiation nouvelle de l'enfant se substitue à sa filiation de sang.» Et c'est là que le bât blesse. D'où la procédure symbolique de mariage et l'adjuration à modifier la loi.Charles-Henri d'Elloy, directeur de cabinet du sénateur-maire de Quimper, répond à la requête de l'agitateur par un autre article de loi : «L'enfant adopté cesse d'appartenir à sa famille par le sang, sous réserve de prohibitions au mariage visées aux articles 161 à 164 du même code civil.» Et d'ajouter que l'homme est déjà connu des services de la Mairie pour moult requêtes qualifiées d'«un peu farfelues». Charles-Henri d'Elloy donne pourtant raison à Arnaud Leroux sur un point précis. La possibilité, pour un enfant adopté, de retrouver le nom de ses parents biologiques :lacoste polo pas cher «Pourquoi ne pourrait-il pas ? Dans la mesure où les deux familles sont d'accord ?»Affaire à suivre...Par moments, nous manquons d'air en raison d'un trop-plein d'images, de sons, de sens, de sensations. Le monde s'étourdit, se bouche les oreilles, marmonne parce qu'il n'y a plus de place. Notre disque dur est saturé. C'est ce qu'ont dû comprendre nombre d'observateurs et de créateurs en essayant de mettre un peu plus d'air dans nos vêtements, nos musiques, nos livres, un peu plus d'air dans les modes et les mousses au chocolat. L'air, comme le silence, met en valeur les contours, les résistances, les densités (les mots). L'air n'est pas simplement un matelas invisible, c'est aussi la légèreté, un moyen de nous rapprocher des dieux. L'air, c'est l'appel, la chaleur du désir, l'inverse de la satiété et de sa froideur. Brasser de l'air est également une antienne de notre société. On ne l'a jamais autant pratiquée. Notre époque se fait allusive, on peut la remercier de nous donner autant d'illusions. Invent(air)e. Ils arrivent de partout. Anciens et nouveaux convertis affluent chez Ségolène Royal, tous courants confondus. Politiques,lacoste survetement pas cher experts, membres de la «société civile» viennent lui apporter un appui précieux au moment où se joue le destin de la favorite socialiste. Certains sont là depuis le début de l'aventure, d'autres se sont joints en cours de route. Les plus politisés se recrutent aussi bien chez les jospinistes que les rocardiens, voire les fabiusiens et autres mauroiistes. Les réseaux s'étendent au fur et à mesure des sondages victorieux, nourrissant une machine encore en partie inorganisée.
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