Désormais, ses machines, de 45 000 à 200 000 euros l'unité, sont convoitées par des dizaines de clients. Des usines de fabrication sanitaire, par exemple, ou de conception de flacons de parfum, comme Saint-Gobain Flaconnage. 80% de ses appareils sont vendus à l'export. Et un contrat de trente engins récemment conclu avec une entreprise américaine devrait encore gonfler son chiffre d'affaires. «Nous sommes en progression constante depuis huit ans !» Résultat, à la tête de treize personnes, l'ancien étudiant à l'Ensci s'apprête à embaucher deux salariés supplémentaires. «C'est une grande satisfaction, de faire vivre ces familles.» Histoire de continuer ses performances, Hory investit 10% de ses bénéfices dans la recherche par an. grand sac pliable longchamps «Il faut toujours avoir un projet d'avance !»Dans les atlas, certains noms de lieux emportent l'âme des voyageurs vers des lointains mythiques avant même que leurs corps n'emboîtent le pas pour vérifier si la réalité correspond bien au rêve. Parmi les plus beaux toponymes, il y a la Patagonie. Ceux qui y cinglent s'attendent à découvrir le bout du monde, ceux qui en reviennent pensent avoir assisté à sa création. Chantal Edel, de la Guilde européenne du raid, a exhumé les récits de quatre voyageurs du XIXe siècle publiés dans la revue Le Tour du Monde (1860-1914), dont les reportages illustrés ont jeté sur les pistes plus d'un adolescent fiévreux arrivé en âge de refermer les livres pour s'ouvrir à la vie. Le recueil ressemble à un asile pour patients atteints de la meilleure folie : celle de l'aventure. Deux scientifiques, le Dr Hyades et Otto Nordenskjöld, et deux voyageurs tels que le XIXe savait en produire, le comte de La Vaulx et Auguste Guinnard, ont séjourné en Patagonie ou en Terre de Feu. Animés de motifs différents, accueillis avec les honneurs ou victimes d'agressions désastreuses, auteurs de découvertes fracassantes ou de relevés méticuleux, s'immergeant dans les communautés fuégiennes ou sillonnant les landes, sensibles à la poésie des tempêtes ou l'oeil rivé aux instruments scientifiques, ils brûlent tous d'une même passion pour une terre oubliée, peuplée d'hommes à l'âme pure dans un corps enduit de graisse de phoque. imitation sac longchamps pliable Malevitch disait que quiconque avait sillonné la Sibérie ne pouvait plus prétendre au bonheur. Même chose pour la Patagonie. Prenez Jean Raspail, qui signe la magistrale préface. Il a contracté la fièvre patagonne en 1951, lors d'un voyage en automobile. Depuis, il assiste, mélancolique (il s'en défend, c'est bien la preuve), à la ruine progressive de sa vision, broyée par les mâchoires de la marche du monde. La Patagonie n'était pas faite pour que le temps la rattrape. Les siècles auraient dû glisser sur sa carapace. laver sac longchamps pliable Et seuls quelques errants, rendus fous par le vent, auraient dû être admis à y cheminer, aux côtés des fantômes, pour qu'on se souvienne des hommes. Et si vous étiez président de la République ? Rares sont les grands patrons qui acceptent de répondre à cette épineuse question. Elle est l'objet des «Entretiens de Royaumont», organisés ce samedi 2 décembre dans l'enceinte de l'une des plus belles abbayes de France. A huis clos, ou presque... Les chefs d'entreprise se méfient de la politique, surtout lorsque celle-ci emprunte les contours de la fiction.
«Il faut toujours avoir un projet d'avance !»Dans les atlas, certains noms de lieux emportent l'âme des voyageurs vers des lointains mythiques avant même que leurs corps n'emboîtent le pas pour vérifier si la réalité correspond bien au rêve. Parmi les plus beaux toponymes, il y a la Patagonie. Ceux qui y cinglent s'attendent à découvrir le bout du monde, ceux qui en reviennent pensent avoir assisté à sa création. Chantal Edel, de la Guilde européenne du raid, a exhumé les récits de quatre voyageurs du XIXe siècle publiés dans la revue Le Tour du Monde (1860-1914), dont les reportages illustrés ont jeté sur les pistes plus d'un adolescent fiévreux arrivé en âge de refermer les livres pour s'ouvrir à la vie. Le recueil ressemble à un asile pour patients atteints de la meilleure folie : celle de l'aventure. Deux scientifiques, le Dr Hyades et Otto Nordenskjöld, et deux voyageurs tels que le XIXe savait en produire, le comte de La Vaulx et Auguste Guinnard, ont séjourné en Patagonie ou en Terre de Feu. Animés de motifs différents, accueillis avec les honneurs ou victimes d'agressions désastreuses, auteurs de découvertes fracassantes ou de relevés méticuleux, s'immergeant dans les communautés fuégiennes ou sillonnant les landes, sensibles à la poésie des tempêtes ou l'oeil rivé aux instruments scientifiques, ils brûlent tous d'une même passion pour une terre oubliée, peuplée d'hommes à l'âme pure dans un corps enduit de graisse de phoque. imitation sac longchamps pliable Malevitch disait que quiconque avait sillonné la Sibérie ne pouvait plus prétendre au bonheur. Même chose pour la Patagonie. Prenez Jean Raspail, qui signe la magistrale préface. Il a contracté la fièvre patagonne en 1951, lors d'un voyage en automobile. Depuis, il assiste, mélancolique (il s'en défend, c'est bien la preuve), à la ruine progressive de sa vision, broyée par les mâchoires de la marche du monde. La Patagonie n'était pas faite pour que le temps la rattrape. Les siècles auraient dû glisser sur sa carapace. laver sac longchamps pliable
Et seuls quelques errants, rendus fous par le vent, auraient dû être admis à y cheminer, aux côtés des fantômes, pour qu'on se souvienne des hommes. Et si vous étiez président de la République ? Rares sont les grands patrons qui acceptent de répondre à cette épineuse question. Elle est l'objet des «Entretiens de Royaumont», organisés ce samedi 2 décembre dans l'enceinte de l'une des plus belles abbayes de France. A huis clos, ou presque... Les chefs d'entreprise se méfient de la politique, surtout lorsque celle-ci emprunte les contours de la fiction.
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