Un projet commun de fondation est en marche.Jardin sonoreIci, viennent les «musiciens qui ont envie de se nourrir de la musique des autres», explique-t-on. Un Ray Lema, en résidence, précède un Khalid Kouhen, joueur indien de tablas qui aura lui-même croisé le quatuor Mosaïque, etc. Un label discographique (voir encadré) vient aussi de voir le jour. La Borie, tour d'ivoire réservée à une élite ? La question vaut d'être posée. De fait, le lieu se doit, dans et hors les murs, de mener une action de «développement territorial». Outre les master classes, les rencontres et les concerts at home, des intervenants, notamment de l'ensemble baroque, assurent environ 150 actions annuelles en milieu scolaire. grand sac pliable longchamps La Borie propose le programme de sensibilisation sonore baptisé DJ Mozart, initié par le designer-musicologue Louis Dandrel pour les classes du CE2 à la 6e.L'ancien producteur des Beatles, George Martin, aujourd'hui quasiment sourd et grabataire, a accompli avec son fils un grotesque travail de laboratoire consistant à tripatouiller les morceaux des Beatles, en collant des bouts de chansons ici et là afin de proposer une «expérience inédite». Le résultat est aussi imbécile qu'épuisant : l'intérêt d'une oeuvre d'art n'est-elle pas de s'inscrire dans son époque et de ne plus jamais être modifiée ? A venir sans doute, Citizen Kane avec une nouvelle fin et en couleurs, les Concertos brandebourgeois en reggae et la chapelle Sixtine en 3D. Le chaman nous attend ! La voix se perd dans la pénombre, un faible écho résonne sous les frondaisons, vite recouvert par la rumeur de la Teesta qui serpente au bas des montagnes dans un fracas d'écume. Tout au nord de l'Inde, aux confins de la Chine, le Sikkim glisse lentement dans la nuit.Ça et là, sur la piste de Tashiding, quelques lueurs vacillent à l'orée des fenêtres. Les bicoques allument leurs lampes à pétrole. imitation sac longchamps pliable Elles repoussent un moment l'obscurité. Un parfum de cardamome, de menthe sauvage et de poivre, de terres humides et de feuilles suries flotte dans l'air, et vous enivre.A quelques pas, deux frêles silhouettes se fraient un passage entre les hautes herbes. Un croissant de lune éclaire à présent le sentier et les accompagne jusqu'à une maison aux murs pastel.Bidjua Kaila est un jeune homme de 32 ans, mince et brun, à la peau cuivrée, aux yeux brûlants. Il porte un bandeau hérissé de pointes de porc-épic, un collier en serpent et une chasuble blanche. Assis en tailleur, il mâche une boule de tabac, qu'il mélange à une gorgée de bière artisanale. laver sac longchamps pliable Devant lui, quelques pierres sont disposées : cristaux capables de capter le message des esprits, cailloux saisis dans le terrier du serpent... La pièce est plongée dans l'ombre, le visage du chaman tremble à la lueur de petites torches, s'efface un instant sous l'épaisse fumée dégagée par des bâtons d'encens. Il explique qu'à l'âge de 14 ans, il a passé deux semaines dans la forêt en compagnie d'un initiateur. Il se lève et esquisse un pas de danse en psalmodiant. Soudain, la parole jaillit.
La Borie propose le programme de sensibilisation sonore baptisé DJ Mozart, initié par le designer-musicologue Louis Dandrel pour les classes du CE2 à la 6e.L'ancien producteur des Beatles, George Martin, aujourd'hui quasiment sourd et grabataire, a accompli avec son fils un grotesque travail de laboratoire consistant à tripatouiller les morceaux des Beatles, en collant des bouts de chansons ici et là afin de proposer une «expérience inédite». Le résultat est aussi imbécile qu'épuisant : l'intérêt d'une oeuvre d'art n'est-elle pas de s'inscrire dans son époque et de ne plus jamais être modifiée ? A venir sans doute, Citizen Kane avec une nouvelle fin et en couleurs, les Concertos brandebourgeois en reggae et la chapelle Sixtine en 3D. Le chaman nous attend ! La voix se perd dans la pénombre, un faible écho résonne sous les frondaisons, vite recouvert par la rumeur de la Teesta qui serpente au bas des montagnes dans un fracas d'écume. Tout au nord de l'Inde, aux confins de la Chine, le Sikkim glisse lentement dans la nuit.Ça et là, sur la piste de Tashiding, quelques lueurs vacillent à l'orée des fenêtres. Les bicoques allument leurs lampes à pétrole. imitation sac longchamps pliable Elles repoussent un moment l'obscurité. Un parfum de cardamome, de menthe sauvage et de poivre, de terres humides et de feuilles suries flotte dans l'air, et vous enivre.A quelques pas, deux frêles silhouettes se fraient un passage entre les hautes herbes. Un croissant de lune éclaire à présent le sentier et les accompagne jusqu'à une maison aux murs pastel.Bidjua Kaila est un jeune homme de 32 ans, mince et brun, à la peau cuivrée, aux yeux brûlants. Il porte un bandeau hérissé de pointes de porc-épic, un collier en serpent et une chasuble blanche. Assis en tailleur, il mâche une boule de tabac, qu'il mélange à une gorgée de bière artisanale. laver sac longchamps pliable
Devant lui, quelques pierres sont disposées : cristaux capables de capter le message des esprits, cailloux saisis dans le terrier du serpent... La pièce est plongée dans l'ombre, le visage du chaman tremble à la lueur de petites torches, s'efface un instant sous l'épaisse fumée dégagée par des bâtons d'encens. Il explique qu'à l'âge de 14 ans, il a passé deux semaines dans la forêt en compagnie d'un initiateur. Il se lève et esquisse un pas de danse en psalmodiant. Soudain, la parole jaillit.