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  #1 tomscheapshoe tomscheapshoe on 18 Dec 14

   

  Il nous reçoit devant une tasse de thé, affable, tendu mais disponible. Au point d'accepter enfin de lever le voile sur cette période de sa vie qu'il rechignait souvent à évoquer jusque-là : l'enfance. Notamment les films et les livres qui l'ont marqué et dont on retrouve certaines traces dans son nouveau long-métrage. Le dernier, vraiment ? Si l'on en juge par la flamme qui brille dans son regard quand il parle de cinéma, on n'en jurerait certes pas.Le Figaro Magazine - Les points communs entre Arthur et l'enfant Besson :Luc Besson - Un certain nombre de scènes du film sont directement reliées à mes propres expériences d'enfant. D'autant qu'on se souvient toujours un peu moins bien de sa première voiture que de son premier vélo. Le mien était un Mercier rose, acheté avenue de la Grande-Armée, à Paris. grand sac pliable longchamps
  Comme Freddie Highmore dans le film, j'avais pour compagnon de jeu inséparable un chien - il s'appelait Socrate. De même, je passais souvent mes vacances chez ma grand-mère. Des moments très heureux, tempérés par cette petite tristesse qu'on éprouve toujours lorsqu'on est éloigné de ses parents...Les souvenirs littéraires de l'enfant Besson :Pourquoi mentir ? Je lisais très peu de littérature. Je possède de vagues souvenirs de L'Assommoir et du Rouge et le noir parce qu'ils nous étaient imposés en classe. grand sac longchamps prix Mais personne ne m'a enseigné l'amour de la lecture : ni mon père, ni ma mère, ni mes profs. En revanche, je dévorais la bande dessinée. J'attendais devant le kiosque à journaux que le nouveau Pilote arrive pour me précipiter sur le récit des aventures de Valérian ou sur la Rubrique-à-Brac de Gotlib, dont j'ai essayé de reprendre l'esprit de dérision dans Taxi. Il y avait aussi, bien sûr, Tintin, Rahan, etc. Un peu plus tard, vers 17-18 ans, mon grand choc fut la lecture du magazine de science-fiction Métal hurlant. J'ai un souvenir très précis de la couverture du premier numéro avec une créature griffue et hurlante assise sur un rocher. C'est là que j'ai découvert Moebius avec sa bande dessinée, Arzach. le pliage longchamp pas cher
  Je le répète : un choc.Les souvenirs musicaux de l'enfant Besson :Quand on est petit, on est très sensible au fait qu'un adulte s'occupe de vous. Un ami de mon père avait décidé de m'initier à la musique. Grâce à lui, je me suis forgé une culture plutôt basée sur les notes que sur les mots. Plus précisément : des notes de jazz, de ce jazz qui, en fait, réinventait le rock. Billy Cobham, Keith Jarrett, Stanley Clarke, Miles Davis étaient mes héros. Résultat : quand j'arrivais aux boums avec mes albums de Weather Report, on m'envoyait systématiquement promener ! C'était presque handicapant.

   

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