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started by tomscheapshoe tomscheapshoe on 09 Aug 14
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    J'ai créé 250 emplois de service. J'ai des bureaux en Inde, à Londres et à Paris où j'emploie dix personnes seulement. Il y a en France une inculture économique des élites politiques qui génère une incompréhension du monde économique ainsi qu'une défiance. Sans parler du fait que l'État français est omniprésent : ce que gagne une entreprise est pompé par les charges sociales. Mon premier million gagné en Asie, je l'ai gardé intégralement ! » Un soir d'octobre 2004 à Téhéran, le ministre iranien du pétrole recevait à dîner un armateur français. On était alors en pleine campagne présidentielle américaine. Pour ouvrir la conversation sur un thème général, l'entrepreneur parisien dit à son interlocuteur : « J'imagine que l'ensemble de votre gouvernement espère la défaite de Bush et la victoire du candidat démocrate. short burberry pas cher
    .. ». « Détrompez-vous, lui répondit l'éminence du régime des mollahs avec un grand sourire, tous les Iraniens, s'ils le pouvaient, voteraient pour Bush. En trois semaines, il a abattu notre pire ennemi, contre lequel nous avions eu un million de morts dans les années 80. Mieux, il a fait ensuite de l'Irak une province iranienne ! »Le commentaire du ministre iranien est factuel sur le premier point : Saddam Hussein était bien le plus farouche ennemi du régime islamiste de Téhéran (contre lequel il avait déclenché une guerre en 1980 avec la bénédiction tacite des Américains). Sur le second point, la formule est un peu lapidaire : si l'Irak est devenue une province iranienne, c'est une province bien agitée (où la violence politique et ethnique fait plus de cent morts par jour). echarpe burberry pas cher Ce qui est vrai, c'est que les élections démocratiques tant voulues par les Américains ont, du fait de la démographie, installé en Irak un gouvernement islamique chiite très proche du régime iranien. Les autorités légales de Bagdad, pourtant entièrement financées et militairement protégées par les Américains, n'ont pas hésité à apporter leur soutien moral au mouvement chiite libanais Hezbollah, durant sa guerre de l'été contre Israël. En réalité, les conséquences négatives de l'invasion américaine vont au-delà de la transformation de l'Irak baasiste en « province iranienne », expression qui suppose un niveau minimum de paix civile. La situation est beaucoup plus grave que cela. En Irak, ce n'est pas seulement l'Etat qui a été détruit, c'est aussi la société, telle qu'elle fonctionnait depuis la création du pays par les Britanniques après la première guerre mondiale. Depuis le début de 2006, un mur de haine s'est édifié entre les deux principales communautés arabes du pays, les chiites (55 % de la population) et les sunnites (25 %). Toute survolée qu'elle soit par les hélicoptères américains, Bagdad est une ville où l'épuration ethnique est devenue une pratique quotidienne. burberry pas cher
    On compte aujourd'hui plus de 140000 déplacés dans la capitale. Actuellement, ce sont plus de 9000 Irakiens qui sont chassés chaque semaine de chez eux par la spirale de la vengeance interethnique.Dans l'Irak d'avant l'invasion de 2003, les grandes villes comptaient d'innombrables quartiers mixtes, où l'on ne ressentait pas la moindre hostilité interconfessionnelle. A Bagdad, de loin la ville la plus mélangée, les habitants, qu'ils fussent chiites, sunnites, kurdes ou chrétiens chaldéens, se sentaient et se disaient tous irakiens avant tout. Ils étaient fiers de leur nationalité commune. L'assertion selon laquelle les sunnites avaient accaparé l'intégralité du pouvoir est exagérée. Le parti Baas, l'armée, l'université, la diplomatie, comptait de nombreux chiites, qui y faisaient carrière.

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