Doudoune Ralph Lauren pas cher Juppé - 0 views

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  #1 tomscheapshoe tomscheapshoe on 27 Dec 14

   

  La victoire de Ségolène qu'elle espérait pour deux raisons (la première tenait à la solidarité qui régnait entre les anciens de l'Elysée, la seconde devait davantage à son désir d'être nommée ministre de la Culture ; ce n'était pas Bergé qui allait l'en empêcher) passait par le maintien du statu quo ; en matière de couple, c'était une leçon que Laure avait apprise de François Mitterrand. Julien Dray voyait avec terreur le parti s'en aller avec Hollande ; et lui-même avec le parti. Ainsi la conjonction des intérêts renforçant la justesse des analyses, tout le monde fut d'accord pour sommer Ségolène de faire, selon son mot favori, de la politique.Seulement l'inspirateur n'était plus là pour définir une stratégie, tracer des plans, veiller à leur exécution.La seule personne qui aurait pu ramener François Hollande était François Hollande.Il n'en avait pas l'intention.Dans la Charente saisie par le froid de la nuit, le premier secrétaire marchait comme s'il était mû par une impulsion irrésistible. Doudoune Ralph Lauren
  Juppé, saisi du même mouvement, l'avait suivi.Jarnac, sa place du château, son église et son coup dormaient du sommeil de l'oubli. A l'extrémité de la rue des Frères-Prêcheurs, le cimetière de la petite ville était ouvert au tout-venant. Il n'y venait plus grand monde. Les marchands de souvenirs avaient fermé boutique ; les cars ne s'arrêtaient plus devant le mur de brique et les guides mentionnaient la tombe de l'ancien Président comme une de ces choses dont on ne parle plus.Depuis que les présidents commençaient à faire nombre, le seul qui faisait encore recette était le général de Gaulle à Colombey. On trouvait bien encore quelques pèlerins pour aller rendre visite à Jacques Chirac à l'Elysée, et, de Jean-Pierre Raffarin à Nicolas Sarkozy, personne n'oubliait d'aller saluer rue Benouville le président Giscard ; mais Pompidou et Mitterrand souffraient d'un silence qui laissait leur sépulture à l'abri des hommages comme des profanations. Doudoune Ralph Lauren pas cher Juppé commençait à frissonner, car il devinait, au-delà de la dalle où il s'était posé (il s'agissait du caveau des Virgoulat-Parménide, vieille famille à la fois jarnacaise et spécialisée dans les eaux-de-vie ; un Virgoulat-Parménide fut membre du Conseil national du maréchal Pétain ; sa fille eut un petit job à l'Elysée de 1981 à 1992 ; aujourd'hui chez Air France), la présence, un peu fantomatique, du Président désaffecté.Hollande devait réagir de la même façon, car il restait planté là, les bras ballants, comme s'il se demandait ce qu'il allait faire ensuite.C'était souvent comme ça avec François Mitterrand. Ils avaient eu une longue histoire, mais pas très passionnée. François n'avait pas été ministre. C'est Ségolène qui l'avait été. Dans l'entourage du vieux Président, on savait que les bons mots du futur premier secrétaire lui faisaient beaucoup d'ennemis ; et comme il en faisait sans cesse, il n'est pas impossible que le président Mitterrand, qui détestait l'humour, en ait conçu une de ces méfiances qui, chez lui, valaient tout. editions1d.fr
  Ainsi Hollande n'avait-il connu Mitterrand que par procuration : d'abord à travers Ségolène, ensuite à travers Jospin. Haussant les épaules devant le défunt, comme si décidément ils n'avaient rien à se dire, il parut sortir d'un rêve et regarda machinalement autour de lui.- Allons ! Tout est fini !- Il ne faut pas dire ça, dit Juppé. Jamais.Dans la blancheur des tombes, sa silhouette se détachait avec une curieuse densité, mais dans la noirceur de la nuit, on ne voyait pas sa figure.- Tes consolations, qui que tu sois, sont bien inutiles, dit Hollande avec un air de bravoure mêlée de macération. Ma vie politique est finie.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">La victoire de Ségolène qu'elle espérait pour deux raisons (la première tenait à la solidarité qui régnait entre les anciens de l'Elysée, la seconde devait davantage à son désir d'être nommée ministre de la Culture ; ce n'était pas Bergé qui allait l'en empêcher) passait par le maintien du statu quo ; en matière de couple, c'était une leçon que Laure avait apprise de François Mitterrand. Julien Dray voyait avec terreur le parti s'en aller avec Hollande ; et lui-même avec le parti. Ainsi la conjonction des intérêts renforçant la justesse des analyses, tout le monde fut d'accord pour sommer Ségolène de faire, selon son mot favori, de la politique.Seulement l'inspirateur n'était plus là pour définir une stratégie, tracer des plans, veiller à leur exécution.La seule personne qui aurait pu ramener François Hollande était François Hollande.Il n'en avait pas l'intention.Dans la Charente saisie par le froid de la nuit, le premier secrétaire marchait comme s'il était mû par une impulsion irrésistible. <a title="Doudoune Ralph Lauren" href="http://www.editions1d.fr/Doudoune-Ralph-Lauren" rel="nofollow">Doudoune Ralph Lauren</a> <br /> Juppé, saisi du même mouvement, l'avait suivi.Jarnac, sa place du château, son église et son coup dormaient du sommeil de l'oubli. A l'extrémité de la rue des Frères-Prêcheurs, le cimetière de la petite ville était ouvert au tout-venant. Il n'y venait plus grand monde. Les marchands de souvenirs avaient fermé boutique ; les cars ne s'arrêtaient plus devant le mur de brique et les guides mentionnaient la tombe de l'ancien Président comme une de ces choses dont on ne parle plus.Depuis que les présidents commençaient à faire nombre, le seul qui faisait encore recette était le général de Gaulle à Colombey. On trouvait bien encore quelques pèlerins pour aller rendre visite à Jacques Chirac à l'Elysée, et, de Jean-Pierre Raffarin à Nicolas Sarkozy, personne n'oubliait d'aller saluer rue Benouville le président Giscard ; mais Pompidou et Mitterrand souffraient d'un silence qui laissait leur sépulture à l'abri des hommages comme des profanations. <a title="Doudoune Ralph Lauren pas cher" href="http://www.editions1d.fr/Doudoune-Ralph-Lauren" rel="nofollow">Doudoune Ralph Lauren pas cher</a> Juppé commençait à frissonner, car il devinait, au-delà de la dalle où il s'était posé (il s'agissait du caveau des Virgoulat-Parménide, vieille famille à la fois jarnacaise et spécialisée dans les eaux-de-vie ; un Virgoulat-Parménide fut membre du Conseil national du maréchal Pétain ; sa fille eut un petit job à l'Elysée de 1981 à 1992 ; aujourd'hui chez Air France), la présence, un peu fantomatique, du Président désaffecté.Hollande devait réagir de la même façon, car il restait planté là, les bras ballants, comme s'il se demandait ce qu'il allait faire ensuite.C'était souvent comme ça avec François Mitterrand. Ils avaient eu une longue histoire, mais pas très passionnée. François n'avait pas été ministre. C'est Ségolène qui l'avait été. Dans l'entourage du vieux Président, on savait que les bons mots du futur premier secrétaire lui faisaient beaucoup d'ennemis ; et comme il en faisait sans cesse, il n'est pas impossible que le président Mitterrand, qui détestait l'humour, en ait conçu une de ces méfiances qui, chez lui, valaient tout. <a title="editions1d.fr" href="http://www.editions1d.fr/Doudoune-Burberry" rel="nofollow">editions1d.fr</a> <br /> Ainsi Hollande n'avait-il connu Mitterrand que par procuration : d'abord à travers Ségolène, ensuite à travers Jospin. Haussant les épaules devant le défunt, comme si décidément ils n'avaient rien à se dire, il parut sortir d'un rêve et regarda machinalement autour de lui.- Allons ! Tout est fini !- Il ne faut pas dire ça, dit Juppé. Jamais.Dans la blancheur des tombes, sa silhouette se détachait avec une curieuse densité, mais dans la noirceur de la nuit, on ne voyait pas sa figure.- Tes consolations, qui que tu sois, sont bien inutiles, dit Hollande avec un air de bravoure mêlée de macération. Ma vie politique est finie.</div>

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