J'en ai offert des exemplaires à la terre entière. J'ai vu le film de Boisset dans ses deux versions (la scène où Charlotte Rampling dit « Surprise, surprise » est meilleure en anglais). J'ai évidemment lu les oeuvres complètes de l'auteur. Par la suite, j'ai rencontré Michel Déon, mais cela est une autre histoire, qui ne se raconte pas. Personnellement, j'aurais écrit Un taxi mauve, je me serais reposé sur mes lauriers jusqu'à la fin de mes jours.AMNESTY International ou Greenpeace hors la loi en Russie ? C'est ce que redoutaient les défenseurs des droits de l'homme en début d'année lorsque fut votée une nouvelle loi sur les ONG dénoncée comme « liberticide » par de nombreuses capitales étrangères. Six mois après son entrée en vigueur, la loi fixait une échéance, qui tombait hier, et qui confirme l'inquiétude des associations de défense des libertés. bikini burberry pas cher Les ONG devaient en effet s'enregistrer auprès des autorités selon une nouvelle procédure particulièrement tatillonne, dans le plus pur style soviétique. Selon Rosreguistratsia, le service fédéral d'enregistrement, qui évalue entre 200 et 500 le nombre d'ONG étrangères, 91 seulement étaient dûment enregistrées le 17 octobre au soir ; 79 dossiers étaient en cours d'examen. Les associations ayant manqué le rendez-vous ne seront pas pour autant interdites, a rassuré le ministère de la Justice. En attendant de se mettre en règle, elles devront suspendre leurs activités et ne pourront demander de subventions.La branche russe d'Amnesty International s'est enregistrée à temps mais avec « beaucoup de difficultés », explique son directeur, Serguei Nikitine, dans Kommersant. Exemple : « Alors que le monde entier sait que nous sommes des défenseurs des droits de l'homme, le service d'enregistrement exige une attestation de cette activité ». « Cela rappelle l'époque soviétique où il fallait présenter une attestation pour prouver que vous n'étiez pas un chameau », a-t-il ajouté sur Radio Liberté. bikini burberry femme Parmi les innombrables renseignements qui nécessitent l'aide de juristes, le texte exige l'adresse personnelle des fondateurs des organisations. « Cette loi est dirigée contre les organisations des droits de l'homme qui irritent le pouvoir », résume l'ancienne dissidente Lioudmila Alexeeva, figure du groupe d'Helsinki.La loi a été votée en début d'année dans la foulée du rocambolesque épisode des « espions britanniques » expulsés après avoir été accusés de transmettre leurs informations au moyen d'un émetteur camouflé en caillou. « Il est déplorable qu'il y ait des financements des ONG par les services secrets », avait déclaré Vladimir Poutine, justifiant le projet de loi. « La loi est faite comme si toutes les ONG étaient a priori coupables », commente Ivan Blokov, de Greenpeace Russie.Une ONG vient de faire les frais de la nouvelle loi. L'association d'amitié russo-tchétchène de Nijniy Novgorod a été dissoute par une décision de justice du 13 octobre. bikini burberry pour femme Elle avait permis à Aset, une fillette de 7 ans mutilée dans une explosion, d'obtenir des prothèses de main en Allemagne. Le responsable de l'ONG, Stanislav Dmitrievsky, avait déjà été condamné « pour extrémisme » après avoir publié les propos de leaders indépendantistes.AMSTERDAM n'est plus ce qu'elle était. Capitale de la tolérance maximale, aussi bien sur le plan des moeurs que sur celui de l'immigration, la cité hollandaise est en passe de devenir un lieu d'affrontements entre communautés. Voilà l'impression que l'on peut tirer de la lecture d'On a tué Theo Van Gogh, enquête sur la fin de l'Europe des Lumières. Dans cette chronique désenchantée, le journaliste Ian Buruma raconte son retour au pays après vingt-cinq ans d'absence et décrypte le malaise qui ronge une ville dont il avait gardé une image idyllique, et qu'il a retrouvée habitée par la peur. Un événement dramatique a, parmi d'autres, donné naissance à son récit : l'assassinat de Theo Van Gogh, cinéaste provocateur qui insultait grassement les musulmans marocains de la ville, mais aussi les chrétiens.
Les ONG devaient en effet s'enregistrer auprès des autorités selon une nouvelle procédure particulièrement tatillonne, dans le plus pur style soviétique. Selon Rosreguistratsia, le service fédéral d'enregistrement, qui évalue entre 200 et 500 le nombre d'ONG étrangères, 91 seulement étaient dûment enregistrées le 17 octobre au soir ; 79 dossiers étaient en cours d'examen. Les associations ayant manqué le rendez-vous ne seront pas pour autant interdites, a rassuré le ministère de la Justice. En attendant de se mettre en règle, elles devront suspendre leurs activités et ne pourront demander de subventions.La branche russe d'Amnesty International s'est enregistrée à temps mais avec « beaucoup de difficultés », explique son directeur, Serguei Nikitine, dans Kommersant. Exemple : « Alors que le monde entier sait que nous sommes des défenseurs des droits de l'homme, le service d'enregistrement exige une attestation de cette activité ». « Cela rappelle l'époque soviétique où il fallait présenter une attestation pour prouver que vous n'étiez pas un chameau », a-t-il ajouté sur Radio Liberté. bikini burberry femme Parmi les innombrables renseignements qui nécessitent l'aide de juristes, le texte exige l'adresse personnelle des fondateurs des organisations. « Cette loi est dirigée contre les organisations des droits de l'homme qui irritent le pouvoir », résume l'ancienne dissidente Lioudmila Alexeeva, figure du groupe d'Helsinki.La loi a été votée en début d'année dans la foulée du rocambolesque épisode des « espions britanniques » expulsés après avoir été accusés de transmettre leurs informations au moyen d'un émetteur camouflé en caillou. « Il est déplorable qu'il y ait des financements des ONG par les services secrets », avait déclaré Vladimir Poutine, justifiant le projet de loi. « La loi est faite comme si toutes les ONG étaient a priori coupables », commente Ivan Blokov, de Greenpeace Russie.Une ONG vient de faire les frais de la nouvelle loi. L'association d'amitié russo-tchétchène de Nijniy Novgorod a été dissoute par une décision de justice du 13 octobre. bikini burberry pour femme
Elle avait permis à Aset, une fillette de 7 ans mutilée dans une explosion, d'obtenir des prothèses de main en Allemagne. Le responsable de l'ONG, Stanislav Dmitrievsky, avait déjà été condamné « pour extrémisme » après avoir publié les propos de leaders indépendantistes.AMSTERDAM n'est plus ce qu'elle était. Capitale de la tolérance maximale, aussi bien sur le plan des moeurs que sur celui de l'immigration, la cité hollandaise est en passe de devenir un lieu d'affrontements entre communautés. Voilà l'impression que l'on peut tirer de la lecture d'On a tué Theo Van Gogh, enquête sur la fin de l'Europe des Lumières. Dans cette chronique désenchantée, le journaliste Ian Buruma raconte son retour au pays après vingt-cinq ans d'absence et décrypte le malaise qui ronge une ville dont il avait gardé une image idyllique, et qu'il a retrouvée habitée par la peur. Un événement dramatique a, parmi d'autres, donné naissance à son récit : l'assassinat de Theo Van Gogh, cinéaste provocateur qui insultait grassement les musulmans marocains de la ville, mais aussi les chrétiens.
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