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started by tomscheapshoe tomscheapshoe on 16 Aug 14
  • tomscheapshoe tomscheapshoe
    #1 tomscheapshoe tomscheapshoe on 16 Aug 14
     
    Ils pensaient que les vrais héros étaient restés là-bas, ensevelis dans le soufre, et ne comprenaient pas pourquoi, tout d'un coup, eux se retrouvaient en pleine lumière, à boire du champagne et à picorer des petits fours et du caviar alors que leurs copains étaient morts.Vous montrez, dans ce premier film, à quel point leur retour à la vie civile fut brutal. Est-ce volontaire ?Oui. Ces gens-là n'ont eu aucun psychologue pour leur tenir la main lorsqu'ils sont rentrés au pays. A présent, pour les soldats revenant d'Irak, par exemple, on nous parle de «delayed stress syndrom» (syndrome de stress à retardement). Mais à l'époque, on renvoyait juste les gars dans leurs foyers et c'était à eux de se débrouiller. Ce qui se passait ensuite était souvent abominable. bikini burberry pas cher
    De mes trois héros, seul John Bradley parvint à se bricoler une vie à peu près normale, fondant une famille et élevant huit enfants. Rene Gagnon, le beau gosse aux faux airs de Tyrone Power, n'a pas su faire fructifier ce moment de gloire. Quant à l'Indien Ira Hayes, il a très mal supporté ce retour au monde normal. Sa vie, sa famille, ses copains, c'étaient les marines.Comment ce film a-t-il été accueilli par ceux qui ont été les véritables acteurs de la prise d'Iwo Jima en 1945 ?Bien, je pense. Je viens juste de rencontrer le major general (général de division) Fred Haynes, qui était sur l'île il y a soixante et un ans, en tant que jeune capitaine alors âgé de 24 ans. Il nous a fait le plus beau des compliments en nous disant qu'en dépit des effets spéciaux (il n'y a aucune vraie scène de guerre dans le film, tout a été recréé), les images l'ont ramené au plus fort de l'émotion qu'il avait vécue jadis. bikini burberry femme Comment avez-vous eu l'envie de faire deux films de cette même histoire ?En me documentant sur Iwo Jima, j'ai été intrigué par la personnalité du général japonais qui commandait l'île. Il avait été diplomate aux Etats-Unis après avoir étudié l'anglais à Harvard. Il adorait l'Amérique et pensait qu'une guerre entre les deux pays n'était pas une bonne chose. On l'avait envoyé défendre l'île et ce qu'il prévoyait comme une bataille de quelques jours a duré un mois ! Il m'a semblé que deux films montrant les deux visions étaient nécessaires pour faire passer cette idée que la guerre est, au mieux, un exercice vain.Avez-vous trouvé difficile, pour le deuxième film tourné avec des Japonais, de diriger les acteurs via un interprète ?Non. Quelle que soit la langue, la direction d'acteurs reste la même. Jouer, c'est jouer. bikini burberry pour femme
    Raconter une histoire, c'est raconter une histoire. J'ai l'habitude, vous savez. J'ai travaillé sur de nombreux films en Europe, et tout s'est toujours très bien passé. Et puis, il suffit de regarder le visage des acteurs, leurs yeux, on voit tout de suite si l'émotion est là...N'avez-vous pas craint de vous répéter d'un film à l'autre ?Au contraire.

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