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started by tomscheapshoe tomscheapshoe on 14 Aug 14
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    #1 tomscheapshoe tomscheapshoe on 14 Aug 14
     
    Pourquoi ?Jean Derégnaucourt - On pensait que la connaissance du code génétique suffirait à expliquer tous les mécanismes biologiques normaux ou pathologiques. Mais les choses se sont révélées beaucoup plus compliquées. En fait, si nous ne disposons «que» de 40 000 gènes, ces gènes codent pour plusieurs centaines de milliers de protéines qui ont des localisations, des conformations variées et qui interagissent entre elles, ce qui ajoute plusieurs degrés de complexité.Comment les médicaments du futur agiront-ils alors ?Le «gène-médicament» n'a pas répondu aux attentes. Notre perspective est désormais le «gène-médiqué». Pour expliquer simplement : au lieu de remplacer un gène déficient, on intervient sur la manière dont le gène s'exprime. Un des exemples les plus prometteurs de cette approche est ce qu'on appelle la technique de «l'interférence ARN», dont la découverte vient d'être récompensée par l'attribution du prix Nobel de médecine 2006 à Andrew Fire et Craig Mello. bikini burberry pas cher
    L'ARN est le messager du gène : il transmet ses informations nécessaires à la synthèse des protéines, éléments de base des processus biologiques. En se liant avec cet ARN messager, un autre type d'ARN (l'ARN interférant) provoque la destruction de ce dernier et donc inhibe la synthèse de la protéine correspondante. Dans le cas où cette protéine est responsable d'un état pathologique, l'inhibition de sa synthèse peut présenter un grand intérêt thérapeutique. Les premiers médicaments issus de cette approche pourraient être disponibles d'ici cinq à dix ans pour le traitement de cancers, d'infections virales et dans celui de la dégénérescence maculaire.Le gène reste donc la cible des traitements de demain ?Pas uniquement. Une des perspectives thérapeutiques les plus enthousiasmantes aujourd'hui à l'étude est la manipulation pharmacologique in situ des propres cellules souches d'un individu. On peut ainsi imaginer un super médicament pour stimuler, par exemple, la multiplication des cellules souches du cerveau et guérir ainsi les maladies neurodégénératives. bikini burberry femme C'est une vision à très long terme. On pourrait presque parler de la pilule de la jouvence éternelle puisque l'idée est de déclencher, avec un médicament, la production de tissus venant remplacer ceux malades ou altérés.Les travaux de recherche récents nous ont montré que nous le faisions déjà, sans le savoir. Une équipe de chercheurs a découvert qu'une partie du mécanisme d'action des antidépresseurs passait par la stimulation et la multiplication de cellules souches au niveau du cerveau des individus traités. Cette nouvelle approche thérapeutique n'est donc pas un rêve inaccessible, c'est une réalité potentielle. C'est une histoire qui n'aurait pas pu avoir lieu il y a trente ans : en 2005, John Burk, de l'excellent label de Concord Jazz (il est le responsable du projet Genius Loves Company), découvre des bandes inédites marquées d'une étiquette «Ray/Basie». Après analyse, il apparaît qu'il s'agit en fait d'enregistrements de Ray Charles avec son propre groupe, datant de 1973. bikini burberry pour femme
    La confusion provenait du fait que Count Basie avait enregistré dans les mêmes studios quelques heures auparavant. Mais l'association des deux noms mythiques donne une idée à Burke : puisque la voix du Genius est mixée très en avant, pourquoi ne pas demander au mythique Count Basie Orchestra (qui a perdu son leader en 1984), d'accompagner Ray sur ces bandes plus de trente ans après ? Le titre est donc quelque peu trompeur, puisque Basie n'avait guère l'occasion de swinguer vingt et un ans après sa mort. Mais son immense orchestre, lui, avait encore le feu sacré. Et illumine parfaitement l'art ô combien singulier du grand chanteur aveugle.Une fois de plus avec Ray Charles, il s'agit de musique inclassable. Ce n'est pas vraiment du jazz, ni de la soul, ni du gospel, ni un album de crooner, mais un peu tout ça à la fois ! Déjà, en sortant en 1962 un album de country devenu mythique (Modern Sounds in Country and Western Music), l'artiste avait montré qu'il n'entendait pas se laisser enfermer dans un genre désigné par la critique, et il continua à n'en faire qu'à sa tête toute sa vie durant. Ce sont naturellement ses profondes influences gospel qui déterminent la partie la plus émergente de son style.

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