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"Les diacres souhaitent rejoindre chacun et proposent de réfléchir à ce temps donné et imposé à la fois. L'idée de ce "questionnaire" est de mettre par écrit ce que nous vivons dans notre foi dans ce temps de rupture avec les autres, certes, mais peut-être pas avec Dieu. Les mots proposés dans ce document sont des mots-clés permettant un point de départ à la réflexion intérieure, à l'introspection, d'où le terme de « Livre Intérieur » dans lequel seront collectées nos réflexions. Les écrits seront anonymes ou non en fonction des demandes de chacune et chacun. Le support peut être personnel ou bien servir à des équipes constituées (END, CPM, Béthanie, CETAD, etc) et dans ce cas donner lieu à des appels téléphoniques pour réfléchir ensemble. Tout est possible ! Mais il nous semblait important, à nous diacres, de rejoindre chacun et que chacun réfléchisse à ce temps donné et imposé à la fois."

"Une fois n'est pas coutume ! Bientôt nous lirons à la messe l'aveugle de Bartimée. Etant aveugle également, je vais vous partager quelques réflexions liées directement à ma situation. Comment vivre nos fragilités ? Question que chacun de nous peut se poser. Aveugle de naissance, je n'ai jamais vu la beauté des montagnes pyrénéennes quand j'étais enfant. Je n'ai jamais vu les moutons brouter et les agneaux gambader dans les prés de mes parents qui étaient bergers. Je n'ai jamais vu le visage de Marie-Catherine, mon épouse, ni celui de nos enfants et petits-enfants... Je pourrais continuer longtemps... Tout cela me manque et c'est parfois douloureux. Le seigneur nous invite à prendre notre croix et à le suivre. La souffrance est là présente dans mon corps, dans ma vie de tous les jours. Cette croix est portée aussi quotidiennement par mon épouse. À Foi et lumière, nous apprenons à vivre avec la souffrance, on ne peut pas la nier. J'ai découvert que le handicap comme beaucoup de souffrances est une croix qui n'est pas toujours une croix lumineuse et parfois on aimerait bien qu'elle passe à quelqu'un d'autre !"

Mon partage s'organise autour de trois mots qui me semblent bien décrire notre situation spirituelle de prêtres et de diacres : Appelés, consacrés, envoyés. Non pas comme trois étapes successives mais comme trois dimensions de notre vie ministérielle à vivre tous les jours. Ce sont trois participes passés et ce choix a un sens profond, celui de nous redire que notre vie ne nous appartient plus depuis que nous l'avons remise dans les mains de Dieu. C'est Lui qui conduit son Église et nous a placés à son service. C'est sur ce fond de foi qui nous construit et nous oblige que j'aimerais situer cette méditation. Ces trois mots, je les ai mis au pluriel, car c'est ensemble que nous sommes prêtres ou diacres. L'ordination, en ce qui concerne les prêtres, les agrège au presbyterium diocésain. Je ne peux plus penser ma vie chrétienne et mon ministère au singulier, ce serait un non-sens, et je suis invité à contempler en chacun de mes frères prêtres, comme en reflet, le mystère de foi qu'il m'est donné de vivre.

"Encore une fois, le pape a été mal cité. Rendu au point où nous en sommes, ce n'est plus une surprise. En parlant à un regroupement de femmes consacrées, le pape, dans une de ses réponses, a fait allusion aux diaconesses. Il n'en fallait pas plus pour que la presse s'enflamme et lance des grands titres tels que « le pape François ouvre une porte à l'ordination des femmes ». Dois-je rappeler que ce n'est pas ce qu'il a dit? Pourtant il me semble que le pape ouvre effectivement une porte, mais peut-être pas celle que l'on croirait."

"François a créé une commission, formée de six hommes et six femmes et présidée par le Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l'archevêque espagnol Luis Ladaria Ferrer, pour étudier le diaconat féminin dans l'Église catholique. Quatre continents ont été exclus de la commission - l'Asie, l'Afrique, l'Amérique latine et l'Océanie. Elle comporte 12 Européens et une femme des États-Unis. Mon opinion est que cette commission est aussi inutile qu'inefficace. Inutile parce que l'étude a déjà été faite par des exégètes, des théologiens et théologiennes et des historiens du christianisme. Les conclusions ont un large consensus parmi les chercheurs : Jésus de Nazareth a formé un mouvement égalitaire, anti-hégémonique, d'hommes et de femmes qui l'accompagnaient sur les routes de Galilée, partageant son mode de vie itinérant et assumant des responsabilités sans discrimination aucune."

"Le pape François a institué une Commission d'étude sur le diaconat féminin, le 2 août 2016. Six femmes et six hommes la constituent, sous la présidence de Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi."

"Comme il l'avait annoncé le 12 mai, le pape François a constitué le 2 août une commission officielle chargée d'étudier la question du diaconat féminin. Présidée par Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, elle est composée de treize membres, dont six femmes. La commission se penchera sur le rôle des diaconesses aux premiers temps de l'Église."

"Le pape en avait parlé en mai dernier et a tenu parole : il vient d'instituer, après « une prière intense » et une « mûre réflexion » « une commission officielle d'étude sur le diaconat féminin ». Elle sera présidée par Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, archevêque de Tibica, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Comme il se doit, en ce siècle de parité absolue qui envahit aussi le petit monde du Vatican, elle est composée de 6 femmes et de 6 hommes. Si ces derniers sont tous des ecclésiastiques, deux religieuses diplômées et 4 professeurs laïcs composent l'équipe féminine. "

"imanche 6 octobre prochain à 15h en l'Eglise Saint Clément du Chambon-Feugerolles (paroisse Saint Marie-en-Ondaine), Christophe Donnet et Gaëtan Foresta seront ordonnés diacres permanents par Monseigneur Dominique Lebrun. Ils se préparent depuis maintenant près de deux ans à recevoir le sacrement de l'ordre. L'occasion de revenir sur leurs parcours respectifs, leurs choix, leur foi."

"C'était avec Mgr Habert et Pierre Delcourt, diacre permanent, sur le thème : Diaconat, diaconia, diaconie,service du frère... Oui, mais encore ?"

"Dimanche 6 octobre 2013 à 15 heures en l'église Saint Clément du Chambon-Feugerolles (paroisse Saint Marie-en-Ondaine), Christophe Donnet et Gaëtan Foresta sont ordonnés diacres permanents par Mgr Dominique Lebrun. Ils se préparent depuis maintenant cinq ans à recevoir le sacrement de l'ordre. L'occasion de revenir sur leurs parcours respectifs, leurs choix, leur foi."

"Les diacres permanents du diocèse se sont retrouvés pour leur journée de récollection à l'abbaye d'Aiguebelle. C'est un temps privilégié de partage et de ressourcement pour chacun. Cette année, notre retraite a été animée par le père Frédéric Seiller, nouveau prêtre accompagnateur du diaconat pour notre diocèse, l'occasion de nous rencontrer pour la première fois. Il nous a invités à nous rappeler les « clés », données à notre baptême mais que l'on peut perdre ou oublier, pour rentrer en nous-mêmes, à nous rendre disponible à Dieu. Ainsi, il a permis à chacun de nous de prendre du temps pour se ressourcer et rendre grâce."

"Marié, père de cinq enfants entre 18 et 30 ans, trois fois grand-père, Philippe Vincent s'est installé à Meyrargues en 2007 comme médecin généraliste. Il sera ordonné diacre permanent dimanche 31 janvier à 16h en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence par Mgr Dufour."

"Marié, père de cinq enfants entre 18 et 30 ans, trois fois grand-père, Philippe Vincent s'est installé à Meyrargues en 2007 comme médecin généraliste. Il a été ordonné diacre permanent dimanche 31 janvier en la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence par Mgr Dufour."

"À la fois médecin du sport, diacre pour le diocèse de Gap et guide de montagne diplômé, Hugues Chardonnet a fondé l'association 82-4 000 Solidaires pour permettre aux plus démunis de découvrir l'alpinisme."

"À la veille de son ordination au diaconat, témoignage de Jean-Marie Perrier sur l'appel reçu il y a quelques années, le chemin de discernement parcouru et l'engagement qu'il s'apprête à vivre."

"Oh , il est vrai que prêtres et évêques sont d'abord ordonnés diacres. Sans oublier que le baptême nous fait entrer dans la «  fraternité «  de Jésus… : de JESUS le SERVITEUR. Comme vous tous, accueillant le jour qui se lève ou la nuit qui descend, confiné dans mon logis, je me retrouve à gérer mon temps autrement. J'ai donc le temps de penser (mieux) au « peuple qui m'est confié ». Je pense à vous les diacres landais, vous qui êtes souvent serviteurs : de jeunes dans leur formation, de laissés pour compte, de personnes isolées ou souffrantes à visiter, d'équipes au chemin de la foi, de la terre nourricière pour notre humanité , de vos communautés , de vos familles, de bien des lieux oubliés…"

"Ce texte a été écrit d'une traite, alors que le Covid-19 commençait à faire des ravages dans les hôpitaux français. Vincent Massart, médecin pneumologue à Rennes, est aussi diacre permanent pour le diocèse de Rennes. Face à la pandémie qui progresse, il livre un témoignage bouleversant sous la forme d'un Chemin de Croix. On y lit l'expérience douloureuse d'un soignant qui voit le drame avec les yeux de la foi et de l'espérance."

"La messe chrismale est chaque année l'occasion d'impliquer un secteur pastoral ou un Mouvement diocésain dans la préparation et l'animation de la célébration. C'est à chaque fois l'occasion de présenter le secteur ou le Mouvement concerné au début de la messe chrismale. Pour la messe chrismale du 8 avril 2020, c'est la fraternité diaconale qui a été associée à cet événement. Malgré les mesures de confinement, nous vous proposons de mieux connaître le diaconat permanent avec le montage de photos et de vidéos qui a été préparé, et que vous pouvez visualiser sur le site du diocèse."

"Cette citation me permet d'introduire ce petit mot d'un confiné qui, comme vous tous, fait l'expérience d'une apparente mise à l'écart. Il s'agit bien de cela, une mise à l'écart d'une vie sociale. Mais c'est également l'expérience d'une dépendance vis-à-vis des autres qui se mettent à notre service. Et c'est aussi une privation apparente de vie communautaire que nous avons peut-être plus particulièrement ressentie autour de cette Semaine Sainte vécue via des médias proposés dans nos paroisses, notre diocèse et dans l'Église. Et si cette apparente privation nous donnait l'occasion de retourner à l'essentiel. Pour nous, baptisés, c'est l'occasion de revenir à cette relation intime avec ce Dieu en qui nous croyons. Par la prière, la méditation, nous avons l'occasion d'approfondir notre foi en ce Dieu Amour révélé en Jésus Christ."