"Hier, les routes semblaient partir d'Europe
et nos vaillants missionnaires allaient « ailleurs »
pour annoncer la Parole de Dieu.
Leur travail fut extraordinaire.
Il est bon d'en rendre grâce.
Aujourd'hui, les routes sont parcourues dans les deux sens.
L'incroyant est notre voisin de palier,
et, souvent, nous sommes évangélisés par des « gens de là-bas ».
La semaine missionnaire doit évoluer.
La mission n'est plus la même !
En quoi consiste-t-elle ?"
"Nous ne sommes plus au temps où les Français se sentaient responsables
et partaient dans le monde annoncer l'Évangile.
Il y avait dans leur cœur beaucoup de générosité, d'audace !
Personne ne peut dénigrer ces temps anciens.
Ils avaient, souvent, un sentiment de supériorité,
celle de posséder une richesse à partager avec des « pauvres ».
Mais, à l'évidence, les missionnaires d'hier devaient « sortir »,
sortir de chez eux, sortir d'eux-mêmes."