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"Alors que le gouvernement, pressé par le Conseil d'État, a hier autorisé la reprise de la célébration du culte, l'évêque Mgr Olivier de Germay, explique les conséquences de la crise sanitaire sur l'Eglise de Corse" [RDP du 25 mai 2020]

"La loi dite "du mariage pour tous" a déclenché sur le continent de nombreuses manifestations. Les réactions se sont poursuivies par des initiatives plus ponctuelles, comme celle des « Veilleurs ». En Corse, les réactions ont été discrètes, pourtant, le message du Magistère est sans ambiguïté."

De plus en plus d'adultes et d'enfants en âge scolaire demandent le baptême. C'est souvent l'issue d'un cheminement qui les a poussés à enfin rencontrer un prêtre ou un accompagnateur pour résoudre une question trop longtemps restée sans réponse. Le baptême contemporain, quel que soit l'âge du baptisé, c'est aussi celui des parents.

"La question des divorcés-remariés a retenu l'attention des médias lors du synode sur la famille à Rome. Le diocèse d'Ajaccio poursuit sur le terrain sa tentative de revitaliser l'ensemble de la pastorale familiale."

"La Corse s'enorgueillit volontiers de ne pas avoir renié ses racines chrétiennes. Pourtant, comme l'indique le nombre d'enfants catéchisés, la transmission de la foi a chuté. En échangeant avec de jeunes parents, je m'aperçois qu'ils sont parfois mal à l'aise avec cette notion de transmission."

"Messe à huis clos retransmise à la télévision, appel à mettre des bougies aux fenêtres au lieu d'une procession: mercredi, la fête de la Madonuccia célébrant la Vierge qui aurait préservé la Corse de la peste, s'adaptera au temps du coronavirus."

"Allocution de Mgr Olivier de Germay, évêque d'Ajaccio pour la Corse" Sur le jeûne eucharistique et la participation à l'Eucharistie

"A partir de la seconde, la catéchèse prend un format différent pour tenir compte d'une maturité en plein bouillonnement. Il s'agit de faire réfléchir à un moment où les émotions prennent le pas. "

"Jérémie, est l'un des catéchumènes de la région d'Ajaccio à avoir été baptisé. C'est un grand gaillard heureux d'avoir été préparé par la communauté paroissiale de Saint-Roch. "

Liturgie domestique de la Parole

"Pourquoi mettre son enfant au caté ? Que désirons-nous ? Que cherchons-nous ? « Je voudrais qu'il fasse sa première communion ! » disent certains parents, « je voudrais lui transmettre des valeurs » disent d'autres."

Proposition de liturgie domestique

"Laudato Sì : c'est en répondant à cette invitation que le 16 septembre dernier, le doyenné d'Ajaccio Est a organisé une journée de rentrée pour les enfants du catéchisme à Quarcettu, une campagne dans la plaine de Vero."

Affiche pour la rentrée du catéchisme

"La violence est le fruit d'un échec de l'éducation et de la vision collective de notre société. Les frustrations de certains se transforment en actions destructrices. On pourrait imaginer l'expression : « Puisque certains ne font pas leur travail, on s'en occupe ! » Je crois important, encore une fois, de ne pas sacrifier le regard pascal et d'espérance sur notre vie commune. Toute difficulté doit stimuler le dialogue, la compréhension des causes et évaluer la douleur des effets, puisque toute violence engendre des souffrances à court ou à long terme. Aujourd'hui évangéliser signifie communiquer un esprit pacifique à chaque personne que nous rencontrons. Dans l'Évangile de saint Jean, quand Jésus apparaît aux disciples, il communique la paix. Oui, la paix du ressuscité. Elle fait passer des pleurs de Marie Madeleine et de l'agitation des disciples à la sérénité. Il est vivant, il est avec nous, il ne nous abandonne pas."

"De tout temps Dieu appelle. La Vie, c'est lui. Il nous veut vivant de la Vie qu'il est. Par Jésus son appel se fait pressant : « Suis-moi ! »  Aujourd'hui, des hommes et des femmes, jeunes adultes pour la plupart, entendent cet appel, parce que c'est bien un appel de Dieu, ce désir qu'ils ont de se faire baptiser ;"

"Les chiffres de la Conférence des évêques de France montrent une augmentation de 31% du nombre d'adultes qui se font baptiser en France. Pourquoi une telle percée en 2024?"