CYBER, INFORMATIONNELLE, NUMÉRIQUE… À NOUVELLES ÉCONOMIES, NOUVELLES CULTURES... - 0 views
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« c’est notre système nerveux central lui-même que nous avons jeté comme un filet sur l’ensemble du globe, abolissant ainsi l’espace et le temps » [McLuhan, 1964 ; p. 21].
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lucky semiosis on 04 Feb 12encore et toujours un tissu de l'âme...
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Comme si les TIC sécrétaient une forme culturelle propre, venant commander de fait aux formes préexistantes de culture. Et il devient alors capital de comprendre et d’apprivoiser cette forme pour parvenir à vivre dans la société d’information.
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Cette image de l’individu ainsi doté d’une forme de « capital », au moins cognitif [Baltz, 1976], autorise évidemment une extension de l’analyse vers le concept de « capitalisme cognitif » [Azaï & al, 2001]. Son intérêt est de permettre une mise en relation entre deux sphères – humaniste et économique - longtemps séparées, aussi bien sur les plans théorique que pratique.
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notre être-au-monde est en passe d’avoir à être revisité sous tous ses aspects, en tant qu’êtres sachant, percevant, agissant…
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Des enseignements de type « technique » sont donc à concevoir, mais à condition de poser qu’« il s’agit d’une compréhension plus vaste que le simple usage » [Le Deuff, 2010 ; p.44] : usage des TIC et connaissance minimum de leur logique de fonctionnement / formation à la recherche d’information, à la veille, à la distance critique par rapport aux sources / sensibilisation pratique aux questions de mémoire et de traitement de l’information personnelle et sociale / formation aux réseaux sociaux, à leurs risques, au travail collaboratif, à l’activité « folksonomique », etc.
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Elle inspire encore un petit archipel humain toujours vivace, à l’affût des dernières innovations technologiques et, pour résumer trop sommairement, moins porté dans l’ensemble sur une réflexion socio-épistémologique que sur des buissonnements mystico-fictionnels.
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la prémonition de McLuhan, pour qui nous serions ainsi revenus à un âge de « cueillette »… d’information [McLuhan, 1964].
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toute information nécessite de l’énergie et, réciproquement, que toute dépense énergétique possède un statut informationnel ; il n’y aurait donc entre information et énergie qu’une question d’échelle et non une différence de nature.
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Et j’avance tout de suite l’hypothèse que la différentiation entre les trois cultures va s’opérer, en simplifiant un peu les choses, selon trois niveaux de leur appréhension du concept d’information : niveau de surface / intermédiaire / fondamental.
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De sorte que toute « information » véhicule toujours avec elle, pour qui veut bien s’y arrêter un peu, la question de son origine, de la distance qu’il a fallu combler pour la détenir.
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Contrairement en effet à la culture numérique qui, en quelque sorte, se vit sur un mode plutôt spontané, la culture informationnelle se conçoit surtout comme un corpus à enseigner.
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- il nous faut examiner comment pourtant nous « sortons » (métaphoriquement) de notre lieu d’espace-temps social et physique pour nous interroger et interroger le monde depuis son extérieur, opération qui n’a rien de tellement évident quand on y regarde de près ;
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«… le devenir humain comme un processus de co-individuation à trois brins : l’individu psychique, l’individu collectif, et l’individu technique » [Stiegler, 2006 ; p. 35].
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Dans cette démarche, on ne peut alors manquer de faire état de ce que la littérature anthropologique et analytique travaille depuis une quarantaine d’années au moins sur une triade fondamentale : réel/symbolique/imaginaire (RSI).
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le seul avantage d’une situation devenue si opaque depuis ses débuts dans les séminaires de Jacques Lacan [Lacan, 1974] est qu’elle constitue un humus où s’autoriser à planter quelques graines.
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On dira donc que la cyberculture, au sens esquissé dans ce texte, tend à représenter le registre symbolique de la construction « culturelle » relative au stade actuel de la société d’information. Et c’est à travers elle, on l’a dit, que peut se mettre en place ce regard extérieur dont l’acuité permet de penser un minimum d’orientation et de pilotage de soi dans le cyberespace.
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Dans la multiplicité des auteurs, des points de vue, des écoles, qui a produit l’histoire terminologique des trois cultures, il est devenu inévitable que la définition de chacune d’elles puisse interférer avec les autres.