Technologies clés 2015 : des repères pour le futur
par Lionel Prevors,
du bureau des politiques d'innovation et de technologie de la DGCIS
Tous les cinq ans, la DGCIS réalise une étude prospective portant sur les technologies innovantes d'avenir pour les industries françaises. L'édition 2010, intitulée Technologies clés 2015, vient de paraître.
Depuis plusieurs années, la France mène des réflexions de prospective technologique visant à renforcer la compétitivité des entreprises et à orienter l'élaboration des politiques industrielles et d'innovation. Depuis 1995, le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie réalise une étude prospective identifiant les principales technologies d'avenir et marchés stratégiques pour l'industrie française, à l'horizon de cinq à dix ans. Quatrième édition de l'étude, Technologies clés 2015 a été réalisée entre janvier et octobre 2010, à l'issue d'une large concertation réunissant experts privés et publics, acteurs institutionnels, pôles de compétitivité, universitaires ou encore spécialistes étrangers. Le document s'adresse aux décideurs publics et privés, souhaitant disposer d'avis d'experts pour les guider dans leurs décisions, savoir où concentrer leurs moyens financiers et identifier des partenaires éventuels, mais aussi aux chefs d'entreprise désireux de diversifier leurs activités ou de lancer de nouveaux services.
« Technologies clés 2015 s'adresse aux décideurs souhaitant disposer d'avis d'experts pour les guider dans leurs décisions, mais aussi aux chefs d'entreprise désireux de diversifier leurs activités ou de lancer de nouveaux services »
85 technologies d'avenir
Technologies clés 2015 recense 85 technologies innovantes, réparties en sept secteurs distincts : chimie-matériaux-procédés, TIC, environnement, énergie, transport, bâtiment et santé. Deux catégories ont été identifiées : technologies diffusantes et technologies d'avenir. Indispensables à la compétitivité des entreprises d'un secteur, les technologies diffusantes sont celles dont l'appropriation plus rapide par les PME peut permettre d'accroître leur productivité ou leur capacité d'innovation : numérisation de contenu, logiciel embarqué, éco-conception, valorisation énergétique, fabrication rapide, technologies de gestion des ressources en eau, etc. Projetées à un horizon plus lointain, les technologies d'avenir possèdent un potentiel important pour la compétitivité française : simulation moléculaire, carburant de synthèse issue de la biomasse, pile à combustible, énergie marine, ingénierie génomique ou des systèmes immunitaires.
Des données économiques et techniques clés
L'étude présente pour chacune des technologies les principales données technologiques et économiques à connaître. Chaque fiche de synthèse est organisée autour des rubriques suivantes : description, applications, enjeux et impacts, acteurs, position de la France, analyse et recommandations. Rédigée après consultation de nombreux experts (environ 250), la partie analyse liste les atouts, les faiblesses, les opportunités et les freins potentiels au déploiement de la technologie. Le niveau de maturité de développement est également précisé, sur une échelle de 1 à 9. Nouveautés de l'édition 2010, des aspects relatifs aux dimensions sociales ainsi qu'aux services associés ont été ajoutés. Le document Technologies clés 2015 est accessible gratuitement sur le site internet de la DGCIS.
Télécharger le guide Technologies clés 2015
Une bactérie qui dégrade 80% de la biomasse végétale industrielle > Biocarbur... - 0 views
Les chiffres clés de la biomasse en Bretagne. Edition 2017 - Bibliographies -... - 0 views
La biomasse des algues maritimes s'améliore - 0 views
Fermentalg : espoirs et financements - SudOuest.fr - 0 views
-
"Fermentalg : Les micro-algues de la jeune entreprise pourraient avoir de multiples débouchés. Partager Plus Libourne Gironde Envoyer à un ami Imprimer Partager Facebook Twitter Stubleupon Digg Myspace Delicious Live G bookmarks Reddit Linkedin Pour développer ses produits innovants, Fermentalg, numéro un européen de micro-algues, vient de lever 5 millions auprès de deux investisseurs : Demeter Partners, spécialiste du financement des éco-industries, et ACE Management. Déjà financée par le fonds Emertec et accompagnée par CEA Investissement, Aquitaine Création Investissement et le groupe pétrolier Picoty, Fermentalg sélectionne et cultive depuis 2009, à Libourne, des souches de micro-algues « hétérotrophes » ou « mixotrophes », c'est-à-dire qui ne nécessitent pas ou peu de lumière, mais qui permettent d'obtenir des rendements de 100 à 1 000 fois supérieurs à ceux des cultures traditionnelles « autotrophes », en plein air et en plein soleil. Le comportement des molécules créées est étudié par paliers dans des structures de plus en plus volumineuses, avant de passer au stade industriel. Les fonds déjà levés et à lever devraient permettre à la société de s'attaquer à différents marchés. D'ores et déjà, Fermentalg compte se lancer dans la production de biomasse pour l'aquaculture et, en suivant, dans les compléments alimentaires. Au long des dix années à venir, la cosmétique, les bioplastiques, et - qui sait - le biodiesel pourraient suivre. Libourne · Gironde
Micro-algues : des biofaçades pour améliorer l'isolation des bâtiments > Bioc... - 0 views
De l'huile de cuisine usagée et des algues au menu d'Airbus > Biocarburants, ... - 0 views
Dossier, Lettre de la DGCIS numéro 67 - 1 views
-
-
Technologies clés 2015 : des repères pour le futur
Cultures microalgues : coûts divisés par 10 dans 5 ans > Biocarburants, bioma... - 0 views
1 - 12 of 12
Showing 20▼ items per page