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started by aucuella aucuella on 03 Jan 14
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    Elle tient une place importante dans le règnede Louis XIII, et ne peut être mise en doute, pas plus que le discourssi remarquable qu'y prononça Bassompierre, et qu'il ne pouvait avoiroublié lorsqu'il écrivit ses mémoires très-peu d'années après[8]. Aussil'auteur de _Versailles_, _seigneurie_, _château et ville_, pense-t-ilque ce discours, prononcé au commencement de 1627, n'a dû s'appliquerqu'au Pavillon royal, bâti dès 1624. Mais cependant, peu certain que lemaréchal de Bassompierre ait parlé avec tant d'assurance d'une maison sipeu importante, il ajoute: «Ou bien si l'on veut que Bassompierre aitappliqué son mot de _chétif_ au château bâti sur le tertre de Jean deSoisy, il faudra convenir que son discours aura été fait après coup,c'est-à-dire depuis 1631, époque où le maréchal fut enfermé à laBastille, et où il commença pour se désennuyer, et fort souvent demauvaise humeur, à écrire les mémoires qu'il a laissés; il aura doncdonné l'épithète de chétif au nouveau château, par la raison que tout ceque devait faire le roi, alors sous l'influence de Richelieu, l'ennemijuré du maréchal, devait paraître, aux yeux de ce dernier, mauvais,tyrannique ou chétif, et le pauvre château aura été enveloppé dans unecommune disgrâce avec les actes despotiques du cardinal.»Il paraît donc à peu près certain, d'après tout ce que nous venons derapporter, que Louis XIII avait une habitation à Versailles dès l'année1624, et certainement avant 1627. Cette habitation, Blondel assurequ'_elle était élevée sur le lieu le plus éminent, et où était situéci-devant un moulin à vent_, par conséquent à la place même où se trouvele château actuel, tandis que M. Eckard, et après lui l'auteur de_Versailles_, _seigneurie_, _château et ville_, pensent que c'était lePavillon royal; c'est pour éclairer cette question que nous nous sommeslivré à quelques recherches, qui nous ont procuré la connaissance denouveaux documents propres à la résoudre.M. Sac Vanessa Bruno Moyen
    Eckard, lorsqu'il écrivit son livre sur Versailles, fit de nombreusesvisites aux Archives du royaume et aux Archives de la couronne, pouravoir quelques renseignements sur les faits dont il s'agit; mais làcomme à Versailles, il ne put trouver aucun acte, aucun titre qui serapportât aux acquisitions de Louis XIII à Versailles; ce qui lui fitpenser «que les contrats primordiaux, soit du vieux château et de laseigneurie de Versailles, soit du fief vendu par Jean de Soisy, ont étédétruits, de même qu'une foule d'autres documents plus importants encorepour notre histoire l'ont été dans toute la France, parce qu'ilsétablissaient des droits féodaux et des redevances seigneurialessupprimés, sans indemnité, par différents décrets.»«En effet, une loi du 17 juillet 1793, a ordonné le brûlement de tousles titres énonciatifs de ces droits, et existants entre les mains desanciens seigneurs, ou qui, pour les domaines nationaux, avaient étédéposés dans les secrétariats des districts. Or, cette loi, quiprononçait cinq années de fers contre ceux qui auraient caché ousoustrait et recelé des minutes, ou des expéditions des actes quidevaient être brûlés, fut rigoureusement exécutée à Versailles, d'oùrelevaient en outre trente-quatre seigneuries.»Il était donc nécessaire de suivre une autre direction dans lesrecherches nouvelles que l'on voulait faire sur ce sujet; et comme ils'agissait surtout de constater l'époque de la construction du Pavillonroyal, regardé comme la première habitation de Louis XIII, ce futparticulièrement de ce côté que nous portâmes nos investigations.Nous nous adressâmes au propriétaire de ce pavillon, M. Peert, avoué àVersailles, et grâce à son extrême obligeance, nous avons trouvé, parmiles titres de propriété, deux pièces qui établissent d'une manièrepositive l'époque de la construction du _Pavillon royal_.La première de ces pièces est ainsi conçue:«Don de place à Versailles pour les héritiers de la veuve Hérault. sac vanessa bruno lune »Aujourd'hui, 2 aoust mil sept cent un, le Roy étant à Versailles, leshéritiers de la veuve Hérault lui ont fait représenter que Sa Majestélui auroit accordé, il y a environ 25 ans, une place scize en ce lieu,sur laquelle elle a fait bastir une maison appelée le _Pavillon royal_;mais comme il ne luy en a pas été expédié de brevet pour en assurer lapropriété à ses héritiers, ils l'ont très-humblement suppliée de vouloirsur ce leur pourvoir, à quoy ayant égard, Sa Majesté a, en tant que debesoin, accordé et fait don aux héritiers de ladite veuve Hérault deladite place, contenant 24 toises 4 pieds de face sur la rue de laPompe, 29 toises de face sur l'avenue de Saint-Cloud, 3 toises 2 piedsde face à la pointe aboutissant par le côté opposé à ladite pointe, aumur de l'hostel de Guise, et ayant 17 toises de profondeur, le longdudit mur, à la charge par eux de payer au domaine de Versailles ledroit de cens sur le pied de 5 sols par arpens, au jour de Saint-Michel,et d'entretenir en bon état et cimétrie la maison qui y a été bastie, etpour assurance de sa volonté, Sa Majesté m'a commandé de leur enexpédier le présent brevet, qu'elle a signé de sa main et faitcontresigner par moy, conseiller secrétaire d'État et de sescommandements et finances, signé: Louis et plus bas Phelypeaux; et audos est écrit: Paraffé _ne varietur_, au désir du partage passé devantles notaires soussignés, ce 20 mars 1720. Signé: Bergeret, Delaroche,Delaroche avec Besnier et Junot, notaires, en l'original des présentes,paraffé et demeuré annexé à la minute d'un partage passé devant lesnotaires soussignés, ce 20 mars 1720, dont la minute envers ledit Junot.Signé: Besnier et Junot, avec paraffes et scellé ledit jour.»La deuxième donne le plan du terrain, et au milieu est écrit:[Illustration:AVENUE DE SAINT-CLOUD, 29 TOISES. rue de la Pompe.]«Le Roy a accordé, il y a environ 25 ans, à la veuve Hérault une placescize à Versailles, ayant 24 toises 4 pieds de face sur la rue de laPompe, 29 toises de face sur l'avenue de Saint-Cloud, 3 toises 2 piedsde face à la pointe où se joignent ladite rue de la Pompe avec laditeavenue, aboutissant par le côté opposé à ladite pointe, au mur del'hostel de Guise, et ayant 17 toises de profondeur le long dudit mur,le tout ou environ, sur laquelle place elle a fait bastir une maisonappelée le _Pavillon royal_, suivant les décorations réglées par SaMajesté, dont n'ayant point eu ci-devant de brevet, Sa Majesté m'acommandé de donner le présent certificat aux héritiers de ladite veuveHérault, pour obtenir sur iceluy tous brevets nécessaires.«Fait à Versailles, le 10 juillet 1701, signé: Hardouin Mansart. prix sac Vanessa Bruno pliage
    » Et plus bas: «Première inventoriée.» Deuxième, et au dos est écrit: «Paraffé _ne varietur_, au désir dupartage passé devant les notaires soussignés, ce 20 mars 1720. Signé:Delaroche, Bergeret, Delaroche avec Besnier et Junot, notaires.»Est l'original des présentes demeuré annexé à la minute d'un partage,passé devant les notaires soussignés, dont Junot, l'un d'eux, a laminute, ce 20 mars 1720. Signé: Besnier et Junot, avec paraffes, etscellés ledit jour.»Il résulte de ces documents authentiques, que M. Eckard se trompe quandil affirme que le Pavillon royal a été bâti par Louis XIII; que cepavillon, l'une des plus anciennes maisons de Versailles, ne remontecependant qu'à l'année 1676, c'est-à-dire au règne de Louis XIV, et quece qui a sans doute induit en erreur M.

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