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léthargie. sac moncler - 0 views

started by aucuella aucuella on 18 Dec 13
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    Qu'est-ce que ce décret? Est-ce une vaine formule vide de sens? Est-ceune arme dont le despotisme compte pouvoir faire usage pour écraser laliberté, pour opprimer ses vrais adorateurs? Non! Et ce n'est point envain que les citoyens des départements seront venus se rallier aux crisde la patrie en danger.La patrie est en danger! Ces mots disent tout pour des coeurs ardents,vraiment épris de l'amour de la patrie et de la liberté. Cette formulene nous apprend pas de nouveaux faits. Avant cette déclaration, noussavions qu'un général conspirateur était à la tête de nos armées; noussavions qu'une cour corrompue machinait sans relâche contre notreliberté et notre Constitution. Ce n'est donc pas pour nous instruire,que l'Assemblée nationale a prononcé cette formule imposante. Ces motsla patrie est en danger sont une exhortation à toute la nation, dedéployer toute l'énergie dont elle est capable pour prévenir cesdangers.La nation connaissait bien ses dangers; mais elle semblait engourdiesur le bord de l'abîme, et l'Assemblée nationale a voulu la réveillerde sa léthargie. sac moncler
    Lorsque l'Assemblée nationale a prononcé sa formule,elle a voulu dire: En vain, nous faisons de bonnes lois, si le pouvoirexécutif ne les fait pas exécuter, s'il les entrave par des vetoperfides, si des administrateurs corrompus conspirent avec la cour pourtuer la Constitution par la Constitution; en vain des armées de soldatspatriotes et valeureux exposent leurs vies en combattant, si l'onarrête leur marche victorieuse, ou si on ne les envoie au combat quepour les faire succomber sous un nombre d'ennemis double du leur. Dansdes circonstances aussi critiques, les moyens ordinaires ne suffisentpas: Français, sauvez-vous.Ou bien cette déclaration solennelle signifie ce que je viens de dire,ou bien elle ne serait qu'une trahison, en montrant à la nation lesdangers auxquels elle est exposée, sans lui laisser la faculté deprendre les moyens qu'elle croira propres à la sauver. Déjà même, lesennemis de la liberté espèrent en faire un usage meurtrier, et, quandj'ai vu à la suite de cette déclaration, un Vaublanc proposer uneadresse à l'armée, je me suis dit: puisque cette formule n'effraie pascertaines gens, il faut qu'ils espèrent en tirer parti.Ces hommes vous diront: "La patrie est en danger, il est vrai; mais,d'où viennent les dangers de la patrie? Est-ce de la part de la cour?Non, car elle veut la Constitution et l'obéissance aux lois. Est-ce dela part des prêtres qui fomentent le feu de la guerre civile? Non? carque peuvent des êtres isolés privés de tout moyen de séduction. Est-cede la part de la noblesse qui voudrait recouvrer ses privilèges? Non,car ces nobles sont à la tête de vos armées pour soutenir la cause del'égalité. doudoune homme moncler Si la patrie est en danger, c'est de la part des citoyensréunis en sociétés pour surveiller la conduite des fonctionnairesqu'ils se sont choisis; c'est de la part du peuple, qui ne veut pasqu'on le mène en aveugle; c'est de la part des magistrats du peuple,qui n'ont pas voulu vendre ou leurs talents, ou leur silence auxconspirateurs." Ainsi, ces hommes ne seront pas gênés par cetteformule, ils l'interpréteront comme ils interprètent la Constitution,dans laquelle ils trouvent les moyens de la détruire.Pour nous, qui ne voulons que le bien général de l'humanité, la patrieest en danger, parce qu'il existe une cour scélérate etinconvertissable; la patrie est en danger, parce que l'idolâtrie et laséduction ont procuré à cette cour des administrateurs assez vils pourse prosterner devant elle, et qui, à peine sortis de ces assemblées oùils flattaient le peuple pour obtenir des places, sont assez vils,comme les administrateurs de la Somme, du Pas-de-Calais et autres, pourentrer dans une fédération coupable avec la cour contre la liberté. Lapatrie est en danger, parce que, sur la base de la liberté, s'estélevée une classe aristocratique d'hommes qui n'ont cherché qu'àconvertir leurs frères en cannibales; parce qu'il existe un état-majorqui, quoique licencié par l'Assemblée nationale, subsiste encore pourconspirer.Comment la patrie ne serait-elle pas en danger, quand un général, qu'ona cru le général des Français, et qui n'est que celui de la cour deVienne, dont il épouse les intérêts et emprunte le langage, foule auxpieds la nation française en insultant ses représentants? Comment lapatrie ne serait-elle pas en danger, quand un tel homme circonvient deses émissaires et de ses complices, un autre général, lorsque lesflammes de Courtrai sont les seuls gages que nous donnons de notreattachement aux Brabançons, lorsque ce Jarry reste impuni, que nousabandonnons nos conquêtes, et que nous donnons le temps aux puissancesennemies de rassembler leurs forces?Voilà, de l'avis de la nation, la cause de nos dangers. Nos dangers necesseront donc que lorsque cette cause sera extirpée. Si l'on avaitfrappé ce général, auteur de tous nos maux, la guerre serait terminée;le Brabant serait libre, il y aurait longtemps que tous ces petitsélecteurs seraient sans trône et sans sujets; la liberté seraitfermement établie sur les bords du Rhin et de l'Escaut, et formeraitune barrière impénétrable d'hommes libres autour de nos frontières. doudoune moncler 2013
    La liberté sera en danger tant que La Fayette sera à la tête de nosarmées, tant que l'administration des départements sera confiée à deshommes assez impudents pour oser honorer de leur persécution lesmagistrats que seuls le peuple honore de son estime.J'espère qu'avant trois jours nous seront délivrés de notre plusdangereux ennemi, qu'un décret nous aura fait justice de La Fayette,car, sans ce décret, comment pourrions-nous entreprendre de combattrepour la liberté? Osons nous flatter encore que ces directoiresrebelles, sinon contre l'autorité de la cour, au moins contre lasouveraineté du peuple, n'existeront pas. Espérons qu'au sein même del'Assemblée nationale, des hommes qui doivent au peuple toute leurexistence, n'oseront pas diviser la nation en côté autrichien et encôté français.Si, dans un mois, la patrie est encore en danger, si l'état des chosesn'est pas entièrement changé, il ne faudra pas dire alors la nation esten danger, il faudra dire la nation est perdue. J'ai toujours étél'apôtre de la Constitution, le défenseur des lois; mais la premièredes lois est celle sur laquelle repose la Constitution, l'égalité, laliberté. Il faut donc la Constitution décrétée; mais il la faut touteentière, religieusement observée pour le salut du peuple, sans quoi lemot Constitution ne devient plus qu'un mot de ralliement pour lesfactieux qui voudraient s'en emparer pour combattre la liberté. C'estdans ces principes que j'ai rédigé une adresse aux fédérés, dont jefais faire lecture à la société, si elle le trouve bon.

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