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Home/ Moulins à paroles (M@P)/ Group items tagged M@P

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Christian Jacomino

The Fiddler of Dooney, by William Butler Yeats - 1 views

  • When I play on my fiddle in Dooney, Folk dance like a wave of the sea; My cousin is priest in Kilvarnet, My brother in Moharabuiee. I passed my brother and cousin: They read in their books of prayer; I read in my book of songs I bought at the Sligo fair. When we come at the end of time, To Peter sitting in state, He will smile on the three old spirits, But call me first through the gate; For the good are always the merry, Save by an evil chance, And the merry love the fiddle And the merry love to dance: And when the folk there spy me, They will all come up to me, With ‘Here is the fiddler of Dooney!’ And dance like a wave of the sea. The Wind Among the Reeds (1899)
Christian Jacomino

Icare est chu ici…, de Philippe Desportes - 1 views

  • Icare est chu ici, le jeune audacieux, Qui pour voler au Ciel eut assez de courage : Ici tomba son corps degarni de plumage, Laissant tous braves coeurs de sa chute envieux. Ô bienheureux travail d’un esprit glorieux, Qui tire un si grand gain d’un si petit dommage ! Ô bienheureux malheur, plein de tant d’avantage Qu’il rende le vaincu des ans victorieux ! Un chemin si nouveau n’étonna sa jeunesse, Le pouvoir lui faillit, mais non la hardiesse ; Il eut, pour le brûler, des astres le plus beau. Il mourut poursuivant une haute aventure, Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture : Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau ? Les Amours d’Hippolyte (1573)
Christian Jacomino

Il pleure dans mon cœur…, de Paul Verlaine - 0 views

  • Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s’écoeure. Quoi ! nulle trahison ?… Ce deuil est sans raison. C’est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine ! Romances sans paroles (1874)
Christian Jacomino

Le temps a laissé son manteau…, de Charles d'Orléans - 0 views

  • Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n’y a beste ne oyseau, Qu’en son jargon ne chante ou crie : Le temps a laissié son manteau ! Rivière, fontaine et ruisseau Portent, en livree jolie, Gouttes d’argent d’orfaverie, Chascun s’abille de nouveau : Le temps a laissié son manteau. (1465)
Christian Jacomino

This Is Just To Say, by William Carlos Williams - 0 views

  • I have eaten the plums that were in the icebox and which you were probably saving for breakfast Forgive me they were delicious so sweet and so cold
Christian Jacomino

La Chèvre de Monsieur Seguin, d'Alphonse Daudet - 0 views

  • Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n’avaient rien vu d’aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d’or s’ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu’ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. Dans Lettres de mon moulin (1869)
Christian Jacomino

L'Amérique, de F. Kafka (+ E. Lazarus, G. Perec) - 0 views

  • lorsque, à seize ans, le jeune Karl Rossman entra dans le port de New York sur le bateau déjà plus lent, la statue de la Liberté, qu’il observait depuis longtemps, lui apparut dans un sursaut de lumière. On eût dit que le bras qui brandissait l’épée s’était levé à l’instant même, et l’air libre soufflait autour de ce grand corps. Franz Kafka, L’Amérique (œuvre posthume, première publication 1927) Traduction d’Alexandre Vialatte
Christian Jacomino

She Walks in Beauty, by Lord Byron - 0 views

  • She walks in beauty, like the night Of cloudless climes and starry skies; And all that’s best of dark and bright Meet in her aspect and her eyes; Thus mellowed to that tender light Which heaven to gaudy day denies. One shade the more, one ray the less, Had half impaired the nameless grace Which waves in every raven tress, Or softly lightens o’er her face; Where thoughts serenely sweet express, How pure, how dear their dwelling-place. And on that cheek, and o’er that brow, So soft, so calm, yet eloquent, The smiles that win, the tints that glow, But tell of days in goodness spent, A mind at peace with all below, A heart whose love is innocent!
Christian Jacomino

Ulysses, by Alfred Tennyson - 0 views

  • Come, my friends, ‘Tis not too late to seek a newer world. Push off, and sitting well in order smite The sounding furrows; for my purpose holds To sail beyond the sunset, and the baths Of all the western stars, until I die. It may be that the gulfs will wash us down: It may be we shall touch the Happy Isles, And see the great Achilles, whom we knew. Tho’ much is taken, much abides; and tho’ We are not now that strength which in old days Moved earth and heaven; that which we are, we are; One equal temper of heroic hearts, Made weak by time and fate, but strong in will To strive, to seek, to find, and not to yield.
Christian Jacomino

Bachelard (G.), La Flamme d'une chandelle - 1 views

  • Il y a une parenté entre la veilleuse qui veille et l’âme qui songe. Pour l’une comme pour l’autre le temps est lent. Dans le songe et la lueur se tient la même patience. Alors le temps s’approfondit ; les images et les souvenirs se rejoignent. Le rêveur de flamme unit ce qu’il voit et ce qu’il a vu. Il connaît la fusion de l’imagination et de la mémoire. Il s’ouvre alors à toutes les aventures de la rêverie ; il accepte l’aide des grands rêveurs, il entre dans le monde des poètes. La Flamme d’une chandelle [1961], 2e édition, Paris, PUF, 1962, p. 12.
Christian Jacomino

L'impossible retour, d'Hélène Cixous - 0 views

  • Les deux sœurs, Ève et Éri sont unies, elles se gardent de moi, voilà quelqu’un, sentent-elles, qui pâtit d’un déficit de méfiance, cette fille est une traumatisée par fantasme, elle n’est pas porteuse de scarifications spirituelles, elle peut regarder avec une curiosité de biologiste les pancartes clouées sur la poitrine des édifices fracassés dans les rues de novembre 38 elle prend une loupe pour examiner les prélèvements des écrits hurlants, elle examine ce qui nous a fait vomir et verser des sueurs nous n’irons pas disent-elles, gênées, certes le délire a disparu cependant les édits brûlent encore qui nous ont ordonné de quitter la terre et de camper au bord de l’humanité les gens sont très gentils, nous sommes très bien reçues Gare d’Osnabrück à Jérusalem (Galilée, 2016, p. 89)
Christian Jacomino

L'allée, de Jules Supervielle - 1 views

  • Ne touchez pas l’épaule Du cavalier qui passe, Il se retournerait Et ce serait la nuit, Une nuit sans étoiles, Sans courbe ni nuages. – Alors que deviendrait Tout ce qui fait le ciel, La lune et son passage, Et le bruit du soleil? – Il vous faudrait attendre Qu’un second cavalier Aussi puissant que l’autre Consentît à passer. Les amis inconnus (1934)
Christian Jacomino

Pensée des morts, d'Alphonse de Lamartine - 0 views

  • Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon, Voilà le vent qui s’élève Et gémit dans le vallon, Voilà l’errante hirondelle Qui rase du bout de l’aile L’eau dormante des marais, Voilà l’enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts. C’est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu’à la lumière Dieu n’a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même: Où sont ceux que ton cœur aime? Je regarde le gazon.
Christian Jacomino

La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette - 2 views

  • La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri II. Ce prince était galant, bien fait, et amoureux : quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n’en était pas moins violente, et il n’en donnait pas des témoignages moins éclatants. Comme il réussissait admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations : c’était tous les jours des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bagues, ou de semblables divertissements.
Christian Jacomino

Les Malheurs de Sophie (2), de la Comtesse de Ségur - 0 views

  • Quand la procession arriva au petit jardin de Sophie, on posa par terre le brancard avec la boîte qui contenait les restes de la malheureuse poupée. Les enfants se mirent à creuser la fosse ; ils y descendirent la boîte, jetèrent dessus des fleurs et des feuilles, puis la terre qu’ils avaient retirée ; ils ratissèrent promptement tout autour et y plantèrent deux lilas. Pour terminer la fête, ils coururent au bassin du potager et y remplirent leurs petits arrosoirs pour arroser les lilas; ce fut l’occasion de nouveaux jeux et de nouveaux rires, parce qu’on s’arrosait les jambes, qu’on se poursuivait et se sauvait en riant et en criant. On n’avait jamais vu un enterrement plus gai. Les Malheurs de Sophie (1858) Chapitre 2
Christian Jacomino

A metal Book, by Ray Bradbury - 1 views

  • You could see Mr. K himself in his room, reading from a metal book with raised hieroglyphs over which he brushed his hand, as one might play a harp. And from the book, as his fingers stroked, a voice sang, a soft ancient voice, which told tales of when the sea was red steam on the shore and ancient men had carried clouds of metal insects and electric spiders into battle. The Martian Chronicles (1950)
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