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La France a rejoint mercredi le camp des pays européens sanctionnant les clients de prostituées, avec l adoption définitive par le Parlement de la proposition de loi PS renforçant la lutte contre la prostitution, au terme de deux ans et demi de vifs débats.

"Treize associations ont qualifié mardi d'« essentiellement répressive » la proposition de loi socialiste renforçant la lutte contre la prostitution."

Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des Femmes, se félicite de la publication du décret en Conseil d'Etat relatif au parcours de sortie de la prostitution. Six mois après la promulgation de la loi, ce décret constitue une étape décisive dans la mise œuvre du volet social de la loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées. Décret : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/10/28/FDFA1621870D/jo

Vivastreet, le deuxième site de petites annonces gratuites en France après LeBonCoin, est visé dans une plainte pour proxénétisme sur mineure. Certains sites d'annonces gratuites sont devenus de nouveaux territoires de la prostitution.

Le site Vivastreet est visé par une enquête préliminaire pour "proxénétisme aggravé", après le dépôt d'une plainte l'accusant d'héberger des milliers de petites annonces de prostitution déguisée, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Si ce business est possible, c'est parce que la prostitution est autorisée en Allemagne depuis une loi de 2002.

"À l'heure où Dominique Strauss-Khan devient le centre de gravité de l'affaire Carlton, l'association Osez le féminisme 59 remet les pendules à l'heure. « Il n'y a pas de liberté à disposer de soi dans la prostitution. »"

Depuis l'entrée en vigueur, en avril 2016, de la loi punissant l'achat d'actes sexuels, 937 clients de prostituées ont été verbalisés par la police ou la gendarmerie, a appris 20 Minutes, ce jeudi, auprès du ministère des Droits des femmes.

"Le Sénat a adopté lundi un amendement prévoyant le blocage administratif de «sites internet favorisant la traite des êtres humains et le proxénétisme». Un dispositif de censure extrajudiciaire déjà existant pour la pédopornographie et le terrorisme."