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    Si la loi veut lutter contre l'instrumentalisation de l'humanité par elle-même, ce n'est pas par la censure qu'elle y parviendra, mais en agissant sur les deux principaux ressorts qui dévoient la conscience : l'argent et le pouvoir. Tel était l'esprit de la loi de bioéthique de 1994. Ce thème était abordé, fin novembre, par le Comité consultatif national d'éthique à l'occasion de son colloque annuel. Autant il est juste d'interdire la brevetabilité du vivant et la commercialisation des cellules-souches, qui dévoient à la fois les chercheurs et les donneurs, autant, en cette ­période où notre avenir est suspendu au dynamisme de la ­recherche, l'intrusion de la loi dans les laboratoires est inacceptable. Lorsque, en avril 2003, les forces américaines prirent le contrôle de l'Irak, la stratégie des néoconservateurs du Pentagone visait deux objectifs, destinés à démontrer au monde entier que les États-Unis avaient eu raison de se lancer dans cette expédition militaire sans l'accord préalable de l'ONU. Premièrement, il importait de trouver coûte que coûte des preuves matérielles que le régime de Saddam Hussein poursuivait bien un programme clandestin de production d'armes de destruction massive. Deuxièmement, il fallait établir au plus vite des institutions démocratiques entre le Tigre et l'Euphrate, un régime qui brillerait par simple comparaison avec la dictature baasiste précédente, et qui, partant, se gagnerait les faveurs des opinions publiques à travers la planète. Sac longchamp Victoire Planètes pas cher
    Le Pentagone consacra des moyens considérables, en hommes et en argent, à chercher, en Irak, des traces de fabrication d'armes atomiques, chimiques ou bactériologiques. Il fallut, hélas, se rendre bientôt à l'évidence : c'était l'ancien inspecteur américain de l'ONU Scott Ritter, si vilipendé par les néoconservateurs, qui avait eu raison : l'Irak n'avait jamais repris ses programmes d'armes de destruction massive. Ces derniers avaient été interrompus par la piteuse défaite militaire de Saddam, en février 1991, face aux troupes de la coalition onusienne menée par les États-Unis. Ils avaient été ensuite démantelés grâce à l'action des inspecteurs de l'ONU, présents sur le terrain jusqu'en 1998.Leur premier objectif stratégique étant tombé à l'eau dès la deuxième moitié de l'année 2003, les néoconservateurs groupés autour du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et du vice-président Dick Cheney décidèrent alors de tout miser sur leur second objectif stratégique. Mais, dans un extraordinaire mouvement de fuite en avant, ils lui donnèrent une ambition beaucoup plus consi­dérable : il ne s'agissait plus de ­démocratiser le seul Irak, mais l'ensemble du « Grand Moyen-Orient » ! Tout au long de l'année 2004, le président George W. Bush n'aura que ce mot à la bouche. Sac longchamp Vietnamienne Les raisons politiques de cette fuite en avant sont transparentes. D'abord, il importait de justifier, par un grand projet équivalent, en ambition, du New Deal de 1932 ou du plan Marshall de 1947, l'énormité du coût de l'expédition irakienne. Coût humain, coût financier (plus d'un milliard de dollars par semaine), mais surtout coût politique : en désaccord avec l'écrasante majorité des nations, l'Amérique de Bush avait ouver­tement violé une ONU que l'Amé­rique de Roosevelt avait portée sur ses fonts baptismaux. Au regard de ce coût exorbitant, la démocratisation de la seule République irakienne ne pouvait suffire.Ensuite, il fallait à tout prix reléguer au second plan l'affaire de ces armes nucléaires, chimiques et bactériologiques introuvables, alors que s'ouvrait aux États-Unis la campagne de réélection du président Bush.Bâti dans le plus riche et puissant des chantiers navals, le vaisseau du « Grand Moyen-Orient démocratique » commença plutôt bien sa croisière inaugurale. Il y eut des escales magnifiques : en Afghanistan, en octobre 2004, avec des élections que les talibans ne parvinrent pas à troubler ; en Irak, où les menaces d'al-Qaida ne réussirent pas à intimider la population lors du suffrage de janvier 2005 ; au Liban, d'où les troupes syriennes se retirèrent en avril 2005, à l'issue d'un immense mouvement de protestation populaire chrétien-druze-sunnite. Besace longchamp Pliage
    Puis la tempête gagna l'océan et le beau vaisseau de la démo­cratie triomphante commença à heurter des récifs, qui lui firent de plus en plus de mal : en Iran, en juin 2005, où est élu un jeune président qui ordonne bientôt la reprise de l'enrichissement de l'uranium et qui appelle à ce qu'Israël soit rayé de la carte ; en Égypte, en novembre 2005, où les Frères musulmans raflent toutes les circonscriptions où ils se sont présentés dans le premier suffrage pluraliste du pays ; en Palestine, en janvier 2006, où les islamistes du Hamas emportent la majorité au Parlement ; en Irak, en février 2006, où la destruction de la mosquée d'Or de Samara provoque le début d'une guerre civile entre sunnites et chiites ; au Liban, en juillet 2006, où la réaction disproportionnée et mal pensée d'Israël à une attaque du Hezbollah plaça l'organisation islamiste chiite sur un piédestal d'où personne ne semble en mesure de la faire descendre.Jeudi soir, dans son allocution de réaction au rapport de la commission Baker sur l'Irak, George W. Bush n'a pas prononcé une seule fois l'expression de « Grand Moyen-Orient démocratique ». Le vaisseau, désormais en ruine, est définitivement échoué sur un banc de sable perdu, où personne, en Amérique et ailleurs, ne songe aller le remorquer. Autre expression totalement absente de la parole présidentielle : celle de regime change (changement de régime imposé par la force de l'extérieur).C'est un changement copernicien de la politique américaine au Moyen-Orient, qui revient à la bonne vieille realpolitik bismarckienne. On jette aux oubliettes les idées néoconservatrices héritées du philosophe Leo Strauss, qui mettait l'idée de justice (et le principe démocratique son corollaire) au-dessus de l'impératif de paix entre les nations.

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