sac longchamp 1623 Perspectives - 0 views
started by luxuriance1 luxuriance1 on 06 Jun 14
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Dans la mesure où la classe est une notion trompeuse, une enquête sur les inégalités sociales en Inde distinguait quatre catégories : «ceux qui ont beaucoup» (super-haves), «ceux qui ont» (have-somes), «ceux qui sont sur le point d'avoir» (near-haves) et «ceux qui n'ont rien» (have-nots). La seconde catégorie y était considérée comme la «vraie» classe moyenne en termes de revenus, de valeur, d'aspiration et de style de vie. Cela concernerait quelque huit millions de maisonnées, soit quarante-cinq millions de personnes ! On est loin du pays de cocagne de la consommation dont rêvaient les investisseurs étrangers. Dans le même temps, par simple mécanique démographique, il ne restera pas moins de 750 millions de gens qui seront pauvres de façon absolue, quel que soit le critère retenu. A l'instar des élus de Dante, il y a bel et bien des cercles différents dans le paradis et l'enfer social indien. Directeur de recherche au CNRS, auteur de La Mondialisation vue d'ailleurs. L'Inde désorientée (Le Seuil, 2005) et avec Chris Fuller Globalizing India. sac longchamp 1623 Perspectives from Below.La France doit à son tour mobiliser les efforts déconcentrés des services de l'Etat pour accélérer la lutte contre l'épizootie de grippe aviaire. Avec un premier cas déclaré samedi dernier à Joyeux, dans l'Ain, d'un canard milouin très suspect d'être infecté par le virus H5N1 d'origine asiatique, nous sommes en situation pré-épizootique. Les analyses du laboratoire national de référence de l'Afssa à Ploufragan (Côtes-d'Armor) sont en effet positives. Les décisions nouvelles, prises en apparence par le premier ministre, nous échappent en réalité. Elles nous sont «imposées» par le droit communautaire ou par l'expertise scientifique. Prenons l'exemple du canard si médiatisé : la réglementation communautaire nous oblige à déclarer tout cas positif d'oiseau sauvage contaminé par le virus H5N1. sac longchamp Bulles
Mais une convention de l'Office international des épizooties (OIE) impose également à la France, pays signataire, un contrôle ultime des tests déclarés positifs, auprès d'un laboratoire communautaire de référence, en lui envoyant les souches virales isolées. Pas si facile de lancer le plan de lutte, dans ces conditions. Et encore, notre pays dispose des meilleurs techniques de virologie génétique : si ce n'avait pas été le cas, le gouvernement aurait dû prendre des décisions d'urgence, au risque de les avoir prises pour rien, si le cas s'était avéré négatif en fin de compte !Alors qu'aucun foyer n'a été observé dans un élevage français, il faut, selon le plan d'urgence contre l'épizootie à venir, confiner les élevages pour éviter le contact avec les oiseaux migrateurs, susceptibles de transmettre le virus. Or, outre les difficultés pratiques et les conséquences de ce confinement en matière de mortalité (par cannibalisme), en particulier pour les espèces les plus rustiques, les experts continuent à s'opposer sur le rôle exact des oiseaux sauvages potentiellement en contact avec des volailles. L'Office international des épizooties soupçonne désormais des importations de poussins de Turquie d'être responsables de la genèse des foyers de peste aviaire H5N1 dans des élevages nigérians et, à partir d'eux, de la transmission au Bénin et au Niger de la maladie.Rien n'est simple en science ornithologique ou virale : l'Organisation mondiale de la santé a rappelé mardi dans un communiqué tous les arguments en faveur du rôle prééminent des oiseaux sauvages dans la transmission. Le virus H5N1 «historique» de 1997 et 2003 a muté et a acquis en avril 2005 au bord du lac Qinghai, en Chine centrale, un pouvoir pathogène inconnu, tuant là-bas 6 000 oiseaux d'un coup.