sac de voyage longchamp pas cher Serviteur - 0 views
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#1 subsequent1 subsequent1 on 25 Jul 14Les Français, pourtant si férus de science juridique, n'ont pas ces usages. Désemparés, ils n'ont pas su adapter leurs réactions à la violence des attaques du procureur américain. Et la pire des conséquences a été de réagir en ordre dispersé.<p>Fallait-il transiger, ou pas, avec la justice américaine ? Et à quel moment ? La politisation de l'affaire a fait éclater notre défense. A l'origine de ce désastreux imbroglio, l'acquisition dans les années 1990 d'une compagnie californienne par une filiale du Crédit lyonnais, alors que la réglementation américaine empêche une banque de posséder plus de 5 % d'une société d'assurance. sac de voyage longchampC'était bien avant que Jean Peyrelevade en prenne les rênes. Il lui sera pourtant reproché de l'avoir dissimulé aux autorités américaines.<p>La nécessité de sauver une banque publique emblématique, le Crédit lyonnais, et les relations pas simples entre Jacques Chirac et l'homme d'affaires François Pinault, l'acquéreur via Altus Finance de la compagnie d'assurance californienne Executive Life, ont réussi à dissocier la stratégie des acteurs français face aux Américains.<p>On passe sur les rebondissements passionnés de l'affaire où le lecteur n'est, apparemment, pas le seul à se perdre. Le résultat n'est pas glorieux pour les institutions de la Ve République : l'acquisition d'Executive Life a coûté un milliard de dollars aux contribuables français. « Pour rien ! », juge Jean Peyrelevade. Et ce grand patron, successivement président de la compagnie financière de Suez, PDG de la Banque Stern, président de l'UAP et enfin du Crédit lyonnais qu'il réussit à privatiser, se retrouve pour se défendre « seul face à la justice américaine » selon le titre de ce livre entretien réalisé avec le journaliste de L'Express, Jean-Marie Pontaut. sac de voyage longchamp pas cher « Serviteur de l'État, je suis abandonné », souligne-t-il, même s'il reconnaît avoir reçu le soutien de plusieurs ministres français.<p>Il finira par signer la reconnaissance de sa culpabilité, en affirmant son innocence, tout en étant condamné à payer 500 000 dollars. Plaider coupable innocent ? Cette « nouvelle situation extraordinaire » est l'aboutissement d'une procédure dénichée par ses avocats qui n'aurait pas servi depuis 25 ans aux États-Unis. Ce sera pour Jean Peyrelevade la façon de retrouver son honneur et sa liberté de parole.<p> Laurence Chavane<p>Seul face à la justice américaine, de Jean Peyrelevade et Jean-Marie Pontaut, Plon, 318 pages, 20 eur.Brian Hunter a 32 ans. Il est canadien et spécialiste des questions énergétiques. sac de voyage longchamp soldesIl a mis ses connaissances au service de ce que l'on appelle un « hedge fund » ; c'est-à-dire un de ces nouveaux monstres financiers qui inquiètent tant les autorités financières parce qu'ils gèrent des sommes énormes, empruntent des montants considérables, et ne sont pour autant soumis à aucune règle. Le problème de Brian Hunter, c'est justement qu'il était convaincu ces derniers mois que, le changement de climat aidant, la saison des ouragans serait terrible cette année dans le Golfe du Mexique, que plusieurs plateformes gazières allaient devoir interrompre leur production, et donc que le prix du gaz s'envolerait.Il était d'autant plus convaincu de cette stratégie qu'au début de l'année, il avait misé des sommes importantes sur le marché à terme du gaz, empochant en quelques semaines, pour le plus grand bénéfice de son hedge fund, plus de 800 millions de dollars de plus-values. On comprend dans ces conditions que des investisseurs aussi aguerris que Goldman Sachs, la Deutsche Bank ou Morgan Stanley et des fonds de pension honorables aient tous voulu être de la partie en apportant des capitaux au fonds géré par Brian Hunter. Un fonds qui porte le nom coloré d'Amaranth, comme cette fleur que Rimbaud a mise en exergue dans ses poèmes. Un nom plein d'espoir puisque amarantos signifie en grec « qui ne se fane pas ».<p>Le problème est que les ouragans se sont montrés, cette année, moins nombreux et moins violents.
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