Dommage que sa pâtisserie soit victime de cette affaire», dit-il.Au centre-ville, d'autres boulangeries ont déjà accroché une petite enseigne «roses du Prophète» à côté des gâteaux, en attendant de faire imprimer de nouvelles pancartes. Les clients, eux, jonglent entre l'ancienne et la nouvelle appellation. «Au début, je croyais que c'était une blague», confie Afsaneh Miremadi, fidèle consommatrice des petites douceurs. «Dans ma tête, ça restera toujours les «pâtisseries danoises», remarque-t-elle.Lacoste polo classique chine Boycott coûteuxCette réponse aux caricatures du prophète lui rappelle une autre bataille gastronomique initiée, en 2003, par des restaurants américains. En réaction au refus français de soutenir l'intervention des Etats-Unis en Irak, un membre du Congrès américain avait suggéré de débaptiser les fameuses «french fries» («frites françaises») et de les renommer «frites de la liberté»...Au Koweït et en Arabie saoudite, le boycott des marques danoises du fromage Harvati aux jouets Lego est en train de faire perdre des millions aux compagnies du Danemark. Mais, à Téhéran, «les boulangers n'ont pas de souci à se faire», remarque Afsaneh Miremadi, en pointant du doigt la queue formée devant l'ancienne «Danish Pastry». «Qu'on les appelle pâtisseries danoises ou roses du prophète, le goût sera toujours le même ! On aime trop nos gâteaux !», sourit-elle avec gourmandise.maillot de bain LacosteDes archives américaines déclassifiées remises sous scellés LE NEW YORK TIMES a décidément de bonnes antennes dans les milieux du renseignement. Après avoir révélé la surveillance électronique secrète de citoyens soupçonnés de contacts avec des organisations terroristes, le quotidien a jeté hier un nouveau pavé dans la mare en illustrant la culture du silence reprochée à l'Administration Bush : le reclassement «top secret» de dossiers d'archives tombés dans le domaine public après la période légale de vingt-cinq ans.Certes, l'affaire ne date pas de George W. Bush. La CIA avait obtenu dès 1999 le droit de retirer du centre des Archives nationales, des documents qu'elle jugeait trop sensibles. Depuis la signature du décret de «déclassement» signé par Bill Clinton en 1995, 55 000 dossiers ont ainsi changé de statut pour redevenir inaccessibles. Mais sur les 9 500 d'entre eux qui ont été effectivement consultables ou consultés, donc copiés, puis remis hors circuit, 8 000 l'ont été depuis l'arrivée de Bush au pouvoir.Lacoste pas cher Les attentats de septembre 2001 n'ont fait que renforcer la tendance.Le secret de ce programme de «reclassement» avait été d'autant mieux gardé qu'il fait l'objet d'une note confidentielle interdisant aux Archives d'identifier les agences gouvernementales aux ordres desquelles elles opèrent. Ce n'est qu'en décembre dernier, selon le Times, qu'un historien du renseignement, Matthew Aid, s'aperçut que «des douzaines de documents qu'il avait copiés il y a des années avaient disparu des rayons ouverts au public».Pressions de la CIAL'affaire paraît d'autant plus invraisemblable que les sujets concernés relèvent de l'histoire ancienne, tels que des rapports sur la guerre de Corée ou les débuts de la guerre froide. Mieux : huit dossiers déclassés puis reclassés ont été publiés dans une série historique du département d'Etat, Foreign Relations of the United States. Un groupe de recherche de l'université George Washington a d'ailleurs annoncé son intention d'afficher sur son site Internet les documents que Matthew Aid a pu copier légalement mais qu'il n'est plus censé avoir en mains !Parmi eux, figure peut-être un élément de réponse au pourquoi du secret non secret : un avis de la CIA jugeant une intervention chinoise en Corée «non probable en 1950». La note était datée du 12 octobre de la même année.
Boycott coûteuxCette réponse aux caricatures du prophète lui rappelle une autre bataille gastronomique initiée, en 2003, par des restaurants américains. En réaction au refus français de soutenir l'intervention des Etats-Unis en Irak, un membre du Congrès américain avait suggéré de débaptiser les fameuses «french fries» («frites françaises») et de les renommer «frites de la liberté»...Au Koweït et en Arabie saoudite, le boycott des marques danoises du fromage Harvati aux jouets Lego est en train de faire perdre des millions aux compagnies du Danemark. Mais, à Téhéran, «les boulangers n'ont pas de souci à se faire», remarque Afsaneh Miremadi, en pointant du doigt la queue formée devant l'ancienne «Danish Pastry». «Qu'on les appelle pâtisseries danoises ou roses du prophète, le goût sera toujours le même ! On aime trop nos gâteaux !», sourit-elle avec gourmandise. maillot de bain Lacoste Des archives américaines déclassifiées remises sous scellés LE NEW YORK TIMES a décidément de bonnes antennes dans les milieux du renseignement. Après avoir révélé la surveillance électronique secrète de citoyens soupçonnés de contacts avec des organisations terroristes, le quotidien a jeté hier un nouveau pavé dans la mare en illustrant la culture du silence reprochée à l'Administration Bush : le reclassement «top secret» de dossiers d'archives tombés dans le domaine public après la période légale de vingt-cinq ans.Certes, l'affaire ne date pas de George W. Bush. La CIA avait obtenu dès 1999 le droit de retirer du centre des Archives nationales, des documents qu'elle jugeait trop sensibles. Depuis la signature du décret de «déclassement» signé par Bill Clinton en 1995, 55 000 dossiers ont ainsi changé de statut pour redevenir inaccessibles. Mais sur les 9 500 d'entre eux qui ont été effectivement consultables ou consultés, donc copiés, puis remis hors circuit, 8 000 l'ont été depuis l'arrivée de Bush au pouvoir. Lacoste pas cher
Les attentats de septembre 2001 n'ont fait que renforcer la tendance.Le secret de ce programme de «reclassement» avait été d'autant mieux gardé qu'il fait l'objet d'une note confidentielle interdisant aux Archives d'identifier les agences gouvernementales aux ordres desquelles elles opèrent. Ce n'est qu'en décembre dernier, selon le Times, qu'un historien du renseignement, Matthew Aid, s'aperçut que «des douzaines de documents qu'il avait copiés il y a des années avaient disparu des rayons ouverts au public».Pressions de la CIAL'affaire paraît d'autant plus invraisemblable que les sujets concernés relèvent de l'histoire ancienne, tels que des rapports sur la guerre de Corée ou les débuts de la guerre froide. Mieux : huit dossiers déclassés puis reclassés ont été publiés dans une série historique du département d'Etat, Foreign Relations of the United States. Un groupe de recherche de l'université George Washington a d'ailleurs annoncé son intention d'afficher sur son site Internet les documents que Matthew Aid a pu copier légalement mais qu'il n'est plus censé avoir en mains !Parmi eux, figure peut-être un élément de réponse au pourquoi du secret non secret : un avis de la CIA jugeant une intervention chinoise en Corée «non probable en 1950». La note était datée du 12 octobre de la même année.
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